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HERMES-CADOR & DUMA Ϟ Don't let me go.

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MessageSujet: HERMES-CADOR & DUMA Ϟ Don't let me go. HERMES-CADOR & DUMA Ϟ  Don't let me go.  EmptyJeu 30 Juin - 20:36

HERMES-CADOR & DUMA Ϟ  Don't let me go.  2llcygo HERMES-CADOR & DUMA Ϟ  Don't let me go.  2cde5qr HERMES-CADOR & DUMA Ϟ  Don't let me go.  1g1wt2
Keyllan & Stiyzanna ♥ Don't let me go
Some things we don't talk about, better do without and just hold a smile.Falling in and out of love ashamed and proud of, together all the while. You can never say never while we don't know when. But time and time again younger now than we were before. THE FRAY - NEVER SAY NEVER .

« Augusto Pelizza Da Volpedo voulez-vous prendre comme épouse Stiyzanna Hilary Calypso Paris Chanel Duma ? » Les yeux dans les yeux, le moment tant redouté était bel et bien arrivé. Le fameux mariage arrangé Duma/Pelizza Da Volpedo. Si nous avions réussi à repousser la date fatidique durant de nombreuses années, nos excuses – plus absurdes les unes que les autres, il fallait l’avouer- n’avaient plus tenue la route. Il est, désormais, loin le temps où Gusto et moi avons passé un deal avec Satan et Lucifer. Les « on accepte ce cadeau de mariage contre le repoussement de celui-ci » n’existaient plus. Il fallait s’y résoudre, nous avions perdu la partie contre nos parents. Tous les regards, ainsi que toutes les caméras – oui, le mariage de Kate & William n’était rien comparé à celui des plus grandes et puissantes familles Italienne et Russe- étaient braqués sur Gusto, attendant impatiemment sa réponse. «  Oui, je le veux ! »Mon dieu! Pourquoi avait-il prononcé ces trois lettres, ce mot magique ? Si Gusto, himself, se pliait aux règles de nos familles, c’est que tout était vraiment perdu. L’italien était le rebelle de service en ce qui concernait notre foutu « mariage », toujours prêt à imaginer des plans tordus et infaillibles alors que moi, peureuse dans l’âme, j’acceptai – presque- tous les délires de ma mère sans oser broncher. Sauf lorsqu’elle avait parlé de ses petits-enfants, ça non merci ! Je fixai l’epsilon et compris qu’il n’y avait plus aucun moyen de s’échapper, que nous allions être condamné à vivre heureux et ensemble jusqu’à la fin des temps. Le prête se tourna alors vers moi, me posant l’ultime question, celle qui allait clore ce mariage. « Stiyzanna Hilary Calypso Paris Chanel Duma voulez-vous prendre comme époux Augusto Pelizza Da Volpedo ? » Mon cœur battait à vive allure, tout se jouait maintenant, notre destin était entre mes mains. Bien trop de pression pour une petite brunette comme moi. Je soupirai tout en fixant Gusto, me disant que c’était ma dernière seconde en tant que simple « Duma ». Ma bouche s’ouvrit au ralenti, espérant un miracle de dieu..

BOUM BOUM BOUM ; je me levai telle une hystérique de mon lit cherchant à comprendre ce qui avait bien pu se passer. Ma robe blanche Vera Wang s’était transformée en nuisette rose pâle et les milliers d’invités avaient disparu de la circulation. Le miracle de dieu s’était-il produit ou tout ceci n’avait été qu’un stupide cauchemar ? Reprenant mes esprits peu à peu, j’en déduisis que la deuxième hypothèse semblait être la bonne. Soulagée, je passai ma main dans mes cheveux m’apprêtant à reprendre ma nuit, essayant cette fois de faire de beaux rêves. BOUM BOUM BOUM. Là, c’était carrément flippant ! Quelqu’un tambourinait sur la porte d’entrée et vue la force, la possibilité que ce soit Jack était plus que minime. Cette blondie, elle n’était jamais là quand j’en avais besoin. Des tonnes de films plus gores les uns que les autres passèrent dans ma tête. Et si c’était un violeur ? Non, je devais m’y résoudre, ce genre de chose n’arrive jamais deux fois. Un voleur ? Le bâtiment des epsilons était de loin le plus luxueux mais aussi le plus sécurisé, personne de l’extérieur ne pouvait s’y infiltrer, parole d’Epsilon ! BOUM BOUM BOUM. Mon backberry dans une main, le numéro de Gusto affiché, il suffisait d’un simple geste pour effectuer l’appel. Comme si ce n’était pas suffisant, je fis un détour par la cuisine cherchant un couteau, un petit je vous rassure. Si j’étais filmé à cet instant précis, une psychopathe ressemblerait à quelqu’un de normal face à moi. BOUM BOUM BOUM. Ca y est, il était temps de prendre mon courage à deux mains et d’aller affronter ma peur en tant que grande courageuse. Visez l’ironie. J’expirai et inspirai une dernière fois tout en avançant – à reculons- vers la porte d’entrée. La main sur la poignée, mon cœur battant à du deux-cent à l’heure, je me croyais dans un véritable film d’horreur, dans ma tête, je m’apprêtai à affronter le grand méchant Scream. BOUM BOUM BOUM. Et paf, j’ouvris d’un coup la porte ne pouvant m’empêcher de pousser un cri aigu «  HAAAAAAAAAAA ! » . Je ré-ouvris mes yeux, s’étant automatiquement fermés suite à mon cri. Et là surprise, monsieur Hermès-Cador sur mon palier ! « Oh t’es con Keyllan, tu m’as fait une de ces peurs ! Je m’apprêtais à te tuer là ! » Affirmais-je tout en lui montrant l’espèce de mini couteau dans ma main droite. « Tu comptes bousiller ma porte encore longtemps ou tu veux rentrer dans la sublime demeure Rosebury-Baxter/Duma ? » Soulagée en voyant que ce n’était pas un psychopathe meurtrier à mes trousses, je me déplaçai sur le côté afin qu’il puisse s’introduire dans l’appartement. Refermant la porte à double tour, je continuai sur la lancée de mon petit monologue. « Au fait, je peux savoir ce que Keyllan Hermès-Cador fait chez moi à 4 heure du matin ?! » Je lui envoyai mon plus beau sourire. Question existentielle bonjour !
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MessageSujet: Re: HERMES-CADOR & DUMA Ϟ Don't let me go. HERMES-CADOR & DUMA Ϟ  Don't let me go.  EmptySam 2 Juil - 0:36

HERMES-CADOR & DUMA Ϟ  Don't let me go.  Tumblr_lfo91wvte31qbvz7jo1_500

Stiyzanna & Keyllan ♥ Don't let me go

So many girls in here, where do I begin? I seen this one, I’m bout to go in. Then she said, I’m here with my friends. She got me thinking, that’s when I said. Dans la boîte de nuit, la musique allait hyper fort et la fête battait son plein. La chanson du DJ, btw mon compatriote, David Guetta en featuring avec Nicki Minaj et Flo Rida résonnait dans la boîte de nuit. Je devais déja être à ma deuxième bière et je m'étais laissé aller à danser avec Alice. Alice Daniels, la petite soeur d'Ethan, un de mes bons potes. C'était ma partenaire préférée de fête, lorsqu'aucun de mes potes mâles n'étaient libres. Et puis même, la jolie Omega était bien plus marrante que les mecs, elles se prenaient pas la tête, elle buvait au moins autant que moi et puis on s'éclatait bien ensemble. On essayait de venir assez souvent s'éclater à deux en boîte de nuit. Il y a encore quelques moins, on n'était un peu la roue de secours de l'autre lorsque celui ci ne trouvait pas chaussure à son pied. Mais le sexe pourrait gacher cette belle amitié et j'avais préféré qu'on soit juste amis. Oui, ca m'arrive de pas penser avec le cerveau du bas par moments. Rares, mais par moments tout de même. Puis, niveau histoires compliquées, j'avais déja pas mal à faire avec Niveane, Rowan et Fransesca entre autres. Alice quitta la fête prématurément, elle devait aller voir je ne sais qui et après tout je m'en foutais un peu J'attendais avec elle un taxi et re rentrait dans la boîte. J'accostais deux demoiselles avec qui je partageais un verre. Puis deux. Puis trois. Il devait être deux heures et demie du matin, peut être trois heure lorsque je décidais de quitter la boîte et de rentrer dormir un petit peu. quoi que j'avais pas envie de dormir là tout de suite. Je regardais on portable, qui me paraissait légérement flou. En regardant ma liste de contacts, je vis rouler l'écran tactile de mon iPhone ce qui me fit rire bêtement et qui montrait mon fort taux d'alcoolémie et le portable s'arrête sur Stiyzanna. C'est le hasard ou un signe du destin ? Mes cinq ou six verres de trop me dirent que c'était un signe du destin.
Je marchais pas vraiment très droit dans la rue, et je savais pas vraiment où j'allais. Je savais où je voulais aller, dans l'appartement de mademoiselle Duma mais j'allais où le vent me portait. Après avoir erré dans les rues de San Fransisco en titubant pendant environ une demie heure tout en fumant une cigarette, j'arrivais en face de l'université de Berkeley. WOW mais je prends mes cours là bas, c'est fou comme le monde est petit. Petit comme mon intelligence lorsque je suis bourré. J'arrivais donc devant le bâtiment de la confrérie epsilon, c'est à dire le plus luxueux et le plus sécurisé de toute Berkeley. J'arrivais tout de même à y rentrer. Comment j'ai fait ? J'en ai aucune idée c'est fou comme je sais pas comment on m'a laissé entrer. Peut être avais je utilisé mes techniques de ninja ? Naaaaaaaaaaaaaaaah. J'arrivais donc jusqu'à l'appartement de mam'zelle Duma et frappait à la porte. Je pense que je me rendais pas bien compte qu'il était près de quatre heures du matin. Seulement ?! Ouais seulement mais à cette heure là, les gens normaux et bien ils sont en train de dormir normalement. Mais mon cerveau était paralysé par l'alcool surement et je frappais donc encore trois ou quatre fois à sa porte. Jusqu'au moment où elle vint m'ouvrir en laissant un cri aigu. Je ne pus m'empêcher de faire la même chose tant le mec bourré que j'étais à ce moment là trouvait ça drôle. HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !! Elle affirma quelques instants plus tard après m'avoir reconnu que je lui avais fait la peur de sa vie et qu'elle était à deux doigts de me planter le petit couteau qu'elle avait dans la main. Merde je ferait peut être mieux de partir. Je pensais pas que Stiyz' était psychopathe. Mais c'est qu'elle était vraiment très belle et cette petite nuisette rose me rendait pas indifférent... Elle me demanda, en placant tout de même un petit sarcasme, si je désirais rentrer. Il est quatre heures du matin, je pense pas que ca soit une bonne idée que j'aille réveiller Estevan à moins d'avoir envie de me faire tuer et cette fois çi pour de bon. Elle se recula légérement et me laissa entrer, avant de fermer à double tour. Je repérais la fenêtre au cas où ses envies meurtrières lui reprenaient tout d'un coup. Ce que je faisais chez elle à quatre heures du matin ? C'était vraiment une très bonne question mademoiselle Duma mais je crains que je n'ai pas la réponse. Heuu... ma ... ma joliiiiiiiiiie Stiyzannanna..Stiyz, euh j'avais pas vraiment vu l'heure. Mon téléphone était un peuuuuu flou alors moi j'ai lu vingt trois heure set pas trois heures. je susi con hein ? Je suis un peti...euh je suis désoléé de t'avoir réveillé. En fait je jouais avec mon téléphone et hop mon carnets d'adresse descend et tombe sur toi, donc je me suis dit que c'était un signe... C'en était un nou pas ?
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MessageSujet: Re: HERMES-CADOR & DUMA Ϟ Don't let me go. HERMES-CADOR & DUMA Ϟ  Don't let me go.  EmptyVen 8 Juil - 16:05



