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Listen the music and dance with me. NIVEANE&ISAAC

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MessageSujet: Listen the music and dance with me. NIVEANE&ISAAC Listen the music and dance with me. NIVEANE&ISAAC EmptyLun 8 Aoû - 18:31

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Le bar était un endroit qui m'était dédier. Chaque fois que je m'asseyais à l'un de ses tabourets, je sentais l'excitation monter en moi. J'avais besoin d'alcool. N'allez pas croire que je suis l'un de ces alcooliques qui ne peut se passer quelques heures de la boisson, mais il est vrai que mon verre de whisky tous les soirs me manquerait trop si j'étais amener à m'en séparer. Et je n'allais certainement pas changer mes habitudes sous prétexte que je suis au Mexique et en vacances. Bien au contraire, les vacances était une raison de plus pour se mettre plusieurs verres de plus dans la bouche. Seul durant toute la soirée, je m'étais mis à la recherche d'une discothèque digne de ce nom. Mon côté bourge ressortait souvent en ce moment et je fus déçu d'apprendre que pour entrer dans le club que j'avais sélectionné, il fallait un pass VIP ou je ne sais quelle idiotie. J'employai ce mot sous le coup de la colère, il est évidemment que je bichone les pass qui me permettent d'entrer dans les boites selects de San Francisco. Les inconvénients des vacances. Les inconvénients de ne pas connaître grand monde en dehors de l'université. A plusieurs reprises, on m'avait présnté des personnes de la haute société. On me les avaient présenté comme de personnes pouvant m'aider dans ma vie future. Cependant, mon côté renfermé prenait toujours le dessus et j'abrégeai à chaque fois les conversations; non pas que je sois gêné ... enfin si, j'étais gêné. Même si le luxe et tout ce qui allait en moi était dans mes gênes, il y avait un stade que je ne pouvais dépasser. Je ne savais pas si mes parents étaient comme moi. Je ne savais pas si ils faisaient partis de la haute société. En revenant de ma tournée des boites de nuit encore fermée à cette heure si, je me mis subitement à penser à eux. Étaient-ils morts ou vivants ? Même à cette question je ne peux répondre. Je ne sais pas encore que tout va changer dans quelques semaines ... Pour le moment, je n'ai aucun souvenir d'eux. Lorsque l'on m'a recueillit après mon épopée quelque peu raté dans le désert, on m'a prévenu qu'ils étaient morts, pas besoin de les chercher. On m'a toujours dis que j'habitais chez cette fermière. Oui, entre la vieille cabane de cette femme et mon appartement californien, j'en ait fait du chemin. Sans diplôme, sans argent, sans personne ou presque, je me dirigeai vers l'armée. Là bas, on ne peut pas dire que je fus heureux. Bien que cela me permis de renouer des liens avec la vie normale, j'étais amnésique et forcément, cela me perturbait. J'étais toujours en train de me poser des milliers de questions. Comment étaient mes parents, avais-je eu des frères ou des sœurs ? L'avantage dans la situation ou j'étais fut que je n'eut rien à payer. Nourri, loger gratuitement, tout mon salaire allait sur un livret qui rapportait pas mal je dois l'avouer. Au bout de cinq ou six ans, instinctivement, je demandai à quitter l'armée. J'avais un projet. Enfin je me projetai vers l'avenir. Je savais que l'armée n'était un métier fait pour moi. J'avais inconsciemment compris que je voulais devenir médecin. Pourquoi ce métier ? Je ne le savais pas mais l'intuition peut parfois vous pousser à faire toutes sortes de choses. Le ministère de la défense pris en charge les coûts de mes études à l'université d'Athènes. Cependant, j'avais besoin de changer d'air. La Grèce, j'en avais déjà assez. Cela ressassait trop de mauvais souvenirs. La Grèce était pour moi le lieux ou j'avais perdu la mémoire et toute ma vie à la fois ... Je demandai donc à être transférer ailleurs. On me demanda de choisir l'université, n'importe laquelle. Je compris que j'avais une réelle chance à saisir et je pris la direction de Berkeley. Tout était payer pour moi d'avance, je n'avais qu'à faire mes valises et m'envoler. Je compris enfin ce que voulais dire le mot heureux. Je revivais depuis que j'étais en Californie. J'ai décroché ma deuxième année de médecine avec d'excellentes notes et j'avais donc pris la direction de Cancun pour des vacances bien méritées. Finalement, j'avais réussi à trouver un club qui me semblait pas mal. Laissant filer les heures, je m'habillai en catastrophe lorsque je remarquai que la nuit était tombée depuis pas mal de temps et qu'il était temps d'appeler mon chauffeur. Il ne se laissa pas prié et arriva en quelques minutes seulement. Je redécouvris Cancun de nuit. Chaque fois que je m'aventurais le soir dans cette ville, je la trouvais d'une beauté inouïe. Je réfléchissais même à m'y trouver un pied à terre. Bref, je passais l'entrée et me dirigea tout de suite vers le bar. Commandant mon whisky quotidien, je remarquai une femme assise tout près de moi. Elle était exactement le genre de femme que j'affectionnais. Blonde, grande et séduisante. De plus, elle buvait elle aussi, cela ne pouvait qu'ajouter du piment. M'approchant d'elle lorsqu'elle eut fini son verre, je lançai la conversation. « Je ne peux décemment pas laisser ce verre vide. S'il vous plait ? Remplissez nos deux verres. » Cette phrase fut pour le barman qui nous resservit donc. Je vis tout de suite qu'elle ne s'attendait pas à ce que quelqu'un l'aborde. Peut m'importais, j'étais ici pour m'amuser et je me fichai éperdument qu'elle me repousse. Enfin ... si elle pouvait engager la conversation, ce serait pas mal non plus. La fixant droit dans les yeux, je me présentai tout de même. « Isaac, enchanté. A qui ais-je l'honneur ? » Je me surpris à sourire. Je ne savais même pas pourquoi.
