DREW & CARAMELLE ; “Tout a commencé avec un mot dégouttant qui voulait rien dire du tout, un mot comme « métastase », pourquoi pas mammouth pendant qu’on y est.”

T'es vierge ? -Non, sagittaire -Tu te fous de ma gueule ? -Ouais bon je suis Bélier j'avoue. J’aime bien les osselets, le Monopoly mais seulement quand je tiens la banque. J’adore jouer aux billes je gagne tout le temps. Le jeux de loi c’est franchement débile, enfin toujours moins que les jeux dames. Le Rubik’s cube et toutes ces conneries des pays de l’est. Les devinettes ? C’est pas mon truc. Yams, crapettes, marelle c’est ok. Au chat perché sa passe encore mais sa s’arrête là. Mais il y a un jeux auquel ils ne faut jamais jouer, je dit bien jamais, même si c’est votre meilleur ami qui vous le propose ! C’est de se faire ensevelir dans un bloc de béton. [...] JULIEN - JEUX D'ENFANTS

« i'm your teenage dream toniiiiiiiiiiiight ! » hurlais-je sur debout sur le comptoir du bar. Règle numéro un ne jamais laisser un micro dans mes mains, règle numéro deux ne jamais me proposer des plans karaoké. Je n'étais pas une chanteuse née, une petite étoile de la chanson ou une Katy Le Bourgeois Perry version blonde, mais bon dieu que c'était le pied de temps à autre de pouvoir se défouler ainsi. Je faisais ma petite folle, finissant les verres de tout le monde, répandant joie et bonne humeur sur la plage. Ouai, j'avais fini mal hier soir, pour ne pas changer de la routine continuelle d'arsouille que j'avais actuellement. J'aimais vivre d'alcool et d'eau fraîche, avoir mon verre toujours remplie et faire ma star au milieu de la piste de danse, lorsqu'il y en avait une, sinon je m'adaptais. C'était comme les lois de la jungle, s’adapter pour survivre. J’exagérais surement un peu mais c'est comme quand t'est chinois, ta pas la choix. En gros c'est ce que ça voulait dire. Le sable était brûlant, le soleil quand à lui était au milieu du ciel et moi j'étais affalée sur le sable brûlant en décomposition au beau milieu d'un tas de personnes qui décuvaient encore. Hola Cancun ! C'était la soirée de bienvenue de la summer break, il faut dire que ces mexicains, ils sont bien généreux avec les nouveaux arrivant. Ce qui n'était pas pour me déplaire, c'était l'endroit idéale pour passer des vacances exceptionnelles et surtout inoubliable. J'étais arrivée hier soir, je n'avais aucune idée d'où j'allais dormir cette nuit et surtout dans qu'elle chambre j'avais été affectée. Enfaite je me souvient juste d'une personne qui m'en a parlé mais Cancun ce n'était pas si grand que ça, j'allais bien retrouver mon chemin. Il fallait juste qu'à ce moment même je fasse un effort surhumain pour me relever, non pas que manger le sable me plaisais. J'essayais d’enjamber les moins courageux pour atteindre le bar afin qu'il me serve un café bien corsé. Une fois posé au fameux bar, je me tourna vers l'horizon, impossible de pouvoir ouvrir le moindre oeil. Mauvais jour pour oublier ses lunettes de soleil ainsi que son chapeau, fuck. Divers flash de la veille me venais à l'esprit, des souvenirs que je préférais garder dans un coin de mon cerveau, des bons souvenirs. Après avoir fini de boire mon café, je partie en direction de l'hôtel "Le Meridien Cancun Resort and Spa", rien que le nom ça vendait du rêve. « Oh la vache. » Je n'eut pas de mal à le trouver, il était si.. immense et si.. surdimensionné. Je me sentais comme blanche neige et les sept nains, sauf que blanche neige c'était moi version naine et décoloré des cheveux. Il n'y avait pas à ch*er, berkeley c'est la meilleure université qui existe et les IOTA rocks. Normalement, il était convenue que mes valises soient livrés dans ma chambre, c'est pour ça que j'avais décidé de m'autoriser une petite sortie. J'étais censé rentrer mais bon comme toujours, il fallait toujours que je vive mes soirées jusqu'au bout sans en perdre une seule miette. En entrant, je me sentais toute petite, comme une enfant dans un palais comme dans les contes de fée. Je me dirigea vers l’hôtesse d'accueil les yeux pétillant, cette dernière m'indiqua mon numéro de chambre et me remis par la même occasion mon laisser passer. En arrivant dans ma chambre, j'avais encore les yeux qui pétillaient, la France et tout le reste était bel et bien resté derrière moi. Si on m'avait dit y a quelques années que je l'allais me retrouver ici, je l'aurais pas cru. Après avoir fait le tour de la chambre d'hôtel, je décida de m'accorder un bon bain avec vue sur la mer, si ce n'était pas magnifique. Les vacances commençaient au top, j'avais l'impression d'être dans un rêve et je n'avais aucunement envie d'ouvrir mes yeux, pas maintenant. Tout d'un coup j'entendis une porte se claquer, des bruits de pas se faisait entendre de l'autre côté de la porte. Mon coeur se mit à battre, il était convenue que le service d'étage ne passe pas avant midi hors il était seulement neuf heures à tout casser. Je sortie rapidement de la baignoire tout en saisissant le premier peignoir qui me passait sous la main, je pris également d'une une sorte de déodorant qui pourrait me servir de bombe lacrymogène et de l'autre de la mousse à raser. En l'espace d'une fraction de seconde je m'étais préparée mentalement à combattre les forces du mal. Si Plum était là, elle serait certainement très fière de moi. J'ouvris d'un coup la porte de la salle de bain, il y avait un homme de dos, par instinct j'hurla puis lui sauta sur son dos lui donnant des coups de déodorant sur la tête. « Alors comme ça on s'est trompé de chambre, sale pervers ! » au bout de quelques secondes j'essayais de redescendre de son dos, puis le jeune homme se mit à reculer puis finir par se déséquilibrer contre le lit. Lorsqu'il se retourna instinctivement je lui mit un coup de bombe de mousse à raser sur la figure, celui-ci se mit à hurler et je finis ensuite dans un enchaînement, par lui mettre un coup d'oreiller histoire de l'achever. Je me mis debout sur le lit, prête à continuer de mettre en pratique ce que j'avais appris pendant mes cours de self défense, lorsque j'observa avec plus d'intention l'homme avec qui je me battais depuis quelques minutes. Puis ce fut le choc. « Dreewwww ? » dit-je d'un air étonnée. Qu'es ce qu'il pouvait bien faire là, dans ma chambre d'hôtel, ici à Cancun. Je rayais tout de suite de ma liste, la visite de courtoisie, car rarement ils s'offraient ce petit plaisir de se rendre visite l'un à l'autre afin de pouvoir se chamailler comme des enfants deux minutes plus tard. Leurs relations était plutôt complexe mais disons qu'ils aimaient bien se chercher des poux, même si parfois elle l'avouais qu'elle appréciais bien sa compagnie. Au moins, elle n'était pas prête de s'ennuyer avec lui, la scène qui venais de se produire en était la preuve vivante d'ailleurs.