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i need some space [CAPRYCE]

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MessageSujet: i need some space [CAPRYCE] i need some space [CAPRYCE] EmptyMar 8 Mar - 14:05




I NEED SOME SPACE

CAPRYCE SUALLEN, CAMILLE DUPENHER



Les cours avaient repris, et après une semaine passée à reprendre ses repères et s’adapter à nouveau au rythme de Berkeley, Camille n’avait plus d’excuse pour fuir les auditoriums. Ce fut donc avec, il faut l’avouer, du plomb dans les chaussures que le jeune homme, autrefois si assidu et passionné par ses études, reprit le chemin des cours. Camille n’était pas quelqu’un de mauvaise foi, bien au contraire, il avait toujours mérité sa place au sein des Alpha : n’était-il pas, après tout, doté d’une grande intelligence et d’une assiduité remarquable ? Quiconque le connaissant un minimum lui accorderait ces deux qualités. Camille avait toujours été conscient de la chance qu’il avait, en tant que garçon issu d’un milieu assez modeste, de pouvoir poursuivre ses études à Berkeley. Mais maintenant que l’échange était terminé et qu’il était revenu ici, il faut bien l’avouer, contre son gré, étudier à Berkeley n’était plus une chance inouïe mais plutôt un fardeau. La seule raison pour laquelle il s’accrochait, c’était ses parents. Ceux-ci avaient déjà trop de choses à endurer depuis la mort de leur fille et la tristesse qui avait frappé la famille entière depuis ce tragique événement. Camille, encore plus que ses deux frères, avait été foudroyé par cette perte et depuis, il n’était plus le même. Sa joie de vivre s’était évaporée, en même temps que son sourire, son humour débordant et son énergie éclatante. Camille n’était plus qu’une ombre depuis la mort de Claire. Il n’avait jamais pris le temps de s’occuper de lui, de s’accorder une seconde de répit ou quoi que ce soit, trop occupé à tenter de maintenir sa famille, plus fragile que jamais, en un seul morceau. Il avait décidé de ne pas retourner à Berkeley pour pouvoir prendre soin de ses parents et de ses frères, et pour leur témoigner son soutien et sa présence, chose plus ardue s’il avait dû la faire depuis l’autre bout de la planète. Mais ses parents avaient conscience du malheur dans lequel Camille avait plongé depuis la perte de Claire, et c’est pourquoi ils l’avaient convaincu de retourner à Berkeley, persuadés que retrouver cet endroit qui avait été source de tant de bonheur permettrait à Camille de retrouver le moral et de faire le deuil de sa sœur sans trop tarder. Bien sûr, voir un autre enfant s’éloigner leur coûtait, et Camille avait conscience qu’en repartant, il ne faisait que blesser davantage ses parents. Mais il savait aussi que ceux-ci seraient rassurés par ce geste, persuadés qu’au moins, un de leurs fils irait mieux et serait plus heureux. Bien sûr, en réalité, Camille n’était pas plus heureux qu’à Paris, au contraire. Oh, l’ambiance était plus joyeuse à Berkeley que chez lui, mais il culpabilisait en permanence de ne pas être aux côtés des siens, et surtout, il n’éprouvait plus le même plaisir qu’avant en se retrouvant ici. Il aurait voulu être chez lui, peu importaient la morosité et la tristesse auxquelles il aurait été confronté. Camille ne se sentait plus à sa place parmi tous ces visages souriants et heureux, dénués de toute la souffrance à laquelle il faisait quotidiennement face depuis qu’il avait perdu sa sœur. Et surtout, ses amis, qui avaient autrefois compté plus que tout au monde à ses yeux, semblaient être devenus de simples étrangers. Camille se savait, du moins partiellement, fautif dans cet éloignement : il n’avait pas donné de ses nouvelles pendant les quelques mois où il était, à la surprise générale, resté à Paris, et n’avait pas non plus répondu lorsque les quelques amis qui s’étaient inquiétés de son silence avaient tenté d’entrer en contact. Il s’était isolé, rongé par la tristesse et la douleur. Lorsqu’il voyait ses amis, il leur en voulait, stupidement, de ne pas savoir combien il souffrait et d’être aussi heureux. Il ne pouvait pas rester en leur présence, à devoir subir leurs discours comme quoi ils comprenaient et seraient toujours là pour lui. Non, ils ne comprenaient pas. Ils ne pourraient pas comprendre, à moins de perdre, eux aussi, la personne la plus chère à leurs yeux, celle qu’ils chérissaient plus que tout autre au monde. Car c’était ce que Claire avait été aux yeux de Camille : il l’avait toujours aimée plus que tout, plus que ses frères, plus que ses parents, plus que ses amis. Claire avait été la prunelle de ses yeux. Et maintenant, elle était partie. Difficile, donc, dans ces conditions, de se concentrer sur quelque chose d’aussi futile et superficiel que ses études.