HERMES-CADOR & DUMA Ϟ  Don't let me go.  2625h6g
STIEYLLAN « Chest to chest, nose to nose, palm to palm we were always just that close. Wrist to wrist, toe to toe, lips that felt just like the inside of a rose. So how come when I reach out my fingers it feels like more than distance between us. In this California king bed we're ten thousand miles apart. I bet California wishing on these stars for your heart for me my California king »


« Heuu... ma ... ma joliiiiiiiiiie Stiyzannanna..Stiyz, euh j'avais pas vraiment vu l'heure. Mon téléphone était un peuuuuu flou alors moi j'ai lu vingt trois heure set pas trois heures. je suis con hein ? Je suis un peti...euh je suis désoléé de t'avoir réveillé. En fait je jouais avec mon téléphone et hop mon carnets d'adresse descend et tombe sur toi, donc je me suis dit que c'était un signe... C'en était un nou pas ? » Niah ? Oui, ce fut ma première réaction, tout en fronçant les sourcils, en entendant son petit monologue beaucoup plus long que mon interrogatoire. Depuis quand Keyllan avait-il un débit aussi rapide de paroles ? Et surtout, c’était quoi cette histoire de signe ? « Oulaaaa » lâchai-je, essayant tant bien que de mal d’analyser ses paroles et surtout de les comprendre une à une. J’étais loin d’être blonde, mais à quatre heures du matin, mon cerveau n’était pas au meilleur de sa forme, comprenez-moi. Trop stupide fille, il est bourré ! Et oui, j’avais bel et bien monsieur Hermès-Cador en plein milieu de la nuit, complètement ivre dans mon appartement. Great ! Ces choses là, c’est toujours à moi qu’elles doivent arriver ! Son téléphone était un peu flou ? Tu m’étonnes. Je soupirai, passant ma main dans mes cheveux, cherchant une solution .introuvable. Il fallait faire avec, il n’allait pas dessaouler en deux minutes, mission carrément impossible. Je le fixai durant quelques instants sans dire le moindre mot, sois gentille Stiyz, sois gentille. « Oui t’es con et en plus de ça t’es bourré ! » annonçai-je tout en tournant des yeux, preuve de mon exaspération. Je n’étais pas du genre « mean bitch », écrasant tout sur mon passage ayant comme plus grande qualité «  la méchanceté ». J’étais loin d’être comme ça mais avouez qu’être réveillée dans de telles circonstances, ça ne vous donne pas envie de sauter au plafond, bien au contraire. Ca y est, je culpabilisai déjà de ne pas avoir été tendre avec lui, l’insultant même de con. Pourquoi ne pouvais-je pas être comme toutes les filles normales, me préoccupant que de ma petite personne tout en n’ayant carrément rien à faire des autres. Raté. J’étais la wonderwoman des temps modernes, cherchant à sauver tout et n’importe quoi, même les cas les plus critiques. Stiyzanna Duma ou l’ange tombé du ciel (a). Mon cas portait le doux et parfait nom de Keyllan Hermès-Cador, de loin mon cas le plus beau et le plus parfait il fallait bien l’avouer ! Je laissai échapper un minuscule rire en repensant à cette histoire de signe du destin, minuscule je dis bien, mon calme n’était pas totalement revenu. Destin ou pas, le delta pouvait s’avérer chanceux que son pseudo signe l’ait emmené tout droit dans mon appartement et non pas chez un psychopathe ou un dealer ou bien encore, chez une de ses groupies voulant le violer à tout prix – oui oui, ça existe- ! « Depuis quand tu crois aux signes toi ?! » depuis que je suis bourré madame. Question stupide, la réponse allait l’être tout autant, surtout que je la connaissais déjà, à moins que monsieur Hermès-Cador se révèle être un grand superstitieux de service, facette de sa personnalité que je ne connaissais pas. « Tu peux lui dire merci d’ailleurs à ton fameux ‘signe’ » j’accentuai le mot « signe », en mimant les guillemets avec mes doigts « Il aurait pu t’arriver n’importer quoi Keyllan ! » Je lui envoyai un très joli regard noir, essayant de lui faire comprendre qu’il était tombé sur la meilleure des options mais que la prochaine fois, c’était peut-être la pire qui l’attendait, autant ne pas recommencer mon cher. En une fraction de seconde, mon regard s’adoucit et un petit sourire en coin vint se figer sur mon visage. Un véritable contraste avec mes réactions précédentes mais ma gentillesse avait repris le dessus. J’étais bien trop contente à l’idée que rien ne lui était arrivé plutôt que d’être énervée d’avoir été réveillée par un Keyllan bourré. « Tu peux t’asseoir, c’est gratuit tu sais ! » fis-je tout en lui montrant du regard notre – à Jack et à moi- magnifique salon en cuir blanc d’une valeur inestimable, cadeau de mes chers parents bien évidemment. Après tout, nous avions découvert que ma Jaqueline préférée faisait désormais partie de la famille, nous étions cousines par alliance – thanks Vraona- , et il était inutile de préciser que pour Lean-Beth et Iaroslav Alezandrei, leur fille et leur nièce se devaient d’avoir l’appartement le plus luxueux du campus. La réputation des Duma en jeu, ils ne lésinaient pas sur les moyens. Bim bam boum -oui c’était devenu ma nouvelle expression du moment et j’étais déjà certaine qu’elle allait faire fureur auprès des autres, après tout, être Stiyzanna Duma c’est créer la nouvelle tendance, ou pas – qu’allais-je donc faire de mon tendre et parfait delta ? J’avais bel et bien une idée de génie en tête. Il parait que lorsqu’une personne est ivre, elle dit toute la vérité, qu’elle soit bonne à entendre ou pas. Et s’il était temps pour monsieur Hermès-Cador de passer aux aveux ? Je souris intérieurement, sachant pertinemment que ce que je m’apprêtai faire n’était pas très correct mais et alors ? Au pire, je remettrai la faute sur ce foutu signe du destin, puisque c’est apparemment « lui » qui la conduit chez moi. D’un coup, je me sentis prisonnière entre le «  bien » et le « mal ». Deux voix résonnaient dans ma tête, l’une était calme, sereine et posée – celle du petit ange- tandis que l’autre riait diaboliquement, et là c’était celle du diable rouge bien évidemment. Je fis d’une pierre deux coups. J’écoutai Lucifer qui m’encourageait dans ma quête à la vérité – ça passait mieux dit comme ça – tandis que je laissai Keyllan seul une minute le temps d’allumer la machine à cafés. Le questionner et ensuite lui amener une bonne tasse de café afin de délivrer monsieur de son ivresse. Un vrai et pur génie, appelez moi dieu ! Je rejoignis l’un de mes deltas préférés assit sur l’un des canapés le temps que le liquide brun/noir décide de sortir. Etant bonne en mathématiques, il me restait cinq bonnes minutes pour faire passer à Hermès-Cador l’interrogatoire sa vie. Assise juste à côté de lui, je pris mon air de petit ange, limite naïve sur les bords et lui lançai le plus beau des regards attendrissants. « Et si on faisait un petit jeu ? Ca s’appelle ‘l’interrogatoire de Stiyzanna Duma’, il n’y a qu’une règle à respecter, je questionne et tu réponds. » Déballai-je, toujours avec cet énorme sourire collé sur le visage, ce genre de sourire auquel on ne peut résister. « Je commence, combien d’aventures monsieur Hermès-Cador a-t-il à son actif ? » La curiosité est un vilain défaut. Ou pas.
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MessageSujet: Re: HERMES-CADOR & DUMA Ϟ Don't let me go. HERMES-CADOR & DUMA Ϟ  Don't let me go.  EmptySam 9 Juil - 15:34