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MessageSujet: Re: Listen the music and dance with me. NIVEANE&ISAAC Listen the music and dance with me. NIVEANE&ISAAC EmptyMar 9 Aoû - 19:52

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there is a place where i don't feel alone, it with you
featuring isaac i. harros

Je me rappelais de ma devise de cet été. Comment l'oublier ? No stress no problem just sex, and sex again. Je me sentais plutôt satisfaite du petit pari que je m'étais faite à moi-même. J'avais décidé d'oublier toutes les histoires amoureuses foireuses pour m'éclater avec tous les sexes compris. J'avais plutôt bien attaqué puisque plusieurs filles et garçons étaient passés dans mon lit. Je commençais néanmoins à me lasser. J'étais loin d'être un don juan au féminin, très loin d'avoir le tableau de chasse d'un garçon DELTA. Je me demandais même, si j'étais un garçon, j'aurai été un gros dragueur. Lorsqu'il s'agissait de draguer, j'étais un vrai requin. Il m'arrivait parfois de me laisser charmer, parce que j'étais quand même une fille et je ne voulais pas être prise pour ce que je ne suis pas. C'est pour cela que j'avais accordé assez de temps à la chasse. Je devenais ce soir la proie de celui qui voudrait faire quelque chose de moi. Mais ce n'était pas en restant dans l'hôtel 5 étoiles qui nous était réservé que j'allais trouvé chaussure à mon pied. Du moins avoir une soirée normale, sans sexe. Une soirée où je me ferai probablement aborder par un beau jeune homme qui allait me faire la conversation. L'endroit idéal pour cela, c'était le bar de Cancun. Je ne parlais pas un seul mot de leur foutue langue, mais je pensais que leur langue préférée c'était le billet vert. J'arrivais à me faire comprendre qu'avec un gentil dollar dans ma poche. Au moins, ils connaissaient la couleur des billets américains c'était déjà pas mal. Je décidais de m'habiller en conséquence avec une magnifique robe bustier rouge, aux couleurs de ma confrérie. Mes cheveux étaient plus lisses que des planches de bois poncées. Je décidais d'aller au bar à son ouverture. En général, il y avait pas beaucoup de monde et c'était l'occasion de boire un peu plus longtemps que d'y arriver au grand rush. Prenant le volant de ma mini, j'arrivais assez rapidement au premier bar qui n'était pas loin de l'hôtel. Si jamais j'avais donc un souci, j'allais rentrer à pied. Pas avec la voiture, jamais avec l'alcool. Je garais ma mini dans le parking qui n'était pas vraiment rempli mais les gens décidément, avaient décidé de faire comme moi aujourd'hui. J'entrais sans grand problème dans le bar en faisant mon plus beau sourire aux personnes qui surveillaient le bar à l'intérieur. Je m'installais à un tabouret vide, assez prêt du barman qui essuyait ses verres. Tapant sur la table pour l'appeler, je plongeai mon regard dans celui du serveur qui arrivait en posant son torchon. « Whisky, por favor. » Je lui tendais un billet vert en guise de paiement. J'espérais simplement que mon verre arrive vite. Et en effet, il était rempli aussitôt avec quelques glaçons. Secouant mon verre pour laisser la fraîcheur du glaçon pénétrer le liquide, je pris le temps de savourer ce premier whisky avant d'en commander un autre. Puis un autre. Puis un autre. Puis un autre. Je n'arrivais même plus à les compter. Mais aucune présence masculine ne méritait que je jette mon regard sur eux. Enfin personne sauf avant que je ne remarque qu'un beau brun venait de s'installer à côté de moi. Je ne le connaissais pas mais il me paraissait plutôt jeune. Je tapais à nouveau sur la table pour appeler le serveur lorsque la voix du jeune inconnu m'interrompait dans ma demande. « Je ne peux décemment pas laisser ce verre vide. S'il vous plait ? Remplissez nos deux verres. » Je restais toute bête. C'est bon, l'homme c'était fait. Maintenant, il ne manquait plus qu'à me faire charmer comme il le fallait. Je tournais la tête pour mieux observer ses traits. Il avait des yeux magnifiques qui pétillaient, et un sourire à faire tomber amoureuse plus d'une femme. « Isaac, enchanté. A qui ais-je l'honneur ? » Isaac, un charmant prénom qui sonnait bien dans ma tête. Je lui tendais ma main, ou plutôt le dos de ma main. « Niveane, enchantée. Et je vous remercie pour le verre. » Le silence se réinstallait peu à peu entre nous. Je n'aimais pas vraiment ces silences à vrai dire, donc il était temps que je puisse garder mon charmeur du moins au même fauteuil que moi. Le serveur nous apportait nos deux verres rempli à ras bord. Claquant des doigts, je ramenais le serveur. « Leave me the bottle, thanks boy ». Bah au moins il allait comprendre l'anglais. Je n'étais pas foutue de parler plus de trois mots en espagnol à part por favor. C'était déjà pas mal. Me reconcentrant sur mon partenaire de soirée, je levais mon verre vers le sien afin de trinquer.« Tchin-tchin, Isaac. » J'avais le précieux liquide avec une facilité déconcertante. Je décidais de briser la glace une bonne fois pour toute. « Alors, vous venez d'où ? Et surtout qu'est-ce que vous faites tout seul sans compagne ? Étonnant ». Oui, peut-être qu'il allait me trouver bien curieuse, mais c'était dans ma nature. Je posais beaucoup de questions voir même trop de questions et parfois cela ne me gardait pas. Mais j'aimais ça. J'observais le sourire qu'il avait en coin de lèvres. Dieu ce qu'il était beau. Mais je me retenais histoire d'éviter que les pensées arrivent un peu trop vite à ma bouche. En attendant qu'il réponde, je me reconcentrais sur mon verre qui méritait pas mal d'attention. Je secouais le glaçon à l'intérieur puis terminais rapidement celui-ci, avant de pousser un soupir de satisfaction. « Pardon, vous allez peut-être me trouver un peu trop curieuse... » J'attrapais la bouteille pour me servir un autre verre, et attrapais également quelques glaçons afin qu'il passe un peu mieux.