Pourtant, Camille s’y appliquait avec un acharnement uniquement lié au désir de contenter ses parents. Lorsqu’il n’était pas en cours, il étudiait, tentant de se mettre à jour et de rattraper le rythme dont il avait perdu l’habitude au cours des derniers mois. Lorsqu’il n’étudiait pas, et même lorsqu’il étudiait, Catahleen restait à ses côtés. Étrangement, et bien qu’ils n’aient pas été vraiment proches lors de l’échange, elle était la seule personne avec qui il pouvait passer de longues heures sans en être gêné ou lassé. Seul défaut de Catah : elle tentait, sans arrêt, de le convaincre d’arrêter de se prendre la tête, de sourire, de profiter de la vie, de penser à autre chose que ses études qui pourraient bien attendre quelques heures, le temps d’une promenade ou d’une petite fête. Camille n’avait, en général, pas la tête à l’écouter, encore qu’il lui ait fait plaisir quelques fois pour ne pas la contrarier. Mais aujourd’hui, alors qu’il était plongé dans ses bouquins, elle était revenue à la charge et il avait perdu patience, lui lançant d’une voix excédée qu’il n’avait pas la tête à s’amuser alors qu’il lui restait des centaines de pages à connaître par cœur dans un délai indécent. Il était sorti de sa chambre sans prêter attention aux moqueries de son amie et s’était rendu dans un des parcs de l’université, à l’ombre d’un arbre, uniquement dérangé par la brise printanière qui venait lui chatouiller les cheveux et qui tentait de tourner les pages qu’il lisait. Mais Camille préférait de loin la brise aux caquètements incessants de Catahleen. Au moins, ici, personne ne tentait de l’interrompre dans sa lecture.

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MessageSujet: Re: i need some space [CAPRYCE] i need some space [CAPRYCE] EmptyMer 9 Mar - 21:21

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moi je joue, moi je joue à joue contre joue, je veux jouer à joue contre vous mais vous le voulez vous ?
    Petite potelée, cheveux hirsutes dont la couleur laissait à désirer, lunette en forme de pleine lune, un nez parsemé de tâches de rousseurs, des vêtements d’une couleur verdâtre et qui plus est de seconde main, je remarquais une fois encore que je n’avais tout bonnement rien d’enviable à l’époque. Seules mes dents semblaient rattraper l’ensemble. D’une clarté éblouissante, elles avaient la gentillesse de bien vouloir ressortir malgré un appareil dentaire grisâtre. D’un œil plutôt stupéfait, je contemplais la photo que mes parents venaient à l’instant même de m’envoyer dans un petit paquet rouge. Elle était accompagnée d’une écharpe en laine ainsi que d’une lettre. Quand comprendront-ils qu’il ne fait pas froid en Californie ? Je soupirais. Dans un mouvement assez rapide et vif, je pris le premier couteau qui était sous ma main et je déchiquetais l’enveloppe blanche. L’enveloppe comptait quatre pages. Mes yeux zigzaguèrent très rapidement afin de capter l’essentiel. A travers cette lettre, ma mère me racontait qu’elle avait déjà débuté son ménage de printemps. Elle aimait être en avance. Elle s’était décidé à trier la vielle boite à photo qui arborait la cheminée depuis désormais une décennie. Elle était tombée par son plus grand bonheur, sur la photo individuelle de mes 8 ans. Elle pensait sans doute me faire plaisir en me l’envoyant, hors elle s’était trompé une fois de plus. Me faire rappeler cette période maudite ressemblait plutôt à un acte méprisant qu’à un véritable cadeau. A vrai dire, ma mère ne s’était jamais rendue compte à quel point j’avais pu souffrir lorsque j’étais enfant. Je lui ressemblais, elle ne voyait que ça et rien d’autres. Je lui en voulais terriblement de ne pas avoir réagi et de m’avoir laissé seul face à moi-même. Avant de recevoir ce petit paquet rouge, lorsque j’avais déménagé à Berkeley, j’avais cru pouvoir oublier et éffacer cette période douloureuse de mon enfance. Malheureusement, il y aurait toujours quelqu’un pour me le rappeler. Il fallait que je m’y fasse. Ce cycle faisait partie de ma vie, je ne pouvais le nier.
    Me faisant sortir de mes pensées, j'entendis mon portable vibré sur ma commande et d’un geste, je gagnai le hall en franchissant la porte menant à ma chambre. Dés que je mis la main sur mon blackberry, je bondis sur mon lit confortable et je commençai ainsi à lire mes messages, bien curieuse d’en savoir l’expéditeur.