Pourquoi était il venu ici ? C'est vrai, Keyllan Hermès-Cador, delta dans toute sa splendeur (ou pas) avait un nombre difficile chiffrable de maîtresses, sexfriends et autres coups d'un soir. Si il avait voulu une présence féminine qui ne lui résistera pas plus de quelques minutes, il avait l'embarras du choix. Mais c'est un tout autre choix que fit le Cannois, à bientôt quatre heures du matin. La seule fille qui lui ai vraiment résisté, la seule fille pour qui il ressent des sentiments autres que l'envie de coucher avec elle ou que l'amitié; c'est cette fille là qu'il a décidé de venir voir à cette heure on ne peut plus tardive. LA fille pour qui il éprouve des sentiments surement proches de l'amour, c'est cette fille que son subconscient a décidé d'aller rendre visite. Enfin c'est aussi cette carcasse pleine d'alcool. C'est surement une très très mauvaise idée pour le jeune delta. Mais maintenant qu'il y est, plus possible de faire machine arrière. Au fond de lui, il savait que dès demain, il regretterait amèrement ce choix d'être venu frapper à la porte de la demeure Rosebury-Baxter/Duma. La jolie russe n'avait pas compris tout de suite que monsieur Hermès-Cador tait plein comme un tonneau. Il avait pas très bien compris le Avec modération dans les pubs sur l'alcool à la télé. Evidemment qu'il était con, ca ne faisait aucun doute. Stiyzanna n'était pas femme à être méchante gratuitement, c'était tout le contraire. Mais là elle avait laissé sortir un petit mot péjoratif, ca n'allait pas tuer l'alcoolique qui se trouvait dans son salon, à priori. Ca pouvait faire du bien parfois de se lacher un petit peu en insultant quelqu'un, ou en criant par exemple. Elle pensait surement que Keyllan était un cas atypique et complètement irréparable. Enfin, si réparable, mais il faudrait un minimum de volonté chez le delta, chose qu'il ne connaît plus vraiment depuis la mort de Coleen. Avec de la bonne volonté, et un peu d’aide de son entourage; il pourrait sortir de toute cette merde. Mais c'était pas demain la veille. Stiyzanna était de loin la fille la plus gentille qu'il connaisse, il se disait même par moment qu'elle était ami avec lui par simple charité. La gentille fille de bonne famille qui surveille le junks alcoolo complètement déglingué, ca pourrait faire un bon scénario de film. Ouais, monsieur Keyllan Hermès-Cador qui la joue grand gentleman et grand dragueur croit aux signes du destin, ca paraît tellement bizarre que ça ? Il était superstitieux, aimait pas les chats noirs, ni passer sous les échelles et avait frappé un de ses cousins une fois parce qu'il avait cassé son miroir. Et ce soir là, le signe du destin c'est qu'il s'était retrouvé chez mademoiselle Duma, en nuisette rose. Même après l'avoir réveillé à quatre heures du matin, il la trouvait particulièrement belle. C'était pas le hasard qui l'avait ramené là bas, c'était le destin. Il était gentil ce signe avec Keyllan, il l'avait mené chez la fille qu'il aime en secret et pas chez un psychopathe. Il fut assez surpris sur le coup que la demoiselle s'inquiète de son sort, et lui lance un regard noir en signe de réprimande. Je crois aux signes depuis toujours madame. Bon, j'y crois un petit eu plus quand je suis pas sobre, ou pas clean mais c'est pas graaave.. C'est pas par hasard que je suis là, j'aurais pu aller chez n'importe qui madame mais j'suis là, je vous le dis c'est un signe du destin. Le regard noir de la gentille epsilon fit place ensuite à un regard empli de clémence à son égard et à un léger sourire. Il trouvait ça fou qu'une personne puisse être gentille rien qu'à l'idée que les autres ne souffrent pas, tant il était un batard égoïste. Elle lui proposa gentiment de s'asseoir et lui accepta. Il se rendit donc sur le beau canapé en cuir blanc, qui devait coûter ne fortune, non sans mal, ayant failli se manger une table basse et une lampe. C'était clair que papa Duma vu comme il est riche et qu'il doit aimer sa petite fille chérie, il doit pas lésiner sur les moyens pour combler cette ange descendu tout droit du ciel. Elle regardait le gentil delta complètement bourré, alors que celui ci ferma les yeux, pris d'un mal de tête du à tout cet alcool ingurgité. Lorsqu'il rouvrit les yeux, elle n'était plus là. Il regarda tout autour de lui, complètement étonné de ne plus voir la demoiselle à ses côtés, jusqu'à ce qu'il voit une chevelure brune dans ce qui devait être la cuisine. En regardant d'un peu plus haut, il vit qu'elle allumait la machine à café. Gentille Stiyzanna. Gentille, belle et intelligente. Fuck c'était la femme parfaite en gros. Elle vint rapidement se rasseoir à ses côtés, posant son frêle petit corps juste à côté du delta. L'air de petite ange, accompagné du plus attendrissants des regards; bourré ou sobre, il ne pouvait rien refuser à cette fille. Même si à vrai dire, l'alcool lui était tellement monté à la tête qu'il ne savait même plus vraiment à qui il avait affaire. Et mademoiselle Duma allait en profiter apparemment. L'interrogatoire de Stiyzanna Duma. rien que l'évocation de ce nom fit réagir Keyllan, plus encore que le mot interrogatoire. Stiyzanna Duma ? C'est marrant mademoiselle, je connais une Stiyzanna Duma. Stiyzanna Hilary Calypso Paris Chanel. Chuuuuuuuuuuuuuuuuuut. Faut pas dire son nom, elle est comme Beetlejuice elle apparaît quand on dit trois fois son nom. enfin, peut être mais je préfèrerais pas tester. Faut pas lui dire que je connais ses cinquante prénoms dans l'ordre, elle trouverait ça bizarre. Et faut pas lui dire que je parle d'elle, parce que ca va la faire flipper. Donc on dit plus son prénom à Stiyzanna, parce que si elle apparaît ben elle verra que j'ai bu un ou deux verres d'alcool mais j'ai pas envie qu'elle me voit bourré. Donc chuuut, pas un mot. Parce que déa que sobre elle m'aime pas, alors si elle me voit complètement bourré, elle va se dire que j'suis un bon à rien. Et moi j'suis amoureux d'elle Stiyzanna. Mais dis lui pas chitoplait parce que elle elle ne m'aime pas, je sais qu'elle ne m'aime pas. Je suis un passe-temps, ou un truc du genre pour elle. Quand elle rentre chez elle après m'avoir vu, elle doit penser que j'suis pitoyable. Mais ca m'empêche pas de l'aimer de tout mon coeur. Et c'est pour oublier cela que je bois comme un trou et que je fume des pétards et que je me tape d'autres nanas. Je suis vraiment pitoyable, n'est ce pas ? Si elle m'entendait, je suis sur qu'elle éclaterait de rire tellement je suis pitoyable. Donc je garde ça pour moi, parce que j'aime pas les gens normalement. C'est moi qui fait souffrir les autres, mais Stiyzanna j'ai pas envie de la faire souffrir, quoi qu'elle fasse, j'arriverais jamais à la faire souffrir; et je sais que lui dire touuuuuuuuut ça et ben ca serait mal parce qu'elle et moi ca marcherait pas, jamais et ca finira avec une porte qui claque, des vases cassées dans la pièce et des larmes des deux côtés. C'est une bataille perdue. Moi j'ai pas de coeur, on me fait pas souffrir. Enfin, apparemment, c'est pas si facile que ça d'avoir un coeur de pierre. Faudrait que je demande des cours à la brune là.. la présidente des Iotas, en plus elle a une jolie paire de fesses cette fille. Cons.. Constance ? Un truc du genre... Je parle un peu trop madame non ? By the way, mon prénom c'est Keyllan, nice to meet you madame de mon imagination. Je vous connais pas mais vous m'avez l'air très gentille et ignonne, vous auriez pas envie de me faire un bisouuuuuuuuuuu ? Je me souviendrais de plus rien demain de toute façon. Ou si c'est pas un bisou, je veux bien un verre de scotch. Si vous dîtes quoi que ce soit à Stiyzanna madame, je nierais en bloc et vous botterais les fesses. Bon je vous botterais pas les fesses parce que frapper une femme c'est maaaaaaal mais l'envie sera là. Si il avait ne serait-ce qu'un verre de moins dans le corps, il saurait que ce qu'il venait de dire était surement la plus grosse connerie de sa vie. Il avait pas l'habitude de parler autant, et encore moins de dire un tel ramassis de conneries en si peu de temps. Si le Keyllan sobre, voyait cette scène; il rentrerait surement dans l'appartement pour étrangler son double maléfique et se confondre en excuses auprès de Stiyzanna. Mais c en'était pas si facile, évidemment que ce n'était pas si facile. Ce soir, c'était ses vieux démons qui avaient repris le dessus sur lui. A vrai dire, ce n'était plus vraiment Keyllan en fait. Il y avait la partie sobre et clean, Docteur Jekyll, et la partie junkie et alcoolique, Mister Hyde. Jusqu'à sa rupture avec Coleen, il avait passé sa vie à être le gentil Keyllan qui aide les gens, même si il aime bien être sarcastique par moments. Mais depuis qu'elle était partie comme elle était arrivée, la part d'ombre avait pris le dessus sur sa part de lumière. Avant qu'il déballe toutes ses conneries, mademoiselle Duma lui avait demandé combien d'aventures il avait à son actif. Il n'en avait aucune idée à vrai dire. C'était difficile de compter avec un mal de crâne pas possible et quelques bouteilles de bière et des verres de vodka à son actif ce soir. Je sais pas madame. Surement beaucoup trop. Une quinzaine peut être. Mais il y en a pas beaucoup pour qui j'avais des sentiments. Façon, celles que j'aime elles me brisent le coeur, donc moi je me préoccupe plus de ces filles là. Ou alors on reste juste "amis -en mimant les guillemets avec ses doigts-, parce que l'amour ca mène à la souffrance non ? J'y croyais avant à l'amour mais maintenant je pense juste que c'est une invention pour vendre les anti dépresseurs aux gens. Donc je me drogue, et je bois, pour oublier que ma vie craint, c'est mal ? Un instant de lucidité de mister Keyllan Hermès-Cador serait le bienvenu dans les prochaines minutes...
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MessageSujet: Re: HERMES-CADOR & DUMA Ϟ Don't let me go. HERMES-CADOR & DUMA Ϟ  Don't let me go.  EmptyJeu 28 Juil - 17:51