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MessageSujet: Re: Listen the music and dance with me. NIVEANE&ISAAC Listen the music and dance with me. NIVEANE&ISAAC EmptyJeu 11 Aoû - 14:29

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Les femmes un peu plus folles que la normales m'avaient toujours attirées. Je ne dis pas cela parce que je suis en train de voir ma voisine de tabouret s'enfiler un nouveau verre de whisky, je repense juste à mon passé amoureux. Il était assez vide. Il est vrai que quand j'étais à l'armée et que je vivais chez cette vieille paysanne pas très riche, je m"étais fichu éperdument de trouver l'amour. J'avais d'autres priorités comme par exemple redonner un sens à ma vie. Pendant ces moments là l'amour et le sexe passait bien après mon avenir. J'étais très occupé avec mon travail et cela m'évitait de ressentir le manque d'affection et le manque d'une présence féminine à mes côtés. Je n'avais donc eu aucune relation en Grèce. Ou si attendez ... je me souviens d'une fille de bonne famille, à Athènes, qui avait essayé de m'attirer dans son lit. Cela aurait pu être ma première relation depuis que j'avais perdu la mémoire mais quelque chose m'avait retenu. J'avais entendu pas mal de choses au sujet d'elle et de sa famille. Bref, je vous passe les détails, je l'ai bien vite repoussée et j'ai fini l'année comme les six précédentes : seul. La solitude m'avait envahi. Tiens, je viens peut être de trouver une raison de mon départ pour la Californie. Je n'avais jamais vu mon départ sous cet angle. J'avais toujours cru que mon coma, mon amnésie, le désert avaient étés les raisons de mon envol. Peut être venais-je de trouver une autre raison. Tout ça pour dire que lorsque le Boeing atterri sur le sol américain, j'eus envi de me dévergonder. J'en avais marre de mon petit train-train habituel d'étudiant modèle. Je choisis donc en premier lieu d'étaler ma richesse. Enfin ... ma soit disant richesse. Je passait les détails sur comment j'avais amasser ces centaines de milliers de dollars. Bref, je me pris au jeu de qui aurais la plus belle voiture, qui organiserait la plus belle fête. Bien que je ne sois pas un membre le plus actif de la confrérie Epsilon, on peut dire que je m'en sors pas mal pour selon que je n'ai pas cinq cents millions de dollars comme certains. Pour me dévergonder, j'eus également besoin de me choisir une petite amie digne de ce nom. Et ce n'était pas dans les soirées mondaines que j'allais la trouver. Je voulais que ma vie dévie quelque peu sous le slogan " Sex, Drug and Rock n' roll ". Pas besoin de chercher bien longtemps, c'était d'une Oméga que j'avais besoin. Elles sont connues pour leur goût très prononcé pour l'alcool et la fête. C'était parfait. Passant plusieurs mois avec l'une d'entre elle, on peut dire que j'aurais tout vu. Plus rien ne pourra me choquer dans une soirée, j'en étais à présent certain. Nous ne sommes plus ensemble. Pendant ces vacances, j'ai envi de retrouver ce plaisir. D'être complètement ivre, de ne plus savoir ce que je fais. J'avais envi de m'amuser et peut importe qui serait la personne avec qui je ferais tout cela. La personne à côté de moi était d'une beauté à faire pâlir plus d'une femme. « Niveane, enchantée. Et je vous remercie pour le verre. » Niveane. Prénom pas très courant mais qui me plaisait beaucoup. Isaac voulait voir si elle tenait bien l'alcool : ce n'est absolument pas marrant de ne plus tenir debout au troisième vers de whisky. Je remerciais le serveur qui nous amena nos verres. Attrapant le ce dernier pour boire une gorgée, je faillis m'étouffer avec lorsque ma voisine demanda au serveur de nous laisser la bouteille. Je m'étais attendu à tout sauf à cela. La soirée s'annonçait bien surtout qu'elle ne semblait pas sur le départ. « Tchin. » Je levai mon verre en disant cela. Après quelques secondes, elle voulut en savoir plus sur moi. Première bonne nouvelle, nous parlions la même langue. Elle n'avait pas une tête de femme latine mais on ne sait jamais, avec tous les touristes qui viennent ici en été ... « Alors, vous venez d'où ? Et surtout qu'est-ce que vous faites tout seul sans compagne ? Étonnant » La première question était simple quand à la seconde, cela me surprit quelque peu qu'elle me la pose mais après tout, je n'avais rien à cacher. « Je viens de Californie, San Francisco pour être exact. On va dire que c'est compliqué même si ce serait plus simple d'avouer que je suis seul. Et vous ? » J'avais répondu à ses questions quelques peu personnelles, à elle d'y répondre. « Pardon, vous allez peut-être me trouver un peu trop curieuse... » Elle avait prononcé cela juste avant que je réponde et je n'avais pas pris la peine de répondre. Je m'en fichais un peu. Je n'allais certainement jamais la revoir. J'étais loin de me douter que nous venions de la même université.
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MessageSujet: Re: Listen the music and dance with me. NIVEANE&ISAAC Listen the music and dance with me. NIVEANE&ISAAC EmptyVen 12 Aoû - 11:32

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Man Down by Rihanna
featuring isaac i. harros

Je repensais à ma soudaine sexualité. J'aimais les filles et les garçons, et pourtant je n'arrivais toujours pas à faire comme Cendrillon et trouver chaussure à mon pied. Certes, je n'avais que vingt trois ans je pouvais toujours profiter et encore profiter de ma jeunesse. Mais j'avoue que parfois, la solitude prenait le dessus sur le reste. Parce que après tout, si je collectionnais toutes ces histoires sans lendemain, c'est bien pour une raison. Okay mon vagin était satisfait, mais mon coeur lui demeurait complètement seul. Sans amour. Oh c'était difficile, mais après les histoires qu'il m'était arrivé par correspondance avec Nikolaï mais aussi au lycée, je ne voulais plus entendre parler de relation sérieuse. En quelque sorte, j'étais complètement fâchée avec l'amour. Ce n'était que de ma faute, si je demeurais encore seule aujourd'hui. Bizarrement, cette situation ne me dérangeait pas plus que ça. Au moins, je n'avais pas de coup de fils toutes les deux minutes, ni de tu vas ou tu sors ou avec qui rentre pas trop tard. Ce type de paroles m'agaçaient, je n'aimais pas être en prison lorsqu'il s'agissait de mes sorties personnelles. Pour cette sortie au bar de ce soir, je l'avais décidé par moi-même. C'était ça la liberté. J'affichais un sourire des plus satisfaits lorsque Isaac me tirait de ma rêverie. Il manquait de s'étouffer lorsque j'ai demandé au serveur de nous laisser la bouteille. Quand je buvais de l'alcool, je ne faisais pas dans la dentelle. J'étais une fervente amatrice de whisky et de plus il m'en fallait quelques uns pour me saouler complètement. Je me sentais complètement bien pour le moment. Ce n'était que mon troisième. « Je viens de Californie, San Francisco pour être exact. On va dire que c'est compliqué même si ce serait plus simple d'avouer que je suis seul. Et vous ? » Tiens, je me demandais d'où il venait. Il était plutôt jeune, je me demandais même si il n'était pas à Berkeley sur le campus. Si c'était bien vrai, Isaac était la seule rencontre normale que j'étais en train de faire à Cancun. Après avoir couché avec des tas de filles et de garçons, surtout Keyllan, j'étais fatiguée de toute cette atmosphère de sexe pesant au dessus de ma tête. Au moins, j'étais en plutôt bonne compagnie et je me saoulais au whisky. Idéal pour avoir des souvenirs mémorables de ce Summer Break au Mexique. « J'étudie à Berkeley en médecine. Je viens aussi de Californie. Et ne me parlez pas de solitude je crois que j'en connais un rayon là dessus. » Je sirotais mon whisky en prenant le temps de m'en imprégner tous les arômes. Oh non, je n'avais pas envie de me récolter la pitié des gens, ni même des questions puériles sur ma solitude. J'étais seule, et célibataire et cela me convenait. L'habitude probablement. « Quand on est jeunes, on profite des plaisirs de la vie... » disais-je en regardant Isaac, en lui donnant un sourire. J'avais peut-être justement un peu trop profité à mon goût. Pourtant, je n'étais pas du tout prête à me caser et je n'étais pas prête non plus à arrêter de coucher avec n'importe qui. C'était mon mode de vie, mon choix. « Et au final, regardez moi. Je suis là, seule dans un bar à me saouler au whisky. Enfin, non je ne suis plus seule maintenant. » J'espérais seulement que Isaac ne me trouve pas ennuyante à mourir ou barbante ou je ne sais quel autre mot. Je lui proposais de le resservir, avec un sourire.