      A M B R A E ◆ « Capryce ! Aujourd’hui, tu te vois dans l’obligation de courir avec moi. Tu n’as pas le choix sinon je viendrais te chercher par la peau des fesses ! Je sais que tu es encore dans ton lit, feignasse, dépêche-toi ! Rendez-vous en bas dans dix minutes et pas une de plus ! »

    Ambrae avait décidemment le don de me surprendre. Depuis qu’elle avait entendu que je ne pratiquais aucun sport, elle s’était faite le pari de me coacher. Digne d’un iota, elle avait ce désir de me faire aimer le sport tel qu’elle l’aimait. Elle tentait en vain de faire rentrer dans ma petite tête blonde que le sport était très important pour la santé. Je savais pertinemment que le sport était plus un bien qu’un mal. Mais paresseuse que j’étais, l’effort demandé était bien trop important à mes yeux. Je me connaissais mieux que quiconque pour savoir que j’étais une cause perdue en matière sportive. Moi et le sport ça fait deux. Depuis bien longtemps déjà, je m’y étais faite à l’idée. Mais malgré cela, la iota ne lâchait pas l’affaire d’un poil. Quand quelque chose lui tenait à cœur, elle n’abandonnait pas. C’était cet acharnement que j’aimais avant tout chez Ambrae et je ne voulais certainement pas la décevoir une fois de plus. Il fallait que je fasse mes preuves dans la matière. Mes doigts fins virevoltèrent sur le clavier et j’envoyais dans la seconde une réponse positive. D’un geste, je bondis de mon lit et me dirigeai vers la fenêtre. J’avais le don de m’étonner moi-même. Je me penchai et regardais à travers les vitres opaques du hall d’entrée. C’était une journée lumineuse, digne des premières journées du mois de mars, je fermais mes paupières laissant le soleil parvenir sur mon visage. Le temps était parfait, je pouvais porter ce que bon me semblait, je n’avais pas besoin de m’en soucier. Avec entrain, je revins dans ma chambre. J’enfilai rapidement un pull gris à capuche trouvé sous la main, un short noir ainsi que mes chaussettes et baskets noirs. Je fis également un rapide passage devant le miroir pour me recoiffer et me maquiller. J’étais enfin prête avec deux minutes de retard. Je descendis quatre à quatre les escaliers découvrant qu’Ambrae était là. Nous commencions avec enthousiasme la ballade. Pleine de vivacité, elle avait le don de me communiquer son énergie, ce qui m’aidait grandement dans ma course. Après quelques minutes, nous arrivions dans le parc de Berkeley. Il était rempli d’étudiants, profitant des quelques éclaircies pour se remettre à jour dans leurs cours après les vacances. Quant à moi, je tenais le rythme qu'Ambrae adoptait depuis quelques kilomètres désormais. Tout à coup, j'eu le malheur de pivoter ma tête vers la gauche. Je ralentissais. Je fixais un garçon en pleine lecture assis près d’un chêne, il avait ce quelque chose qui m'attirait. Ambrae me rappela soudainement à l'ordre « Capryce, ce n’est pas le moment ! » Elle savait pertinemment ce que j’avais en tête à cet instant précis, elle me connaissait décidément par cœur. Je me retournais vers elle et je me stoppais « Justement si, c’est le moment ! » fis-je avec un sourire taquin. « Tu vas quand même pas me lâcher ?! » « Ben..euh » une nouvelle fois, j'arborais un sourire plein de sous entendu. Tout était dit dans celui-ci et elle le comprit très rapidement. On ne pouvait pas changer une Capryce lorsqu’elle avait une idée en tête. « Oh Capryce, tu m’étonneras toujours, allais j’espère qu’il en vaut le coup ! » Je n’entendis pas la fin de sa réponse, j’étais déjà en route vers le jeune homme. Mes yeux noisettes étaient fixés sur lui tel ceux d'un faucon sur une proie. J'approchais très rapidemment de l'homme en question, je l'avais déjà vu mais je n'avais jamais eu l'occasion de lui parler. Il se trouvait que cet instant était propice à une premiere approche. « Je ne pense pas être plus pasionnante qu'un livre mais moi au moins, je parle » fis-je amusé, j'embrayai « Je peux ? » D'un geste léger, je montrais une place près du chêne.