HERMES-CADOR & DUMA Ϟ  Don't let me go.  1zvpi7s
STIEYLLAN « I wanna love you and treat you right. I wanna love you every day and every night. We'll be together with a roof right over our heads, we'll share the shelter of my single bed, we'll share the same room, yeah! Is this love - is this love - is this love -Is this love that I'm feelin'? »


Je ne savais pas pourquoi ni comment mais le destin avait toujours tendance à mettre un delta sur ma route. Estevan, Hayden et maintenant le grand Keyllan Hermès-Cador. Je n’étais pas le genre de fille à aimer les playboys ni même à les supporter, c’était contre ma nature de petite coincée de service, mais ces trois là étaient mes exceptions à la règle. Des règles, je m’en étais imposées par centaine et l’une d’elle était « Les deltas, t’en croises un, tu traces ta route fille. » Les préjugés, je n’en étais pas une grande fan et pourtant, je restai sur mes positions concernant les bleus foncés. Après tout, lorsque l’on rejoint la confrérie des coureurs de jupons c’est qu’au fond de soi on est quand même un playboy de service. True story. Néanmoins, gentille et naïve comme je suis, je pense que les gens peuvent changer et je crois dur comme fer que ces petits deltas se feront prendre à leur propre jeu lorsqu’ils tomberont vraiment amoureux. Et oui, on ne reste pas un cœur de pierre toute sa vie, et si c’était le cas, c’en était bien dommage pour eux. Bref, dans tous les cas, je n’étais pas douée en psychologie et encore moins pour étudier le comportement des bleus foncé pourtant, j’en avais un magnifique face à moi et en prime il était complètement ivre. Great Keyllan. Je ne pus m’empêcher d’être méprisante aux premiers abords pour ensuite m’adoucir, heureuse que rien ne lui soit arrivé. A croire qu’un jour ma bonté et ma gentillesse me perdront. Je me mis soudainement à rire de sa réplique, Keyllan Hermès-Cador ou celui-ci qui déballe un monologue plus vite que son ombre juste pour une petite et simple question posée. Généralement, les personnes répondent par « oui » ou par « non » mais lui, il avait décidé de me donner tous les détails. Funny when you’re drunk little playboy. « D’accoooooord ! » lâchais-je d’un coup, essayant d’étouffer mon rire. Pas bien de rire des personnes bourrées Stiyz, pas bien ! « C’est le destin t’as raison ! » Ou pas. Dans tous les cas, ne jamais contredire quelqu’un de ivre, on ne sait jamais ce qui pourrait arriver. Loin de là l’idée que le delta puisse me faire du mal, mais cette règle était, elle aussi, sur ma fameuse et longue liste de choses à ne pas faire. Brave petite fille, tu suis ta liste à merveille. « Une dernière chose, tu pourrais arrêter de m’appeler madame s’il te plait ? Je ne suis pas encore marié à ce que je sache ! » Pas encore était l’expression exacte. Je grimaçai sans même m’en rendre compte m’imaginant, pour la deuxième fois de cette foutue nuit, en robe de mariée – Vera Wang of course- épousant le Pelizza Da Volpedo. L’appellation « madame » me faisait automatiquement penser à lui ainsi qu’à notre pseudo mariage arrangé. Basta cette histoire de mariage, de madame et re concentration sur le petit être complètement out désormais assit sur le sublime canapé de cuir blanc. En aimable petite fille que j’étais, je me retins de rire en le voyant se prendre ma table basse ainsi qu’une lampe, mais intérieurement c’était toute une autre histoire. Moi moqueuse ? Juste un petit peu, et puis je faisais ça tout en finesse et discrétion, conclusion : faute aussitôt pardonnée (a) ! En plus d’être la plus parfaite des gentilles filles, la serviabilité et la bienveillance étaient deux de mes principales qualités, c’est ainsi que je partis préparer un bon café à monsieur le bourré. L’expression « sage comme une image » me collait parfaitement à la peau, et pourtant, du peu que je me souvienne, j’étais moi aussi rentrée – une seule et unique fois- éméchée d’une soirée et c’est ce fameux soir là que ma Jacqueline d’amour prit soin de moi en m’apportant justement une bonne dose de caféine. Keyllan tu peux donc remercier notre Jack internationale. Soudain, je fus prise d’une envie folle : questionner le delta durant sa phase « je suis bourré donc je dis toute la vérité, rien que la vérité ». Pas bien je sais, mais j’avais été assez gentille dans ma vie pour être un peu plus diabolique ne serait-ce que pour cinq minutes. Sur vingt ans de bonté et de générosité, seules quelques minutes où j’étais passé du côté obscur de la force, ce n’était pas grand-chose et j’osai espérer que le grand monsieur la bas en haut ne m’en tiendrait pas rigueur. A peine avais-je eu le temps de lui dicter les règles, mes règles, qu’il partit immédiatement au quart de tour dans son petit monologue habituel digne d’un Keyllan n’étant pas dans son état normal. Et là, ce fut le choc, je m’attendais à tout sauf à ça … à une déclaration qui m’était, en plus, destinée. Mon regard plongé dans le sien, je l’écoutai attentivement, me concentrant de plus belle ne voulant pas rater un seul micro minuscule détail de son long discours. J’étais bel et bien le genre de fille qui aimait ces histoires de princesse, qui croyait dur comme fer à l’amour «  pour toujours », qui pleurait pour des films d’amour et qui vouait un culte total aux déclarations de Lucas Scott envers Brooke Davis. Là maintenant tout de suite, j’étais Brooke Davis et j’avais mon Lucas Scott. J’avais toujours pensé que d’être dans la peau d’une fille qui reçoit la plus belle des déclarations était quelque chose de jouissif, de satisfaisant, de merveilleux même.. sauf que je me rendis vite compte que c’était –presque- l’exact contraire. Analysant – telle une pro- la moindre de ses paroles, je me mis à avoir mal au cœur pour lui. Mal au cœur que tout ceci ne soit pas réciproque, du moins que je n’étais pas amoureuse de lui malgré le fait que j’éprouvais moi aussi des sentiments à son égard. Mal au cœur qu’il puisse croire que je ne l’aime pas, qu’il soit un bon à rien ou même pitoyable. « Pitoyable », mon cœur se brisa en mille morceaux à l’entente de ce mot, je pouvais le qualifier de TOUT excepté de TOUT ce qu’il venait de déballer. Il me posait sur un piédestal que je ne méritais guère, faisant de lui un minable garçon et moi la parfaite et sainte jeune fille. Je baissai la tête et me mordis la lèvre inférieure afin de ne pas me transformer en fontaine humaine. Le pauvre, s’il savait que la personne se trouvant en face de lui n’était pas une « madame » ou n’importe qui mais que c’était bel et bien moi, Stiyzanna Duma. Je me sentis véritablement cruelle l’espace d’un instant, me disant que si je ne m’étais pas jouée de lui concernant toute cette histoire d’interrogatoire, tout ceci ne serait jamais arrivé. Tel est pris celui qui croyait prendre. C'est moi qui fait souffrir les autres, mais Stiyzanna j'ai pas envie de la faire souffrir, quoi qu'elle fasse, j'arriverais jamais à la faire souffrir. Bim bam boum, mon cœur se serra une nouvelle fois et pas des moindres, les paroles de trop, celles que je ne pus supporter et surtout, celles qui me firent vaciller. Great, il ne manquait plus que ça à notre magnifique et dramatique tableau voilà que je pleure maintenant. Retiens-toi Stiyz ou il va se demander pourquoi cette fameuse « madame » se trouvant en face de lui pleure comme une madeleine. Respiration reprise : done. Contrôle de mes émotions : done aussi. J’essuyai mes larmes d’un revers de la main droite et déposai ensuite mon regard encore scintillant dans le sien, l’émotion à son comble, je caressai la joue de mon Lucas Scott d’une main fragile et tremblante. Le delta briseur de cœur paraissait si loin, j’avais la nette impression d’avoir un autre homme en face de moi loin de tous les clichés du gros gosse de riche couchant avec tout et n’importe quoi, le « sans cœur » semblait en avoir un ! Touchée de plein fouet, j’avançai inconsciemment mes lèvres vers les siennes jusqu’à ce que celles-ci se rencontrent et se scellent. Les yeux clos, je venais d’offrir à Keyllan notre premier vrai, tendre et délicieux baiser digne des plus grands films d’amour dramatique. Me détachant doucement mais sûrement, je me surpris à le contempler de plus belle, la brute n’était pas une brute, j’étais la seule indigne dans cette histoire, indigne de lui. Plongée dans mes songes, le silence régnait dans l’immense appartement luxueux jusqu’à ce que le bruit de la cafetière résonne comme un appel à la réalité. Back to the reality my dear. Je me levai d’un coup brusquement, complètement maladroite et déboussolée par ce qui venait de se passer. «  Je.. euu.. » Bonjour je m’appelle Stiyzanna Duma, je me comporte comme un gros bébé, je ne sais pas articuler et faire une phrase complète. Debout, je rejoignis la cuisine et m’appuya contre un mur tout en soufflant, la réalité était revenue bien trop vite à mon gout, je pris une tasse et y versai le liquide brunâtre tout en essayant de ne pas renverser. Reprends-toi Stiyz, reprends-toi ! Soufflant une dernière fois, comme pour me donner des forces, je retournai sur mes pas et retrouvai mon Scott préféré. J’avais toujours préféré Nathan à Lucas mais la donne venait de changer, allez savoir pourquoi (a). D’un geste lent, oui je ne voulais point le brûler, je lui tendis la tasse tout en laissant apparaître un minuscule sourire gêné sur mon visage d’ange tombé du ciel. « Tiens, bois ça ! Tu iras mieux après .. enfin j'espère ! » et surtout, j’espère que tu retrouveras tes esprits. Lui souriant davantage, une pensée me traversa l’esprit « Oh mon dieu, il faut absolument que je dise ça à Gusto. »
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MessageSujet: Re: HERMES-CADOR & DUMA Ϟ Don't let me go. HERMES-CADOR & DUMA Ϟ  Don't let me go.  EmptyLun 1 Aoû - 19:07