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MessageSujet: Re: Listen the music and dance with me. NIVEANE&ISAAC Listen the music and dance with me. NIVEANE&ISAAC EmptySam 20 Aoû - 14:22

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Elle était étrange. Niveane dépassait toutes mes espérances en matière de dévergondage. Je savais que tous les deux pouvions faire de grandes choses. Je le voyais dans son visage quelle n'était pas comme toutes ces autres pétasses blondes avec qui vous n'avez envi de coucher qu'une seule nuit. Elle ressemblait plus à ces personnes seules qui ne savent que faire de leur vie. Je me demandais pourquoi était-elle seule. Il y avait forcément une raison à cela. Une belle blonde n'est jamais seule en général. Peut être son penchant pour les whiskys faisait fuir les hommes. Moi en tout cas cela n'allait certainement pas me faire fuir. N'oublions pas que j'ai envi de me dévergonder ici, à Cancun. Ma vie, je la trouvais platonique depuis quelques temps. Mis à part ces problèmes de riches, il ne se passait rien et j'étais prêt à donner une partie de ma fortune pour avoir une vie un peu plus intéressante. Toute la fin de cette année, je n'ai rien fait qui vaille la peine que l'on s'y arrête. Rien d'exceptionnel en quelques sortes. Vous voulez tout de même des détails ? Bon. Le matin quand je me levais, je me demandais dans quelle salle de bain j'allais me doucher, ensuite j'ouvrais la porte de mon dressing. Celui ci, bien que je ne soit pas une femme, prenait une pièce entière de l'appartement que je possédais à San Francisco. Je mettais donc une demi heure à décider de ce que j'allais porter puisque j'avais le choix, trop de choix. Un jour, j'en étais sur, j'allais arriver énervé chez moi et j'allais mettre dans un carton la plupart de mes vêtements et les vendre je ne sais où. Je n'avais pas besoin d'argent, j'avais besoin que ma vie bouge. Je n'étais même plus intéressé à entrer dans les boutiques de luxe que San Francisco possédait car cela n'était même plus marrant. Ma fortune avait grossit depuis mon arrivée en Californie et donc je ne prenais même plus de plaisir à m'acheter quoi que ce soit. A cela, j'avais pris une décision, dorénavant j'irais au casino. Quoi de mieux pour dilapider une fortune que de jouer au Black Jack, à la roulette ou aux machines à sous. Je me rendis compte que je venais de décider cela sur un coup de tête. Peut être était-ce le whisky qui commençait à me faire faire n'importe quoi ? Peut m'importait, je réparerais les dégâts demain matin. Niveane me sortit de mes pensées. Enfin. Je ne savais même plus ce que je racontais. Je venais de passer à me dévergonder durant quelques jours avec des filles et de l'alcool à vouloir dilapider l'intégralité de ma fortune pour qu'enfin la monotonie de ma vie cesse. J'étais naze. « J'étudie à Berkeley en médecine. Je viens aussi de Californie. Et ne me parlez pas de solitude je crois que j'en connais un rayon là dessus. » A Berkeley ? J'avais bien entendu ? Je n'en revenais pas qu'elle vienne de la même université que moi. Bon, en même temps les élèves de l'université californienne représentaient un pourcentage non négligeable des personnes vivant dans le quartier au vu de la vague qui était arrivée mais tout de même, j'en restai bouche bée. « Berkeley ? C'est pas vrai ? Nous logeons donc dans le même hôtel. On va dire que ma vie n'est pas facile et que moi non plus, d'ailleurs, je ne suis pas quelqu'un de facile. Mon plus fervent allié est le whisky ! » Je levai mon verre en prononçant la fin de ma phrase. Lorsque je lui parlai que nous logions dans le même hôtel, j'eus la vague impression qu'elle me fit dire ce que je n'avais absolument pas dis et ce que je ne me permettrais pas de dire mais peu importe. Je bus une nouvelle gorgée de mon whisky bien frais. « Quand on est jeunes, on profite des plaisirs de la vie... » Elle avait parfaitement raison et cela résumait bien l'état d'esprit dans lequel j'étais. J'avais envi de profiter de ma vie. J'avais déjà vingt six ans et pourtant mon accident me paraissait tellement proche. J'avais l'impression que tout cela s'était passé il y a trois mois alors que cela remontait déjà à huit ans. « Vous avez parfaitement raison. » Niveane poursuivit en parlant de son cas. Je en fus pas d'accord avec ce qu'elle dit. Même si je ne connaissais en rien son histoire, il arrivait à tout le monde d'avoir des passades difficiles dans sa vie. Le tout était de savoir remonter la pente. « Et au final, regardez moi. Je suis là, seule dans un bar à me saouler au whisky. Enfin, non je ne suis plus seule maintenant. » Je lui répondis tranquillement. « Il y a des moments dans la vie plus difficiles que d'autres. Vous verrez, dans quelques temps ça ira mieux, j'en suis sur ... oh oui, je veux bien un nouveau verre. Après tout, je ne suis pas là pour vous regardez boire. » Elle venait juste de me proposer un nouveau verre, ce que j'acceptais avec joie. Je voulais lui montrer que je tenais l'alcool aussi bien qu'elle elle le tenait. Je me rassis confortablement sur mon tabouret et lui proposais « Voulez vous que l'on aille dans un endroit plus calme, un endroit où l'on ne verra pas passer tous ces touristes. » Je lui lançai la dernière phrase avec un franc sourire. Les clients commençaient à arriver en masse et je voulais être sur que nous aurions des places dans un coin tranquille pour mieux discuter.