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MessageSujet: Re: i need some space [CAPRYCE] i need some space [CAPRYCE] EmptyMer 16 Mar - 1:46




Droit américain, droit français, droit des familles, droit des affaires… les livres s’étaient suivis les uns après les autres au fil des semaines, leur contenu se frayant péniblement un chemin jusqu’au cerveau de Camille qui avait décidément bien du mal à tout retenir sans avoir l’impression de saturer. Pas étonnant qu’il ait besoin d’aide, et qu’il ait, par conséquent, l’habitude de se faire coacher par Lia et Crewdie, la première étant en quatrième année de droit et possédant donc pas mal d’expérience, et la seconde suivant les mêmes cours que lui, ce qui constituait un atout de choc lorsqu’il s’agissait de réviser telle ou telle matière. Camille était loin d’être stupide, au contraire, il avait toujours fait partie des plus brillants de la classe et il avait semblé tout naturel qu’il rejoigne la confrérie des Alpha une fois inscrit à Berkeley. Cependant, ses capacités d’apprentissage étaient mises à mal depuis quelques temps, à cause de la mort de Claire et, bien sûr, des quelques mois qu’il avait passés à l’écart de ses études, afin d’aider des parents à surmonter la perte de leur fille cadette. Aujourd’hui encore, il était sans cesse poursuivi par ses sombres pensées, même s’il parvenait de mieux en mieux à faire la part des choses et à retrouver le sourire, même si ce n’était que pour quelques heures. Si auparavant, le jeune homme n’avait pas voulu sortir ses problèmes de sa tête car il estimait qu’il devait y penser, et que les ignorer, même si ce n’était que pour quelques minutes, serait un signe de lâcheté, aujourd’hui, il tentait d’aller de l’avant. Oublier, sûrement pas, mais il avait appris à se modérer et tentait de gérer sa peine et sa douleur.