Keyllan Hermès-Cador, le grand Keyllan, le chouchou de ces dames, le delta en puissance; dragueur, qui boit et fume plus vite que son ombre; tous les préjugés concernant le jeune cannois aurait pu tomber d'un seul coup, en un seul moment. Un moment où son coeur parla, guidé par quelques verres d'alcool engloutis quelques heures avant d'arriver dans le bâtiment de la confrèrie epsilon, le plus sécurisé des bâtiments de Berkeley. Et voila Hermès-Cador, à bientôt quatre heures du matin qui frappe à la porte de la délicieuse Stiyzanna. Sweety, nice, beautiful Stiyzanna. Une des filles les plus gentilles qu'il connaissait, il la trouvait même beaucoup trop gentille, surtout comparé à lui. Quand lui pensait juste à sa petite gueule, le russe elle voyait tous les gens autour d'elle qui était malheureux. rien qu'à voir leurs domaines d'études, on voyait directement la différence. Lui étudiait la politique diplomatique tandis qu'elle étudiait l'écologie. Diamétralement Hermès-Cador et Duma. Le mythe du delta, fort, qui ne croit pas en l'amour et ne voit pas plus loin que le bout de son nez, ce mythe s'écroulait tel un chateau de carte ce soir, avec Mister Keyllan bourré qui a pas compris que des fois, il vaut mieux se taire. Cette scène semblait sortit d'un film d'amour complètement niais. Le mec fort, qui couche à droite à gauche, qui complètement bourré vient avouer son amour, déclarer sa flamme à la gentille et prude jeune fille qui rêve du prince charmant. Sauf que Stiyzanna ne rêve pas du prince charmant. Et que si elle en rêvait, il ne prendrais pas la forme du delta. En tout cas, pas ce delta là. L'équation était insolvable. Il n'y avais pas de possibilités dans cette histoire. Elle ne l'aimait pas, ou tout du moins pas comme lui pznsait l'aimer; c'était donc impossible. Keyllan était tombé dans le piège tendu par l'epsilon, elle lui avait posé des questions et lui avait parlé, beaucoup trop parlé. L'erreur était irrattrapable désormais. Elle ne lui resterait qu'à s'excuser demain, en disant qu'il disais souvent n'importe quoi quand il avait bu, en éspèrant que sa version des faits très peu crédible passe -même si il fallait se douter, que selon toute vraisemblance, ce ne serait pas le cas- et qu'il serait surement quelques peu questionnés par mademoiselle Duma. Un petit monologue par là déballant des sentiments qu'il pensait avoir pour Stiyzanna, et la russe devait se demander ce qui prenait au vilain petit canard de tenter de devenir au beau cygne, plein de romantisme. Stiyzanna buvait chacune de ses paroles, écoutant avec attention chacune petite syllabe qu'il pouvait prononcer dans un monologue, qui commenca à la seule petite évocation du prénom Stiyzanna. Il était pitoyable, il se sentait tout du moins pitoyable. Dans les yeux de la russe, il ne semblait pas l'être. Il semblait il y avoir quelque chose dans les yeux de l'epsilon, quelque chose d'autre que de la pitié. Pas de la compassion. Ou si, un mélange de compassion et d'amour, mais l'amour qu'on porte à un ami, un très bon ami. Evidemment qu'il mettait cette demoiselle sur un piédestal, il était sur qu'elle le mérite. Il ne comprenait pas comment quelqu'un pourrait ne pas aimer cette fille, généreuse, gentille, belle et intelligente ? Tout son contraire, en gros. Il ne réfléchissait pas. Il ne réfléchissais pas si il aimait vraiment Stiyzanna, il pensait l'aimer mais était-ce vraiment le cas, qui peut vraiment savoir ? Il ne pensait pas à la situation dans laquelle il était en train de mettre la fille qu'il prétend aimer de tout son coeur. Il ne réfléchissait pas que cela pourrait altérer leur amitié. non, la seule chose à laquelle il pensait, c'est de tout laisser sortir, de laisser son coeur parler, pour une fois dans sa vie. Même si elle ne partageais pas ses sentiments, il savait ce que devait se dire Stiyzanna. qu'il était trop dur avec lui même, qu'il se sous estimais. Mais non, ce n'était pas le cas. Il ne méritait pas qu'elle s’apitoie sur son sort. Il ne méritait même pas d'être un ami pour la jeune femme. Il ne pourrait rien lui apporter d'autre que des emmerdes. La honte l'aurait surement étouffé si il avait su que c'était Stiyzanna Duma en face de lui, ce grand bonhomme bourré en train de déballer des sentiments à une fille qui aurait préféré finir tranquillement sa nuit au lieu de recevoir la visite d'un delta. Elle découvrait la deuxième partie de la personne de Keyllan, enfin après de nombreux mois à se voir assez souvent. Docteur Jekyll et Mister Hyde. Mister Hyde, la partie qu'on voyait le plus de K. ; celle où on voyait Keyllan se droguer, boire comme un trou et briser des coeurs. Docteur Jekyll, la partie que personne ne voyait. Vraona l'avait peut être connu quelques fois, Aurlanne la connaissait elle, mais pas Stiyzanna. elle avait toujours du supporter le vilain petit canard, sans voir ce qu'il y avait derrière cette image. La seule chose bien de cette soirée qui aurait pu arriver, aurait été un petit laps de temps où le delta trouverait enfin une certaine lucidité, ne serait-ce que quelques secondes. Et ce n'est pas au meilleur moment pour la russe que celui ci arriva. Keyllan eut le temps de s'en rendre compte, avant de regarder la jolie demoiselle. Ses yeux larmoyants et scintillants, malgré qu'elle ait passé sa main droite sur ses yeux, montraient qu'elle se retenait de pleurer. contrastant avec son prochain geste. Petit à petit, son visage se rapprochait de celui de Keyllan. De plus en plus proche, les lèvres de l'epsilon se rapprochait. Ce n'était pas une bonne idée, Stieyllan, s'embrasser n'était pas une bonne idée. Mais la seule chance de recevoir un baiser de mademoiselle Duma était là. La train ne passera pas deux fois, Hermès-Cador. Les lèvres de la belle rencontrèrent enfin les siennes, scellant celles ci d'un baiser. Un vrai baiser. Un doux et délicieux baiser, le seul de son espèce entre ces deux personnes. Digne d'un film romantique, il pouvait paraître dénué de sens. Mais cela ne le rendait il pas plus beau après tout ? Le silence régnait dans la pièce, seul deux âmes vivait en ces lieux et ces deux là semblaient ne pas oser parler. Ce silence fut rompu par la machine à café. Tandis qu'elle se dirigeais vers celle-ci, pour ensuite m'offrir une tasse emplie de ce nectar censé ramener Keyllan à la réalité de la nuit. Il avait hypothéqué ses dernières chances avec la demoiselle, c'était clair. Boulet Keyllan. Il se prit la tête dans les mains, réfléchissant à ce qui était en train d'arriver. Elle revint ensuite vers moi, me tendant la tasse remplie de ce liquide brunâtre, qui paraissait être ma seule potion de retour à la réalité. Buvant un peu de celle ci, je regardais à nouveau Stiyzanna. Belle Stiyzanna. Envoutante Stiyzanna. Il avait fallu que je sois attiré par LA fille que je ne pourrais avoir, la fille inaccessible surtout pour un delta. Ne sachant pas quoi dire, je plongeais mon regard dans ma tasse de café, avant d'en boire à nouveau une gorgée. Posant celle ci, je réfléchissais un instant à ce que je pouvais bien dire. La meilleure solution aurait surement été de continuer à jouer, désormais, le mec bourré, mais je n'avais pas vraiment envie de mentir à Stiyzanna. Je lui faisais déja assez de mal. Mais si je me souvenais pour notre baiser, la situation serait gênante. Merci... Stiyzanna. Je... je devrais y aller, c'était pas une bonne idée. Continuer à jouer le mec bourré. Très adulte Keyllan, tu te défiles, comme d'habitude. Se dirigeant vers la sortie, tout lui passait par la tête. Partir en courant, se cacher dans un trou et ne plus jamais en sortir. Sortir, rentrer chez lui et fumer un pétard. Ou rester là, et faire face à Stiyzanna Duma, et se comporter en homme. Dernière solution: OK. Il se retourna vers elle, et s'appuyai contre la porte qui était resté close. Il regarda la demoiselle. Ses idées n'étaient pas vraiment très claires, altérées par l'alcool. Dis moi juste... Stiyzanna, j'ai besoin de savoir. Je m'en souviendrais surement pas demain, mais dis moi la vérité. Si tu ressens quelque chose pour moi, je t'en supplie dis le moi. si c'est pas le cas, on oublie cette soirée, et on fera comme si rien ne s'était passé. J'ai besoin de la vérité, juste une fois. Lucide ou pas ? Bonne question.
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MessageSujet: Re: HERMES-CADOR & DUMA Ϟ Don't let me go. HERMES-CADOR & DUMA Ϟ  Don't let me go.  EmptyLun 15 Aoû - 12:27