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MessageSujet: Re: Listen the music and dance with me. NIVEANE&ISAAC Listen the music and dance with me. NIVEANE&ISAAC EmptySam 20 Aoû - 20:14

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Malgré le fait que je devais passer pour une alcoolique déprimée devant Isaac, je me sentais incroyablement bien en cette soirée. Je n'imaginais même pas qu'un inconnu puisse m'apaiser comme cela juste en posant son regard sur moi. Peut-être bien que finalement, j'avais un sérieux problème dans ma tête. Il fallait peut-être que je m'enlève le mot sexe de la bouche. Que j'arrête de regarder les filles et les garçons comme des steaks Charal saignants. C'était compliqué mais je pouvais y arriver. La seule chose qui arrivait à me calmer en fait, c'est lorsque je tombais amoureuse. Mais tomber amoureux, c'est pas comme le bingo quand tu tombes dessus, t'a le gros lot. Pour moi, c'est bien plus compliqué. Déjà, l'amour c'est éphémère. Ça s'en va, ça revient et ça fait mal. Quand tu te fais écrasé ton petit coeur tout mou et tout fragile comme une vulgaire pneu dégonflé, t'a plus trop envie de regonfler le vélo. C'était un peu mon cas depuis quelques années. Je n'avais pas eu une relation sérieuse depuis mon arrivée à Berkeley en fait. Et le fait d'avoir retrouvé mon amour d'enfance, Duma, n'avait pas arrangé la chose. J'avais encore plus envie de fuir les hommes qu'autre chose. Oh bien sur, il m'est arrivé de m'envoyer en l'air avec des Delta comme Hermès-Cador, et pas qu'une fois. Mais aller à Cancun, n'était pas signe de sexe. C'est vrai que notre confrérie avait brillamment battu les Stanfordians... Pour moi, Cancun a été signe de débauche totale. J'ai même été jusqu'à me faire Keyllan dans la piscine de l'hôtel. Tout cela ne me ressemblait absolument pas, mais quand on décide de se lâcher je ne fais pas cela à moitié, dirons nous. Isaac parviendrai-t-il a découvrir qu'en réalité je ne suis qu'une pauvre cheerleader paumée dans sa vie ? Probablement. Déjà une blonde qui se saoule au whisky, il faut dire que c'est loin d'être normal. A part si je faisais partie des Omega or ce n'était pas le cas. Pauvre de moi, j'espérais simplement ne pas le faire fuir. C'est vrai quoi, il est plutôt sympa et charmant. Pour une fois, j'ai pas envie de coucher. Du moins pas ce soir. Si j'avais rencontré Isaac la veille, j'aurai probablement tenté de le mettre dans mon lit pour ensuite ne plus le voir le lendemain. Ça marchait comme ça avec moi, et j'en étais plutôt satisfaite. Jusqu'à aujourd'hui. J'avais décidé de me remettre en question sur ma façon d'agir. A la rentrée, il fallait simplement que je redevienne la Niveane simple que tout le monde connaît, qui agite ses pompons et qui balance ses blagues qui ne veulent rien dire. Ou alors, je reste comme je suis : débauchée, alcoolique. Bonjour la réputation que je peux me faire à Berkeley si je reste comme ça. Peut-être qu'elle est déjà faite. Oh et puis à vrai dire, j'en avais rien à foutre. Je me reconcentrais donc sur mon interlocuteur qui semblait perturbé par la révélation que je venais de lui faire sur ma scolarité. Oui, j'étudie à Berkeley et oui je fais partie de la confrérie responsable de ces vacances de rêve et ? [color=black](b]« Berkeley ? C'est pas vrai ? Nous logeons donc dans le même hôtel. On va dire que ma vie n'est pas facile et que moi non plus, d'ailleurs, je ne suis pas quelqu'un de facile. Mon plus fervent allié est le whisky ! »[/b][/black] D'accord, là j'ai compris. Je venais également d'apprendre que Isaac étudiait à Berkeley aussi. Bon sang, si je l'avais croisé là-bas, c'était peut-être plus facile. Mais sa tête ne me revenait absolument pas, c'était bien dommage. Son annotation sur le whisky me fit sourire. C'est vrai que les hommes amateurs de whisky purs sont souvent des accros. Des femmes accros au whisky pur bizarrement il y en a moins. Ah si, il y a moi. « Vous étudiez à Berkeley vous aussi ? C'est bizarre, votre tête ne me revient absolument pas... Si seulement j'avais su. »Je lui fis un clin d'oeil, avant de reprendre ma phrase. « Il n'est pas seulement question de facilité avec moi, il suffit d'avoir un bon décodeur. » Malheureusement, il n'existe pas encore. Un décodeur oui, tout à fait. Parce que pour comprendre cette pulsion qui me passait à travers la tête, il fallait en faire tout un schéma. J'étais ravie de voir que nous étions sur la même longueur d'onde. C'est fou tout ce qu'on peut découvrir quand on est devant un verre de whisky. Je devrais peut-être faire cela plus souvent, on ne sait jamais. A vingt trois ans, je me sentais plus jeune que jamais mais aussi plus proche de mon rêve que lorsque j'en avais seize. Je comptais bien tout faire pour parvenir à mes fins mais il me restait au moins sept années d'études à Berkeley avant que je puisse enfin exercer. « Il y a des moments dans la vie plus difficiles que d'autres. Vous verrez, dans quelques temps ça ira mieux, j'en suis sur ... oh oui, je veux bien un nouveau verre. Après tout, je ne suis pas là pour vous regardez boire. » Bien sur que la vie était faite de moments plus difficiles que d'autres, il n'allait pas m'apprendre ce que c'était la vie non plus. Mais bien sur, ma remise en question était dans le lot et bien entendu je comptais remédier à cela le plus rapidement possible. « Ne vous inquiétez pas, je suis sur la voie de la guérison. Du moins je le pense. Mais de toute façon, je ne suis pas maniaco-dépressive au moins soyez en sûr. » disais-je en riant. Je tendais la bouteille de whisky vers son verre, pour lui en resservir une autre lampée. Cette soirée promettait d'être forte en alcool, et en confidences. Bizarrement, cela me plaisait bien. « Voulez vous que l'on aille dans un endroit plus calme, un endroit où l'on ne verra pas passer tous ces touristes. » Sa proposition était bien sur très alléchante. J'espérais juste que l'alcool coule à flot, à présent, j'étais bien partie pour me finir une autre bouteille avec lui. Les clients arrivaient par paquet en effet, et le bruit commençait peu à peu à s'installer dans le bar que nous fréquentions. Je terminais mon verre de whisky. « Avec plaisir ! C'est vrai qu'avec un monde pareil, on peut même devenir aphone à force de hurler pour parler. Vous connaissez un endroit tranquille, à l'abri des regards peut-être ? » Je le regardais avec insistance. Non, ma vieille, arrête de le regarder comme si t'allais le bouffer, t'es pas crédible. Ma phrase se concluait seulement par un sourire étincelant, et mes yeux qui dévoraient simplement les siens. Passer la soirée avec Isaac n'était finalement pas une mauvaise chose dans le fond. Je m'attendais à remettre les assiettes sur la table avec mes vieux démons et partir dans les toilettes avec un garçon du coin. Cette soirée était tout à fait différente. Cela m'enchantait réellement.