Cependant, maintenant qu’il avait enfin décidé de se concentrer à nouveau convenablement sur ses études, Camille devait bien admettre qu’il était dans un sacré pétrin, et cette constatation ne cessait de le poursuivre alors qu’il tentait de travailler. Il n’était plus question de glander, non, il fallait appuyer sur l’accélérateur et se démener pour rattraper tout le retard accumulé. Mais il semblait que, comme d’habitude, Camille allait être entravé dans ses efforts, car, alors qu’il s’était à nouveau plongé dans sa lecture, il entendit une voix douce et joyeuse retentir à ses côtés. « Je ne pense pas être plus pasionnante qu'un livre mais moi au moins, je parle. » Camille leva les yeux, surpris, et ne put s’empêcher d’esquisser un sourire en entendant la remarque – premièrement parce que, même si elle avait quelque chose d’indéniablement classique, elle était bien placée, et ensuite, parce que l’ironie de la situation voulait que c’était précisément ce que Camille voulait éviter : qu’on lui parle. Mais il n’était pas du genre à remballer les autres, surtout lorsqu’il avait à faire à une jeune femme charmante et enjouée. Décidant donc de faire preuve de tact et de jouer le jeu, Camille fit, une fois de plus, une croix sur ses études, qui devraient, comme toujours, attendre qu’il trouve un moment propice pour s’y consacrer pleinement. Toujours avec un léger sourire, Camille écouta la jeune femme poursuivre avec entrain. « Je peux ? » Camille acquiesça d’un signe de tête en la voyant désigner l’emplacement dans l’herbe à côté de lui, et répondit aussitôt : « Je suppose, donc, que mes 200 pages de droit américain devront attendre encore un peu. » Ses paroles étaient dépourvues de tout reproche – au contraire, on percevait l’air étonnamment détendu de Camille, qui ne se serait pas privé de s’exciter et de s’agiter si c’était Catahleen qui avait osé le déranger en plein milieu d’un paragraphe. Mais la demoiselle face à lui ne pouvait bien évidemment pas savoir dans quelle situation critique s’était fourré Camille, et il n’avait pas le cœur de l’envoyer promener. Il la toisa attentivement, cherchant à attribuer une quelconque information à son visage, dont il croyait bien l’avoir déjà vu quelque part, sans savoir exactement où, en présence de qui, et quand. Il se contenta donc de lancer avec une légèreté bien rare chez lui depuis quelques temps : « Par contre, si tu veux rester, il faudra me dire qui tu es… histoire que j’apprenne quand même quelque chose et que je nous en veuille pas trop d’avoir gâché ma merveilleuse après-midi d’études. » L’ironie et la plaisanterie se mêlaient dans le discours du jeune homme, qui n’en restait pas moins curieux : il était toujours ravi de découvrir de nouvelles têtes, étant d’un naturel plutôt sociable même s’il avait toujours été assez timide. Il n’en était pas moins charismatique, et même s’il n’en avait pas forcément conscience, il s’était toujours exprimé avec aisance et savait plaire aux gens. Camille n’était pas un dragueur invétéré et n’aimait pas trop bien se faire voir, ou s’attirer les faveurs des autres, en profitant de ce charisme dont il avait à peine conscience. Il ne pouvait cependant pas ignorer que, de manière générale, il plaisait pas mal aux gens et se liait facilement d’amitié avec eux, ou, si ça n’allait pas aussi loin, parvenait toujours à faire naître une relation positive. Mais cette fois-ci, ce n’était pas lui qui avait pris les devants, et s’il coopérait volontiers, jouant ce jeu de rencontre pas si hasardeuse que ça, il ne savait absolument pas ce que lui voulait la jolie inconnue installée à ses côtés… Car, en plus d’être inconscient du charme qu’il pouvait avoir, Camille était extraordinairement naïf lorsqu’il s’agissait de repérer les intentions des autres, en particulier des jeunes femmes qui tentaient de le séduire. Il n’était pas nul avec les femmes, intimidé ou mal à l’aise. Il savait reconnaître des avances là où il y en avait. Mais des fois, les sous-entendus tant apprécié de la gente féminine lui échappaient et il se retrouvait dans une situation dont il ne soupçonnait en rien la nature réelle, croyant assister à une simple discussion de tout ce qu’il y avait de plus innocent. Camille n’avait donc pas la moindre idée des réelles intentions de Capryce, et, même s’il savait que la manière dont elle l’avait abordée aboutissait généralement à une séance de drague à peine masquée, il n’avait pas encore fait le lien, s’imaginant que le destin s’était tout simplement acharné une nouvelle fois contre lui et son désir de bosser une fois pour toute – même si, cette fois-ci, le karma avait été plutôt clément en lui servant un instrument de torture des plus agréables à regarder et à côtoyer. La jeune femme semblait amusante, pétillante et sympathique, et c’était sans doute cela, plus que son physique assez avantageux, qui avait poussé Camille à refermer son livre pour accepter sa compagnie. Il la trouvait plus que jolie et attirante, mais n’était pas le genre de garçon à se focaliser uniquement sur le physique – en l’occurrence, il avait été bien plus charmé par ce que l’inconnue dégageait qu’autre chose.

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Augusto P. Da Volpedo
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: i need some space [CAPRYCE] i need some space [CAPRYCE] EmptySam 28 Mai - 9:50

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