HERMES-CADOR & DUMA Ϟ  Don't let me go.  34evspkKEYLLAN & STIYZ HERMES-CADOR DUMA « Je sais que je ne suis pas assez bien pour toi. C'est vrai. Mon amour, je t'assure. Si, c'est vrai. Mais le truc c'est que, en fait personne ne l'est. Alors, tu vois, aussi longtemps que c'est comme ça, je veux prendre le job. »;; BLUE VALENTINE DEAN ••

Un film, une série ou que sais-je encore mais cette scène que nous étions en train de vivre était digne d’être filmée. L’histoire simple et banale du garçon bourré qui va retrouver la fille qu’il aime en pleine nuit et qui lui avoue ses sentiments sous l’effet de l’alcool. Du déjà vu et revu mais tout le monde aime ce genre d’histoires surtout lorsqu’elles se terminent bien. Happy ever afters. De toutes façons, dans tous les cas, la jeune fille tombe en larmes et lui avoue, elle aussi, à quel point elle est amoureuse de lui et que dans ses rêves les plus fous, il lui prend la main et à son tour il lui dit qu’il l’aime depuis toujours. Seulement ici, nous étions dans la vie réelle et tout était différent. Oui, le gars bourré venait bel et bien d’ouvrir son cœur à sa belle sauf que non ils ne vécurent pas heureux jusqu’à la fin des temps. Keyllan le « sans cœur » et moi, la fille au cœur énorme, j’avais la nette impression que pour une fois les rôles étaient échangés, comme si j’étais celle qui faisait du mal à l’autre alors que tout le monde le sait, je suis un ange tombé du ciel. Pour la première fois de toute mon existence, je me comportais comme la méchante de l’histoire, celle que tout le monde avait envie de baffer à chaque fois qu’elle faisait un pas de travers. Honnêtement, cette soirée était un ensemble de pas de travers, pas un pour rattraper l’autre, bien au contraire. Premièrement, confondre monsieur Hermès-Cador avec un psychopathe violeur et vouloir l’agresser à coups de couteau – hystérique un jour, hystérique toujours-. Deuxièmement, lui faire passer l’interrogatoire de sa vie et se ramasser une déclaration d’amour à la place des fameuses réponses attendues. Et troisièmement, histoire de couronner le tout, je l’avais embrassé pour la première fois telle une divine princesse. Dans le genre « compliquée » on ne pouvait faire mieux. D’ailleurs, je me faufilai même après lui avoir donné un tendre baiser, sauver par le gong, merci cafetière. Quelque chose ne tournait pas rond dans ma tête, comme si sa simple présence, les mots qu’il venait de prononcer remettaient tout en question. Je m’étais jurée de ne plus m’attacher à un delta vu ma relation plus que complexe avec Estevan, mais à cet instant précis, mon cœur me disait le contraire de ma tête. Stupid girl. Pour parfaire le tout, le voilà plongé dans sa tasse de café, oh great le grand Hermès-Cador était gêné à son tour. Si cela continuait comme ça, nous allions passer le reste de la nuit côte à côte, la tête baissée sans ne jamais oser s’affronter ou du moins, affronter ce qui venait de se passer. Come on fille, t’es toujours la première à vouloir parler pour ne rien dire, maintenant c’est le bon et parfait moment pour sortir la Pipelette qui est en toi. A peine avais-je eu le temps de réfléchir à une blague quelconque, rien de tel que l’ironie dans une situation pareille, que le delta était déjà debout prêt à passer la porte d’entrée. Pas une bonne idée ? Non mais mon cher petit Keyllan tu crois vraiment que je vais te laisser partir dans un état pareil ? Hors de question. A une heure si tardive, il pouvait se passer tout et n’importe quoi, prendre la route seul et à moitié ivre était la pire des idées. Levée du fauteuil de cuir blanc, je m’apprêtai à bondir dans sa direction, à ré ouvrir la porte et à crier telle la plus grande hystérique du monde que monsieur devait ramener ses fesses ici et qu’il n’irait nulle part ailleurs, du moins pas pour ce soir. Apparemment, le français dut lire dans mes pensées puisqu’il me fit volte face. Porte close à nouveau, les yeux dans les yeux, son regard ne prédisait rien de bon, la soirée n’allait pas se finir comme ça, j’en étais certaine. Bim bam boum, l’heure de mon interrogatoire personnelle était arrivée, à mon tour maintenant de répondre à ses questions et pas n’importe lesquelles. Mon premier reflexe fut de soupirer, à vrai dire je ne pouvais lui affirmer si oui ou non j’éprouvais bel et bien des sentiments à son égard puisque moi-même j’étais complètement perdue. Je m’avançai vers le delta d’un pas lent, réfléchissant à comment tourner ma phrase correctement, en aucun cas je ne désirai le blesser. Toujours collé dos à la porte, je me trouvai désormais à vingt centimètres de lui, caressant délicatement sa joue de la paume de ma main droite. Vas-y Stiyzanna fais toi plaisir et empire donc la situation. Les yeux dans les yeux, je n’avais qu’une envie, m’arracher le cœur qui me disait constamment le contraire de ma tête. Tout aurait été bien plus simple si je ne ressentais rien pour lui, ou du moins, juste de l’amitié. Je ne pouvais faire l’égoïste, le vouloir que pour moi alors que je ne pourrais jamais ô grand jamais lui donner ce qu’il espérait. Plus je devais le « repousser », me reculer, l’envoyer balader et plus mes jambes s’avançaient vers lui, tel un aimant j’étais poussée par une force magnétique. « Keyllan, je crois surtout qu’il est tard pour parler de sentiments et de tout ce qui va avec » True story, il était quatre heures du matin, le cerveau en mode off, il ne fallait pas trop m’en demander non plus. « Mais comme tu me l’as si bien dit, tu crois au destin et s’il t’a amené ici ce n’est pas pour rien. » D’une voix calme, douce et posée je venais de faire la plus grandiose insinuation de tous les temps. Je n’étais guère le genre de personne à étaler mes sentiments au grand jour et surtout pas devant le principal concerné, question de fierté et de pudeur sûrement. « Vous savez monsieur Hermès-Cador, je pense que vous êtes tombé amoureux de la mauvaise fille. » continuais-je sur ma lancée d’une voix presque enjouée cette fois, l’ambiance devenant trop palpable et lourde à mon gout. S’il savait que je n’étais pas la fille parfaite qu’il croyait que j’étais, que l’ange en moi cachait un terrible passé, une sinistre histoire, que tous ses idéaux me concernant, je pouvais les détruire un par un si je le voulais. Le piédestal sur lequel il me posait n’était pas mérité puisque je ne pouvais être celle qui le rendrait heureux, bien au contraire. M’avançant une ultime fois, je déposai un léger baiser sur sa joue et lui murmurai « Un jour tu la trouveras cette fille, elle te comblera de bonheur et tu t’apercevras alors que je n’étais pas celle qu’il te fallait » Le ying et le yong, l’ange et le démon, l’epsilon et le delta, la prude et le coureur de jupons, … les opposés s’attirent sauf que dans mon cas, j’avais déjà trouvé mon « opposé ». « Le pire dans tout ça c’est que j’en serai affreusement et terriblement jalouse ! » Me détachant doucement mais sûrement de lui, un mini sourire se dessina sur mes lèvres. Mes paroles reflétaient clairement ma pensée, comme il me l’avait demandé auparavant, sincérité quand tu nous tiens. J’étais clairement consciente que ma dernière phrase était peut-être de trop mais c’était la vérité rien que la vérité. Je l’imaginais déjà arriver vers moi accompagné d’une splendide jeune fille grande blonde aux yeux bleus – tout mon opposé- me la présentant avec cet air niais d’amoureux transi. J’étais certaine, que lorsque ce moment viendrait, une envie de meurtre l’accompagnerait tout aussitôt. Le fixant davantage, j’attendais impatiemment une réponse, ou du moins une réaction de sa part et priai afin que celle-ci soit positive et qu’il ne le prenne pas mal, au contraire. « Je suis totalement heureuse. Là, maintenant, à cet instant. La lumière qui éclaire son visage, le petit souffle de vent qui entre par la fenêtre et... Peu importe si je vis à nouveau dix milles moments comme celui là ou s'il n'y a que celui là, parce que, ça revient au même. Oui, rien que ça. Cet instant, là, maintenant. Je l'ai pris. »
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MessageSujet: Re: HERMES-CADOR & DUMA Ϟ Don't let me go. HERMES-CADOR & DUMA Ϟ  Don't let me go.  EmptyDim 21 Aoû - 19:07