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MessageSujet: Re: Listen the music and dance with me. NIVEANE&ISAAC Listen the music and dance with me. NIVEANE&ISAAC EmptyMer 24 Aoû - 11:19

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Je n'arrivais pas à comprendre ce que je ressentais pour cette femme que je connaissais depuis seulement un quart d'heure. Elle avait quelque chose de troublant. Derrière sa longue chevelure blonde j'arrivais à percevoir un caractère très complexe et une vie assez mouvementée. Au vu de ses paroles, j'étais à peu près certain qu'elle avait vécut des choses pas faciles ces derniers temps mais dans quel domaine, je l'ignorais encore. Toujours est-il que pourrait noyer ses chagrins elle avait choisit le whisky et je la comprenais. Cet alcool peut être un fervent allié dans la lutte pour l'anéantissement des mauvais souvenirs. Attention à ne toutefois pas en abuser, je n'ai pas envi de me retrouver à parler avec une alcoolique surtout que j'étais sur qu'elle n'étais pas insensible à mes charmes. Loin de là le plaisir de me vanter mais elle me regardait, que dis-je, elle me dévorait, en ce moment même, des yeux et même si je ne lui avouerais certainement jamais, elle était très loin d'être moche et qui sait ce qui pourrait se passer à la suite de cette soirée qui s'annonçait bien arrosée. Vous l'aurez sans doute compris, je suis à Cancun pour me dévergonder un peu. Je veux du changement, donc. J'avais commencé, à mon arrivée au Mexique, par Clio ma colocataire. Je la connaissais depuis quelques temps déjà et on ne pouvait pas dire que j'avais été très courtois avec elle lors de nos précédentes rencontres mais peut m'importait j'avais envi de faire ce que je faisais toujours en sa présence : lui en mettre plein la vue. Oui, montrer mon argent à tout va je ne le faisais que devant elle et mes camarades Epsilon c'est vous dire quel privilège elle avait. Cependant, je savais qu'elle détestait cela. Je n'ai toujours pas compris comment elle pouvait encore m'adresser la parole après tout ce que je lui avais fait subir comme humiliation. Dans une énième envie de dévoiler ma fortune, je lui avait proposé d'aller faire une virée dans les boutiques de luxe de Cancun. Premier arrêt : Tom Ford. Achetant quelques vêtements que je ne porterais peut être jamais, j'étais tombé de plusieurs milliers d'étages lorsque je l'avais vu se diriger vers le rayon femme et acheter de nombreux articles que je croyais inabordable pour elle. J'étais resté sidéré, je n'avais su quoi dire. Jamais ô grand jamais je n'aurais imaginé cela. C'était peut être pour cela qu'elle était chez les Thêta d'ailleurs. Mais je n'avais pas eu envi de me laisser marcher dessus comme cela alors j'avais louer une sorte de mini yacht qui nous avait emmené en ballade autour de la ville, passant par de magnifique criques. Elle avait cru quoi ? Qu'elle pouvait être plus dépensière que moi ? Jamais je ne me serais fais humilié de cette manière par cette Thêta de bas étage. Mais ce n'était que le début. J'avais envi de faire plus, de m'amuser encore plus. C'était sûrement la raison de ma présence dans ce bar. J'aimais l'alcool et j'avais envi d'utiliser ce trait de caractère. J'étais donc tombé de haut lorsque j'appris que nous avions plus que l'alcool en commun avec Niveane. Elle venait de Berkeley. C'était très étrange, je ne l'avais jamais croisée mais au vu de la taille de l'université, je peux être excusé de ce manque d'attention. Je commençai à rougir lorsque je pensai qu'elle m'avait, elle, remarqué depuis longtemps. Je fus ravi d'apprendre dans sa phrase suivant qu'elle non plus ne me connaissait pas. « Vous étudiez à Berkeley vous aussi ? C'est bizarre, votre tête ne me revient absolument pas... Si seulement j'avais su. Il n'est pas seulement question de facilité avec moi, il suffit d'avoir un bon décodeur. » Je lui répondis naturellement. « Je ne vous ait jamais vu non plus à Berkeley, c'est d'ailleurs bien dommage. » Je lui renvoyai un clin d’œil complice. Ça allait être la soirée grand déballage de vie, je le sentais bien. Nous allions nous raconter nos vies de A à Z car étrangement, une confiance mutuelle s'était installée, enfin ... j'en avais l'impression. « Ne vous inquiétez pas, je suis sur la voie de la guérison. Du moins je le pense. Mais de toute façon, je ne suis pas maniaco-dépressive au moins soyez en sûr. » Tant mieux si elle était sur la voie de la guérison, on ne peut pas éternellement rester une belle femme affalée devant son verre de whisky, ce serait un véritable gâchis sinon. Je ne savais quoi répondre à cela car je ne savais pas la cause de tous ses maux. Peut être était-ce une rupture amoureuse ou un problème financier, je ne savais pas. A savoir que si c'était la seconde solution, je ne partirais pas. Du moins pas ce soir car je crois que j'aurais même été capable de passer la soirée avec mon chauffeur c'est vous dire ! « Si ce n'est pas indiscret, pourquoi êtes vous devant ce verre plutôt qu'avec vos amis. » La curiosité ne faisait pas forcément parti de mon caractère mais j'avais bizarrement envi d'en savoir plus. Un endroit plus calme, de la tranquillité, voilà de quoi nous avions besoin. Je lui proposais donc de changer d'endroit. « Avec plaisir ! C'est vrai qu'avec un monde pareil, on peut même devenir aphone à force de hurler pour parler. Vous connaissez un endroit tranquille, à l'abri des regards peut-être ? » Ce bar était fait comme les bars américains, avec des sortes de petits salons au fond de la pièce, équipés de canapé et d'un rideau que l'on pouvait tirer à notre guise. C'était l'endroit parfait. D'ailleurs, j'en apercevais un, qui était libre mais que si nous ne bougions pas rapidement, il allait être pris. « Je vous propose ce canapé, là bas. Nous y serons bien plus tranquilles qu'ici. » Je mis mon doigt dans la direction de l'endroit que je voulais lui montrer.
