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| Sujet: les plaisirs charnels n'ont d'égal. - V&C Dim 24 Avr - 16:24 | |
| feat. L. VALENTIN PENROSE & CHRISDYNNE DARYLE
Fixant l’immense miroir mural, j’admirais cette silhouette qui parfois me semblait parfaite, parfois m’horrifiait. Il parait que c’est ainsi une femme, complexée et jamais vraiment sûre d’elle. Avec délicatesse je me penchais pour ramasser sur le petit tabouret blanc mes bats, et les enfilais avec précision, évitant tout contact avec mes ongles ou mes bagues. Attachés à cette culotte en dentelle particulièrement aguichante dans des tons roses et noirs, je regardais avec délectation le résultat. Qui saurait résister à tant de charme ? Je suis certaine que si Camille venait à entrer dans la chambre, là, maintenant, il ne lui faudrait pas plus de quelques secondes pour être chamboulé. Pas uniquement par ma poitrine dénudée, mais aussi par cette tenue aguicheuse qui ne me ressemble tellement pas. Mais ça ne me ressemble pas non plus en réalité de m’envoyer en l’air avec un homme sans ressentir de sentiments. Je suis le genre fleur bleue, il me faut du romantisme, de l’affection, mais avec Valentin c’est différent, c’est bestial, animal, c’est du désir à l’état pur, et ça a l’air pour une fois de me convenir à merveille. Je m’éclate au lit avec lui, il y prend autant plaisir que moi et rien que pour ça j’en ai déjà l’eau à la bouche. J’enfile le bustier qui s’accorde à merveille avec la porte jarretelle qu’il arrachera, je le sais, si vite qu’il n’en profitera que quelques secondes, le temps de sentir la température de la pièce s’accentuer rapidement. Et par-dessus, l’ensemble de sous vêtement, j’enfile une petite robe noire qui laisse à mes jambes le soin de conquérir chaque homme que je rencontrerai. Les hommes aiment les longues paires de jambes, dorée et gracieuse. J’ai cette chance là, comme m’a toujours répété ma grand-mère, j’ai tout l’attirail de la femme fatale. Il ne me manque plus qu’un caractère à cette hauteur. Et je crois que c’est la seule chose qui coince, sauf lorsqu’il s’agit de Valentin. Cet homme me fait changer radicalement de comportement, sans comprendre pourquoi, j’ai cédé à ses avances, et nous avons couchés ensemble, simplement, sans même discuter, sans même se poser de question. Une évidence, c’est venu naturellement, et c’était tellement orgasmique que nous étions obligés de remettre ça malgré mes réticences. Avec les semaines, nous avons accélérer le rythme comme si c’était entre nous une chose naturelle, de se voir, dans cette chambre d’hôtel, en ville, toujours la même, avec vue sur une grande avenue tellement piétinée. Être hors de la vue de toutes ces personnes qui pourraient parler et s’envoyer en l’air, plusieurs fois parfois même, des heures entières à s’offrir l’un à l’autre, à profiter des plaisirs charnels, je n’avais encore jamais vécut ça mais je ne regrette jamais, lorsque je m’en vais à pas feutrés, quelques secondes avant lui de l’immeuble, pour rejoindre ma chambre, telle une alpha exemplaire, dans l’unique but de remettre à jour mes cours, et de les réviser. Je fixe une dernière fois mon reflet, celui-ci semble parfait. J’enfile une paire d’escarpin noir, ainsi que des boucles d’oreilles pendantes avant de me ruer vers l’extérieur, impatiente de redécouvrir son corps, encore et encore…
Je descends finalement du taxi, et me presse pour ne pas être repérée, à vrai dire il y a toujours eut cette peur effroyable d’être découverte. Qu’est ce que l’on penserait de l’alpha sage et douce s’adonnant à des pratiques sexuelles presque libertines. Surtout qu’en ce moment, la stabilité n’est pas vraiment au rendez-vous dans ma vie. Entre Camille qui passe son temps à changer d’humeur, parfois taquin, parfois indifférent, parfois clairement dépendant des courbes de ma silhouette, Jayden qui ne donne aucune nouvelle, ce garçon sigma qui ne cesse de chercher à me mettre dans son lit en vain, et les divers autres hommes qui pensent qu’avoir une alpha dans son lit est comme un trophée. Raison de plus de tout oublier dans les bras de Valentin… Je me glisse à l’intérieur de l’hôtel, m’approche de la réceptionniste qui comme à son habitude me tend la clé de la chambre, sans poser de question, sachant pertinemment qu’elle nous est réservée en permanence. Je me glisse dans l’ascenseur, et appuie alors sur le bouton de l’étage numéro cinq. Le temps que celui-ci se décide à m’amener à destination, je me permets de retoucher quelque peu le gloss qui rend mes lèvres encore plus pulpeuses qu’elles ne peuvent l’être. Un son aigu se propage alors dans l’ascenseur pour me prévenir que nous avons atteint l’étage en question et je me hisse hors de celui-ci, passe la clé dans la serrure et ouvre la porte. J’aime être la première arrivée, c’est pourquoi j’ai toujours quelques minutes d’avance sur nos rendez-vous. Il ne me faut pas plus de quelques secondes pour retirer la robe noire dans laquelle je suis arrivée, et me retrouver, dans une tenue des plus affriolantes, achetée pour lui, la veille. Je me débarrasse de mes escarpins et m’étend sur le lit, machinalement, sur le côté, afin de fixer la porte. D’ici quelques secondes, Valentin fera son entrée et rien ne saura plus m’exciter que cela…
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Jake Fitzgerald there's no place like berkeley › prénom, pseudo : elo, lodiie › date d'inscription : 22/10/2009 › nombre de messages : 37026 › avatar : sam claflin
| Sujet: Re: les plaisirs charnels n'ont d'égal. - V&C Lun 23 Mai - 9:46 | |
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