Cliché ambulant, c'était la seule et unique chose que l'on pouvait dire sur cette scène. Scène vue, vue et revue des millions de fois dans un nombre incalculable de films ou de séries, au cinéma ou à la télé. Scène cliché, scène connue, mais pas par ces personnes. La scène du mec qui aime -ou du moins croit aimer- une fille en secret et qui lui cache, car il est sur de ne pas mériter cette fille, sur que la seule chose qu'une relation pourrait leur apporter était le malheur et un éloignement d'une personne importante pour soi ; et qui ne lui annonce qu'après quelques verres de trop et un peu de drogue dans ce mélange. Qui lui déballe tout ce que l'alcool fait penser dans sa tête de crétin bourré. Et la, la gentille fille, en apparence du moins, qui est censé rester de marbre durant le monologue du jeune homme éméché avant de lui sauter dans les bras et de lui offrir un baiser de cinéma. Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Too bad, la vie réelle c'est pas des cadeaux que t'offrent la vie, c'est un coup de batte de base-ball en plein tronche. Bim bam boum Hermès-Cador, elle t'aime pas, elle t'aimera jamais. Puis, à part ta soeur, personne t'aime. Dur avec toi même ? T'as raison de l'être, au moins, t'es sur de n'avoir rien à perdre. T'es sur que contre vents et marées, tu t'en sortiras parce que tu t'accroches à rien. La bonne solution ? Non, la bonne solution serait d'arrêter tes conneries, mais t'as pas l'air décidé dude. Ouais, t'aurais tes chances avec la jolie et charmante Stiyzanna Hilary Calypso Paris Chanel Duma si t'étais pas un alcoolique, un junkie, un mec qui couche de tous les côtés. Peut-être à ce moment là la demoiselle aurait peut-être pu ressentir quelque chose de plus fort pour toi. Too bad, loser. Quoi que, t'as tellement été pitoyable qu'elle t'as embrassé, si tu l'étais plus peut être que ca irait plus loin. Ouais, ou pas. Les rôles étaient inversés, mais c'était toujours Keyllan qui avait les torts. Le mec qui se fait passer pour un roc, avec un coeur de pierre, venait d'avouer un amour incertain à la gentille fille, qui semblait si parfaite, qui semblait être la briseuse de coeur. Ironie de la situation quand tu nous tiens. Tout s'était accéléré ce soir. Elle avait d'abord failli tuer Keyllan, puis elle avait été sous le choc de son monologue, avant de l'embrasser puis de l'empêcher de partir en lui disant qu'il méritait mieux que ce qu'il avait pour le moment. La situation n'était pas gênante, cela aurait été bien trop facile. Elle était bizarre, pas gênante mais bizarre. Les deux jeunes gens étaient passés par tous les états, de la connerie pour le français à la surprise pour la russe. Passé par un certain amour durant ce baiser, et un pincement au coeur en entendant la jolie brune dire qu'il trouverait un jour une fille qui le rendrait heureux, mais qu'elle n'était pas cette fille. Qui sait, peut-être qu'elle n'était pas actuellement cette fille, mais que cette fille serait le Stiyzanna de vingt-cinq ans, ou plus. Peut-être était ce juste le timing qui était mauvais. Qui sait après tout ? Personne. Elle ne pouvait pas dire où elle serait dans un an, dans deux, et ainsi de suite. Et c'était la même chose pour Keyllan, peut être encore plus flou était l'avenir du cannois. Même si ca semblait logique pour certains, Keyllan savait au fond de lui - et encore plus avec les révélations de l'italien - que les fiancailles Duma - Pelizza da Volpedo n'était que du vent. Ou semblait l'être, du moins. Les mariages arrangés, et puis quoi encore. Keyllan avait pensé que si ses parents lui avaient dit de se marié avec une fille qu'il ne connaissais alors même pas, ou très peu ; ils auraient eu le droit à un joli doigt levé (je vous laisse deviner lequel). Déja qu'il avait du mal à rester en couple longtemps avec une fille, alors le mariage était surement la pire idée que l'on puisse avoir comme chose à lui mettre dans les pattes. Oui, il est tard pour parler, je suis désolé de t'avoir réveillé à une telle heure. Et d'être venu complètement bourré chez toi aussi peut-être, non ? C'est bien ce qui me semblait. Le destin l'avait amené ici, il y croyait dur comme fer. Ce n'était pas le hasard qui avait conduit ses pieds jusque la magnifique résidence epsilon -qu'il pensait d'ailleurs à rejoindre en revenant de ses vacances au Mexique- mais bien le destin. Joke. Tombé amoureux ? Il n'était même pas sur que ce soit le cas, qu'il soit tombé amoureux de la gentille, la charmante Stiyzanna. L'alcool lui avait fait dire cela mais il n'avais aucune idée de si c'était vrai ou pas. Il ressentait quelque chose de fort pour la native de Moscou, ca c'était sur et certain, mais il ne savait pas si c'était vraiment de l'amour, celui qu'on voit dans les films, celui avec un grand A. Il ne savait pas ce qu'était l'amour. Si, celui pour sa petite soeur ou pour sa meilleure amie. Mais pour une fille qui serait sa girlfriend, il ne savait pas à quoi cela ressemblait. Etait-ce ce qu'il avait pu ressentir pour Coleen ? Il n'en savait rien. Il aimait à le croire mais n'avais aucune certitude sur cela. Je ne sais pas ce que c'est de tomber amoureux, je sais juste qu'il y a quelque chose entre toi et moi, c'est indéniable. Mais c'est à l'évidence, pas de l'amour. Un baiser atterrit sur sa joue, avant que la brune ne lui murmure quelques mots, disant qu'un jour il trouverait une fille pour lui, une fille qui le rendrait heureux. Et que Stiyzanna serait très jalouse de cette fille. Un sourire apparut sur le visage du français. La russe le regardai, un mini sourire sur les lèvres. Il pensait connaître Stiyzanna, qu'elle devait se dire qu'il reviendrait un jour avec une fille qui était son opposé -grande blonde aux yeux bleus- et qu'elle voudrait, elle, le petite ange, lui enfoncer un couteau dans le ventre. Elle l'aimait, à sa manière, le Keyllan. Et... et plus rien.