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MessageSujet: Re: Listen the music and dance with me. NIVEANE&ISAAC Listen the music and dance with me. NIVEANE&ISAAC EmptySam 27 Aoû - 17:10

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there is a place where i don't feel alone, it with you
Man Down by Rihanna
featuring isaac i. harros

Je n’avais pas vraiment l’habitude de déballer ma vie comme ça, à un inconnu. Mais Isaac me semblait quelqu’un d’extrêmement posé et quelqu’un de confiance. Pourtant, cela ne faisait que un seul petit quart d’heure que nous discutions tous les deux, mais aussi plusieurs verres de whisky je devais le dire. Lorsque je sentais son regard se poser sur moi, j’étais troublée. Déjà par la couleur magnifique de ses yeux, mais tout simplement par son visage lui-même. C’était peut-être l’effet de l’alcool qui me faisait cela, je n’en savais rien. Le whisky était ma boisson alcoolisée préférée. Tout simplement parce que avec lui, je pouvais oublier toutes les conneries que je faisais sans arrêt mais aussi m’amuser un peu plus qu’à la normale. Je ne comptais même plus les verres que j’avais ingurgités. J’en avais assez de toujours contrôler ce que je faisais. Après tout, j’étais maîtresse de mon corps et j’en faisais ce que je voulais. Mais parfois, il fallait tirer la sonnette d’alarme. Je ne savais pas si j’allais le faire ce soir mais là, j’étais dans un drôle d’état. Si j’avais été seule, je serai probablement dans les toilettes de ce bar avec un garçon. Soi parce que je l’ai attrapé bien comme il le fallait. Soi parce que je me suis laissée tentée. Isaac était là maintenant, mais je n’avais aucune envie de faire quoi que ce soir à part boire. Je devais probablement faire pitié mais je ne faisais que ça depuis maintenant les quelques semaines où j’étais à Cancun. Boire, baiser. Un peu de shopping histoire de dépenser du fric. Et ça recommençait. C’était un véritable cercle vicieux. L’hôtel mettait tout à notre disposition pour que ces vacances tournent à la débauche totale. J’assumais entièrement ce que je faisais du début à la fin. Après tous ces mois de célibat, j’en avais eu pour mon compte avec les deux sexes opposés. Je n’avais plus qu’à faire imploser mon foie pour que la mission soit accomplie. Encore heureux que je savais m’arrêter lorsqu’il fallait pour éviter quand même de friser le coma. J’aurai pu faire une bonne omega en y repensant. Mais les rouges, c’était toute ma vie. Je me demandais pourquoi je n’avais pas vu Isaac avant. Mais bon, vu la grandeur de notre université commune, les excuses étaient bonnes. Malgré tout, je regrettais quand même. Peut-être qu’il m’aurait apaisé. Ou alors peut-être qu’il allait me prendre pour une de ces filles faciles de pompom-girls. Je n’étais pas du tout comme ça d’habitude, et je devais avouer que cela me perturbais. J’avais l’impression de me retrouver au lycée. Là oui, j’aurai pu dire que j’étais une fille facile, une croqueuse et voleuse de mec ou de fille. Je pensais m’être assagie avec le temps, mais je remarquais très bien que à Cancun, ville chaude du Mexique, mes vieux démons lycéens me rattrapaient bien plus que je ne le pensais. « Je ne vous ait jamais vu non plus à Berkeley, c'est d'ailleurs bien dommage. » Je fus quand même surprise de sa réponse. Qui sait, Isaac aurait peut-être pu me prendre pour une étudiante quelconque. Peut-être même une étudiante qui n’était absolument pas à son goût. Son clin d’œil me donnait un frisson agréable. Je sentais bien la soirée confidences, racontage de vie même si on ne se connaissait pas. Mais cette soudaine confiance que j’accordais à ce garçon que je ne connaissais depuis à peine quinze minutes, cela me troublait. Et puis j’avais besoin de parler. Oh non, pas de parler à un psy. Mais à quelqu’un qui pouvait au moins partager un point de vue externe. Ouais bon, c’est pareil un psy. Mais je n’allais pas me faire consulter pour une connerie pareille. « Si ce n'est pas indiscret, pourquoi êtes vous devant ce verre plutôt qu'avec vos amis. » C’est vrai ça, pourquoi je n’étais pas avec eux ? Parce que probablement ils sont en train de faire ce que je faisais en arrivant ici. Et puis ce soir, j’avais besoin de voir autre chose. « Le verre de whisky ne vous juge pas, le verre de whisky se laisse faire… Et j’avais besoin de voir autre chose que l’hôtel où nous vivons en ce moment. » C’est vrai ça c’était toujours la même rengaine dans ce foutu hôtel. A part boire des cocktails fruités, matter les beaux serveurs et bronzer autour de la piscine il n’y avait pas grand-chose à faire à part tester la literie du coin. « Je vous propose ce canapé, là bas. Nous y serons bien plus tranquilles qu'ici. » En effet, si nous ne bougions pas les fesses d’ici quelques secondes ce canapé libre allait être prit. J’ai pris Isaac par le bras d’une main et mon verre plein de l’autre pour me diriger vers le canapé. Le chemin fut scabreux vu la quantité de whisky que j’avais déjà avalé mais nous étions arrivés sans problème à destination. Je m’affalais sur le canapé, soupirant avant de prendre une gorgée de whisky. Le serveur mexicain qui nous avait servi tout à l’heure avait parfaitement compris qu’il fallait nous laisser deux autres bouteilles de Jack Daniels ainsi que plusieurs seaux avec des glaçons bien frais à l’intérieur. Je lui donnais un joli pourboire de cent dollars pour qu’il puisse déguerpir. Après que le serveur soit parti, je tirais le grand rideau qui était autour du canapé. Là, j’avais l’impression que nous étions vraiment seuls. Bizarrement, j’oubliais même la musique assourdissante qui résonnait à côté des canapés. Nous étions seuls, et le premier qui allait s’amuser à ouvrir le rideau allait être bien reçu. Surtout quand j’avais déjà plusieurs whiskys dans l’estomac. Mon impulsivité se chargera du reste. Je me mettais donc face à mon compagnon d’un soir, le coude posé sur le haut du canapé, ma main tenant ma tête. J’admirais sa jolie frimousse tout en restant quand même retenue, dans mes expressions. Après avoir bu une autre gorgée de whisky, notre discussion pouvait donc bel et bien continuer. « Et vous, dites-moi. Pourquoi êtes-vous tout seul ce soir ? Qu’est-ce qui vous a poussé à venir tenir compagnie à un verre de whisky plutôt qu’avec vos amis ? » Après tout, j’avais le droit de lui poser ce genre de question puisqu’il m’avait posé la même. J’attendais donc sa réponse en dévorant le jeune homme des yeux. J’ignorais si sa façon de me regarder était la même. J’ignorais même ce qu’il pensait de moi. Mais je ne me laissais pas de me plonger dans son regard bleu océan, qui me transportait ailleurs que dans le pays de la débauche totale. Rarement, je n’avais vu des yeux aussi beaux que les siens. Je baissais les yeux, observant mon verre de whisky avec une soudaine tendresse. Grâce à lui, j’avais rencontré un garçon plutôt charmant ce soir.
