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| Sujet: Re: What did you tell him ? Dim 19 Juin - 20:24 | |
| Quoi ? Fixant la jeune femme, il se demandait s’il avait bien comprit. Comment ça ils n’avaient plus rien à se dire ? Non ! Fronçant les sourcils aux propos de la jeune femme, il savait que la retenir ne servirait à rien. Il savait qu’il n’arriverait pas à faire d’efforts envers Edward et il savait que retenir Maria pour lui dire le contraire serait lui mentir. La regardant partir, il resta assit sur sa chaise. Fixant la porte qui était désormais fermé et faisait comprendre à Andrew qu’il venait de perdre sa meilleure amie, il soupira. Se levant de la chaise, il alla dans la chambre. S’allongeant sur le lit, il fixa le plafond. Il ne savait pas quoi penser de tout ça. Il ne voulait pas faire d’efforts envers Edward. Pas après tout ce qu’ils s’étaient dit. Il ne voulait plus jamais avoir à faire à cet homme. Seulement il savait à quel point Maria allait lui manquer et c’était ça qui lui faisait mal. Continuant de fixer le plafond, il sentit une larme couler le long de sa joue. Passant sa main dessus, il l’essuya. La douleur, c’était la douleur physique qui le rendait faible. Il savait que même s’il essayait de s’en convaincre, ça n’était pas la vérité. C’était bel et bien le départ de Maria qui le rendait ainsi. Attrapant son portable qui était dans la poche de son pantalon, il alla dans son répertoire et composa un numéro qu’il connaissait bien.
Bonjour docteur, c’est Andrew Holden.
Se passant une main sur le visage, il essaya de se reprendre.
Je vais avoir besoin d’un rendez-vous plus tôt que prévu.
Finissant par raccrocher, Andrew fixa à nouveau le plafond. Ca n’était pas son médecin traitant qu’il venait d’appeler. Non, c’était son psy. Cette personne qui le suivait depuis des années et qui connaissait tout sur lui. Laissant son portable glisser de sa main au lit, il soupira doucement. Il avait besoin de parler et une séance chez son psy ne lui ferait pas de mal. Il n’avait envie de parler à personne d’autre aujourd’hui et il savait que le dire à Cheyenne serait dur, mais il allait devoir à un moment ou à un autre lui dire la vérité. Mais pas tout de suite, pas aujourd’hui. Aujourd’hui, il ne parlerait pas. Aujourd’hui, il resterait simplement allongé sur ce lit, à fixer un plafond qui ne pourrait l’aider en rie, mais qui au moins ne lui crierait pas dessus et qui ne le jugerait pas. Andrew n’avait besoin de rien d’autre. Du silence et encore du silence. FIN |
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