Keyllan se réveilla le lendemain matin, avec une gueule de bois impossible. Damn. Il eut même du mal à ouvrir les yeux. Très peu d'heures de sommeil avait accompagné la nuit du francais. Il ouvrit les yeux, et se rendit compte qu'il n'était pas dans sa chambre. Bonne déduction Keyllan. Chambre inconnue au bataillon, ca ne lui disait rien du tout donc c'était une fille chez qui il n'avait jamais dormi. Ou du moins jamais passé la nuit. Regardant autour de lui, il failli faire une crise cardiaque quand il vit la demoiselle qui dormait à côté de lui. Stiyzanna. Damn, qu'est ce qu'ils avaient fait ?! Réfléchis Hermès-Cador. Le baiser, souvenir. Le je t'aime moi non plus, vagues souvenirs. Le coucher, rien dut out. Black out. non, il n'avait pas pu coucher avec Stiyzanna, c'était juste impossible. IM-PO-SSI-BLE. Où se trouvait son t-shirt ? Fort heureusement, il avait dormi avec son pantalon et Stiyzanna n'était pas contre lui, il y avait de grandes chances qu'ils n'aient rien fait de regrettable. Il chercha des yeux, sans bouger d'un pouce pour ne pas réveiller la demoiselle, son t-shirt. Au pire, il n'y avait pas de complexe à avoir, des tonnes de filles t'ont vu dans le plus simple appareil, Hermès-Cador. Se levant dans une discrétion digne des plus grands maîtres ninja, il se dirigea vers la porte avant d'entendre son nom. Crap, même les ninjas réveillent la femme qui dort. Non, tu n'allais pas partir comme un voleur, tu allais juste aux toilettes. Respire, repsire ; souris. Bonjour Stiyzanna... J'allais...j'allais te laisser.
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MessageSujet: Re: HERMES-CADOR & DUMA Ϟ Don't let me go. HERMES-CADOR & DUMA Ϟ  Don't let me go.  EmptySam 3 Sep - 17:57

HERMES-CADOR & DUMA Ϟ  Don't let me go.  34yb5moKEYLLAN & STIYZ HERMES-CADOR DUMA « Parfois ce qu'on désire le plus au monde, ne se produit pas. Parfois, les choses auxquelles on ne se serait jamais attendu, arrivent. Comme laisser tomber mon boulot à Chicago, tout ça. Et choisir de rester. Et de choisir de m'inscrire en fac de médecine. Je ne sais pas, on rencontre un millier de gens, et aucun d'eux ne nous touche. Et tout à coup, on rencontre une personne, et notre vie est changée, pour toujours. »;; LOVE ET AUTRES DROGUES JAMIE ••

    Quelle nuit, quelle histoire ! Un véritable calvaire se transformant en un mini conte de fée ambulant. Jamais au grand jamais je n’aurais imaginé que le grand Keyllan Hermès-Cador se pointerait chez moi à une heure aussi tardive et surtout qu’il me déclarerait « sa flamme » si je puis dire. Le delta devenant un cœur tendre le temps d’une soirée, une soirée où il était bel et bien ivre, évidemment. A croire que mère Teresa s’était réellement réincarnée en moi, voilà pourquoi le destin, la chance, le hasard, appelez ça comme vous voulez, avait conduit le jeune homme tout droit dans mon appartement de luxe. Il pouvait remercier le grand monsieur la haut de l’avoir amené entre de bonnes mains et moi je ferai pareil, bien trop heureuse que rien ne soit arrivé à mon Hermès-Cador. Le temps avait filé à la vitesse de la lumière, il était désormais 5h03. Une heure et trois minutes, soixante-treize minutes, il avait pu s’en passer des choses… des choses qui changeront probablement notre relation à tout jamais. La séance « déclaration » venait de toucher à sa fin et nous étions encore tous les deux debout l’un face à l’autre, les yeux dans les yeux. Je ne comptais pas répliquer, pour moi la discussion était close et puis à une heure aussi tardive, tout ce que je désirai, était de rejoindre mon grand et spacieux lit offert par le daddy Duma himself. « Il est temps d’aller rejoindre Morphée et il hors de question que tu quittes cet endroit avant demain matin Hermès-Cador ! » Le ton était donné, s’il voulait partir, il subirait les foudres de ma petite personne, je ne m’énervais pas souvent mais lorsque c’était le cas, je peux vous assurer que ça faisait mal. Le contemplant de bas en haut, le delta était déjà loinn très loin et selon moi, Morphée l’avait déjà accueilli depuis bien longtemps. « Keyllan ? Keyllan ? » Pas de réponse. Ok, j’allais devoir me trimballer monsieur muscles sur le dos jusqu’au sofa de cuir blanc, great. Soupirant bruyamment, j’entrepris mon action : passer son bras autour de mon cou tandis que le mien était posé autour de sa taille. Gnaaaaaaa qu’il est lourd pour la petite crevette que je suis. Concentré dans mes faits et gestes, ne voulant point le faire tomber, je me déplaçai devant le fauteuil et laissai le delta tout doucement tomber dessus. En véritable petit ange que je suis, je le couvris d’une énorme couverture rose afin qu’il ne prenne pas froid et ne tombe pas malade. Brave petite fille qui se soucie des autres. M’apprêtant à rejoindre ma chambre, je passai néanmoins par la cuisine afin de me prendre un bon grand verre d’eau et … BOUM. WTF ? Encore ? Je retournai dans le salon telle une furie me demandant ce qui avait bien pu se passer cette fois. Ma main droite posée sur ma bouche, je me retins de rire du spectacle que le delta m’offrait. Un Keyllan par terre ne réagissant même pas à sa chute, bien qu’elle soit petite. Grandiose de chez grandiose. « Keyllan, lève toi, on va aller dans ma chambre ! » lui murmurai-je doucement tout en lui donnant une légère tape dans le bras. Come on, fais le grand et ne me force pas à te porter s’il te plait. Bizarrement la fin de ma phrase dut déclencher quelque chose dans la tête du cannois puisqu’il se leva d’un bond, great le corps réagissait encore, merci bon dieu. Je le pris par la main, le serrant fort pour ne pas le perdre sur la route, l’envie de retrouver mon lit était bel et bien trop pressante pour perdre quelques précieuses minutes en plus. Un grand lit, deux personnes, mon petit delta sache que tu es le premier garçon avec qui je partage mon lit, lucky boy. A peine avais-je eu le temps de lui montrer où se trouvaient les toilettes de ma chambre au cas où il aurait une envie pressante que monsieur s’affala directement et complètement sur mes draps de soie rose accordés à ma nuisette. M’installant à ses côtés, je le contemplai durant quelques minutes avec l’impression de découvrir le «  vrai » Keyllan c'est-à-dire un gros nounours au cœur tendre. Sweet dreams sweety.
    Huit heure et trois minutes, juste trois petites heures de sommeil, rien du tout quand on sait qu’il me faut minimum sept heures de sommeil par nuit. Si cela n’avait tenu qu’à moi, j’aurais passé le reste de la matinée voir même de la journée dans mon grand lit. Seulement voilà, je n’étais pas seule et Keyllan avait décidé qu’il était temps pour lui de quitter les lieux, comme ça comme un voleur. Les yeux clos, je fis mine de ne pas l’entendre, désirant connaître la façon dont il allait partir. Un baiser sur la joue pour dire au revoir ? Non même pas. Un petit mot pour me montrer sa gratitude ? Je pouvais toujours rêver. Ah mon cher, tu croyais réellement t’en sortir comme ça ? Et bien non, j’en avais décidé tout autrement. « Keyllan ! » lançai-je d’un tout solennel comme s’il était passé du prince charmant ivre au minable cambrioleur venant de se faire prendre au piège par la propriétaire de la maison en l’espace de quelques secondes. Too bad. Sa remarque me fit doucement rire, il allait donc me «  laisser », sans blague je n’avais pas remarqué. Si intérieurement j’étais écroulée de rire, c’était tout le contraire que je laissai paraitre à mon deuxième delta favori, un air de divine vexée sur le visage, j’allais jouer un peu de lui, vengeance. « Tu allais me quitter comme ça, comme une vulgaire chose après tout ce que nous avons partagé durant cette nuit ? » Faussement outrée je déposai ma main droite sur mon cœur et je tournai des yeux, preuve mon exaspération totale. Ne lui laissant pas le temps de répondre, je repris aussitôt, continuant mon petit manège digne d’une grande actrice Hollywoodienne. « C’est donc comme ça que tu fais pour attirer les filles dans ton lit ? Quoi qu’en l’occurrence ici c’est le mien. Tu arrives chez elles à une heure tardive complètement bourré, tu leur fais une déclaration digne d’un Lucas Scott, elles te laissent partager leur nuit et toi tu t’en vas au petit matin comme un voleur ? » Acte I, scène I : Quand Stiyzanna Duma rentre en scène et tape une fausse crise à son cannois préféré. « Je suis tellement déçue d’être tombée dans le piège comme toutes ces minables groupies. Je vais avoir droit, moi aussi, à ma photo collée dans ton album spécial «  conquêtes de Keyllan » ? » Quand la drama queen rentre en jeu, elle ne fait pas les choses à moitié. Le fixant davantage, je déblayai mes propos à une vitesse hallucinante, comme si j’étais bel et bien touchée, choquée et outrée par ce qu’il s’apprêtait à faire. Pauvre petit delta, le connaissant, j’imaginais très bien à quel point il devait se sentir mal de me faire ça à moi, la mère Teresa la plus gentille et adorable au monde. Je sais, ce n’était pas bien de jouer avec les nerfs, les sentiments des autres mais c’était tellement jouissif, et puis si je le n’avais pas retenu il serait quand même parti sans un seul mot, un seul remerciement le badass. Je pouvais donc profiter de mes quelques instants moqueurs et malicieux avant de lui annoncer fièrement que tout ceci n’était qu’une vulgaire mise en scène de ma part. « Je suis un vrai connard, d'accord ? Non, je suis bien conscient d'être un connard. Parce que je ne me suis jamais attaché à personne, ni à rien, de toute ma vie. (...) Et il y a eu toi. Toi ! Toi... Toi, tu ne m'as pas vu comme ça. Je n'avais jamais rencontré quelqu'un qui pensait sincèrement que j'étais assez bien, jusqu'à ce que je te rencontre. Tu as réussi à m'en convaincre aussi. Alors, malheureusement. J'ai besoin de toi. Et tu as besoin de moi. Tu as besoin qu'on prenne soin de toi, tout le monde en a besoin.»
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