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MessageSujet: Re: Listen the music and dance with me. NIVEANE&ISAAC Listen the music and dance with me. NIVEANE&ISAAC EmptyLun 29 Aoû - 14:08

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J'étais venu à Cancun pour me débaucher et je ne savais pas si j'y étais arrivé. Faisons un rapide bilan. La débauche, en gros, ça veut dire sexe et alcool. Niveau alcool, j'étais au point. Presque tous les soirs je finit presque raide mort dans ma chambre d'hôtel mais ce qui ne me plait pas c'est qu'il n'y a que moi pour voir l'état dans lequel je me trouve. J'ai couché avec pas mal de filles ces derniers temps, certes, mais j'en veux encore plus. Je ne suis pas rassasié des présences féminines. Niveane serait-elle la prochaine ? Je n'en sais rien mais en tout cas cela ne serait pas de refus. Cependant, quelque chose me retenait ce soir et je ne savais quoi. Mon cerveau me disait de ne pas céder à la tentation. Peut être était-ce parce que je voyais que ce n'était pas ce que Niveane avait envie de faire ce soir. Mais de toutes façons, je n'étais pas pressé et puis si il fallait qu'on en vienne à une soirée confidence je n'étais absolument pas contre. J'éprouvais envers la blonde une sorte de confiance sans limite et je ne savais absolument pas d'où cela me venait. J'avais l'impression que je le connaissais depuis des lustres, que nous étions amis bien avant notre conversation de ce soir alors qu'il n'en était évidemment rien. Je la sentais perdue, quelque chose n'allait pas. Elle était sans doute venue faire quelque chose de bien précis à Cancun, comme moi, mais cela avait échoué, comme moi ... Même si j'avais, littéralement,fait ce que je devais faire, il fallait que je me rende à l'évidence, je ne serais jamais un Omega. Je suis condamné à rester ce petit bourge, un peu coincé, pour qui la débauche n'est pas son truc. Mais qu'était venu faire Niveane à Cancun ? Ça je n'en savais rien mais elle n'était pas heureuse. Encore une chose qui se lit sur son visage. Même si cela me fait de la compagnie, ce n'est pas normale qu'une aussi belle femme passe la soirée devant un verre de whisky, seule ... à moins qu'elle ne soit alcoolique ce que je n'espérais pas. C'est pourquoi je lui posais directement la question. Oui, je pouvais parfois être du genre curieux mais pas fouineur pour autant. Je sentais la confiance mutuelle que nous avions l'un pour l'autre et c'était la seule chose qui m'avait poussé à lui poser la question. « Le verre de whisky ne vous juge pas, le verre de whisky se laisse faire… Et j’avais besoin de voir autre chose que l’hôtel où nous vivons en ce moment. » Je la comprenais par rapport à ses propos sur l'hôtel. Je n'y passais pas beaucoup de temps ces temps si car j'avais d'autres chats à fouetter. Et puis, un Epsilon doit se faire remarquer et ce n'est pas en restant cloitrer dans un immeuble que cela va arriver. « Dois-je comprendre que certaines personnes ont été incorrectes avec vous ? C'est vrai que cet hôtel est bien joli, mais on en a vite fait le tour. Piscine, bar, salle de sport et chambre et vous vous ennuyez vite. » Peut être devenais-je trop indiscret ? J'étais sur qu'elle me remettrait à ma place si c'était le cas et je cela n'aurait pas été très grave car effectivement peut être que je lui posais des questions trop personnelles mais je ne pouvais m'en empêcher. J'avais une cruelle envie d'en savoir plus sur elle, sur sa vie en Californie, sur ce qu'elle faisait habituellement ... C'était pour cela que, voyant que le bar commençait à se remplir, j'avais décidé de lui proposer de rejoindre un canapé à l'abri des regards. L'espace autour du canapé devenait un lieu presque intime lorsqu'on fermait le rideau autour. Elle accepta à ma plus grande joie. Nous allions pouvoir enfin discuter tranquillement, à l'abri des regards. Elle me prit par le bras et nous allâmes nous assoir sur le canapé. Le serveur nous laissa deux nouvelles bouteilles d'alcool et Niveane lui donna un joli pourboire. Cette dernière action de sa part montrait qu'elle n'était pas pauvre et ça me fit sourire car j'étais heureux. J'aime l'argent et j'aime les personnes qui en ont. Je me resservis en alcool et en bus une nouvelle gorgée avant d'admirer le visage de la belle blonde. Enfin ... enfin nous étions seuls pour parler de nos vies respectives. Je prévoyais déjà d'en faire une habitude de nos petits rendez vous comme celui ci car il faut l'avouer, cela m'était bien agréable. A ma grande surprise, elle me retourna la question que je lui avais posée quelques minutes auparavant et, au départ, je ne sus quoi répondre. « Et vous, dites-moi. Pourquoi êtes-vous tout seul ce soir ? Qu’est-ce qui vous a poussé à venir tenir compagnie à un verre de whisky plutôt qu’avec vos amis ? » J'aurais pu être sur un yacht, avec tous mes Epsilon préférés mais bon le champagne me saoulait. Je voulais monter un peu dans les degrés d'alcool. « Disons qu'ils me pardonneront si je ne les suis pas pour une soirée. Les soirées mondaines c'est justement à ça que je voulais échapper en venant à Cancun ... » A présent je la dévorais des yeux. Lorsque je m'en rendis compte, je repris le verre que j'avais posé sur la table et je me rassis correctement sur le canapé. Je n'avais pas du tout envie qu'elle voit qu'elle m'intriguait mais j'avais malheureusement l'impression qu'elle s'en était déjà aperçue.
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