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Petit resto français, ca faisait bien longtemps (Alcide)

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MessageSujet: Petit resto français, ca faisait bien longtemps (Alcide) Petit resto français, ca faisait bien longtemps (Alcide) EmptyLun 7 Mar - 18:18

  • Voilà qu'en me rendant à cette soirée organisée par l'université j'avais fait la connaissance d'un professeur, avec qui j'avais eu des conversations en tout genre et très intéressantes, bien sûr il a du s'ennuyer un peu avec moi ne connaissait pas sur le bout des doigts chaque sujet évoqué, mais nous étions finalement tombé en accord pour aller dîner, et oui , lui et moi. Choix du restaurant? Un bon français! Depuis quand n'avais je pas manger un plat de ma terre natale? Je ne le savais même plus dailleurs tant je m'étais faite à cette vie qu'on les américains, mangeant sur le qui vive, tout en faisant une autre chose par la même occasion, pour ma part, c'était en bûchant mes cours pour rattrapper le niveau des étudiants de ma classe.

    Heureusement que j'étais repassée chez moi me changer pour me rendre à cette projection de film, ca évietrait de perdre du temps avant d'aller au restaurant accompagné de Alcide. Tiens bonne question qui me vînt à l'esprit alors que nous venions tout juste de sortir pour rejoindre l'extérieur.

    Dites moi ca va peut être vous paraitre idiot comme question mais comment dois je vous appeler? Je ne suis ni votre étudiante, ni une amie, seulement un statut qui nous diffère alors j'avoue ne pas trop savoir comment m'adresser à votre personne.

    J'avais resserrée légèrement ma veste sur moi même pour ne pas laisser passer ce petit courant d'air frais. J'avais pu enfin voir qu'il ne portait aucune alliance. Et puis pour son âge, ce professeur était plutôt séduisant non ? Et sa façon qu'il avait de disuter sur tel ou tel suejt était vraiemnt intéressant!

    Il avait dit qu'il me conduirait et me reporterait, quelle courtoisie, rare de nos jours dailleurs!

    Vous êtes sûre de vouloir aller à ce restaurant?

    Je pouvais encore refuser, ou me défiler mais à quoi bon? Il m'avait convaincu et j'avoue je mourrais de faim! S'étant donc proposé, jele suivais jusqu'à sa voiture ou je pris place sur le siège passager, bouclant ma ceinture et attendant qu'il ne démarre. Je ne connaissais pas encore tellement les endroits d'ici et j'avoues quej'étais rassurée de m'y faire emmenée, et pendant le temps du trajet , je pensais qu'un brin de causette serait sympathique.

    Vous faites souvent cela?

    Il semblait ne pas comprendre alors je repris pour mieux m'expliquer.

    Oui, inviter une parfaite inconnue au restairant après avoir échangés queqlues mots seulement, ok vous avez un avantage, vous avez mon dossier d'étudiante sous la main malgré que je ne participe à aucun de vos cours, et moi qu'ai je ?

    Je me mis à rire doucement, après tout je ne le considérais pas comme tel, je ne sais pas peut être était ce le fait de ne pas l'avoir en cours? Probablement! Puis soudain je fuis plongée dnas mes souvenirs, cette rencontre avec ce professeur à Los Angeles, Et avec qui j'avais eu une relation brève mais si intense, que je soupirais doucement regardant devant moi par le pare-brise avant de ne voir un panneau indiquant notre prochaine arrivée au lieu-dit.

    Après Une dizaine de minutes, nous voilà enfin arrivée, la circulation était fluide et nous arrivions sur le parking ou quelques places étaient encore libres. Une fois stationnés, nous descendîmes pour rejoindre l'établissement au grand hall aux lumières tamisées...

    Cet endroit à l'air charmant! dis je en souriant au professeur...tout aussi charmant lui aussi!




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MessageSujet: Re: Petit resto français, ca faisait bien longtemps (Alcide) Petit resto français, ca faisait bien longtemps (Alcide) EmptyMar 8 Mar - 18:52

    Un restaurant français, en Amérique, c’était perçu comme le must de l’élégance et du bon goût. On y mangeait bien, en prenant son temps. De la fine cuisine et pas des hamburgers. C’était tout le plaisir de la gastronomie, même si certains autochtones avaient encore comme idée reçue que les Français étaient des mangeurs de grenouilles.
    En sortant de l’université, Emy avait posé une question judicieuse. Pour y répondre, Alcide avait pris un petit moment de réflexion, quelques secondes tout au plus, mais il lui avait fallu réfléchir pour éviter de commettre un impair. Ne sachant pas comment cette relation allait évoluer, l’homme décida qu’il valait mieux rester simple.


    "A moins que vous n’ayez une envie folle de m’appeler « Mon lapin » ou que sais-je encore, mon prénom suffira." Il y eut une petite seconde de silence, puis il ajouta : "A la réflexion, même si vous en mourez d’envie un jour, ne m’inventez pas de surnoms gênants. Alcide sera parfait. Ou Al, à la rigueur, si nous devenons plus ou moins proches un jour ou l’autre."

    Alcide avait conduit de la fac jusqu’au quartier Richemond, là où van Stexhe avait repéré le restaurant. Au volant de son véhicule, comme la plupart des hommes, le professeur se sentait bien. C’était dingue, mais conduire une bagnole comme la sienne, cela conférait un sentiment de liberté et de puissance. Autant de puissance qu’il n’y avait de chevaux sous le capot. Et avec une jeune à ses côtés, ces impressions étaient renforcées positivement.
    La compagnie d’Emy avait son lot d’apports, tant au niveau de l’amusement qu’au niveau du questionnement perpétuel qui faisait le sens de la vie. Était-il sûr de toujours vouloir aller à ce restaurant ? Bien sûr que oui, c’était évident. Sinon, le professeur de psychologie se serait déjà dégonflé.


    "Évidemment que je veux y aller. Et avec vous ce sera sans doute mieux que seul."

    Il avait déjà démarré et était sorti du parking, quand il avait répondu. À présent que l’Audi roulait dans la circulation fluide de la ville, miss Conway s’était apparemment confortablement installée et elle observait défiler le paysage urbain à travers les vitres teintées de la voiture allemande. Et voilà qu’Emy posait une nouvelle question, peut-être un peu embarrassante. Van Stexhe resta silencieux, puis la demoiselle apporta quelques précisions qui ne rassurèrent pas Alcide pour autant.

    "Non, je ne fais pas cela souvent. Seulement si je rencontre une personne agréable et que cela n’est possible qu’un seul soir. Je crois qu’il faut parfois foncer et profiter de ce que la vie peut nous apporter, tout simplement." Quittant le pare-brise des yeux durant quelques secondes, Al porta son regard sur sa passagère et ajouta : "Vous pensez que je vais aller compulser votre dossier pour savoir à qui j’ai affaire ? Ce serait vous prendre en traître. Je préfère découvrir moi-même ce qu’il est utile de savoir. Et puis, comme cela, nous sommes sur un pied d’égalité, non ?"

    Après avoir dit cela, il reporta son regard sur le pare-brise. L’enseignant n’était pas du genre à essayer de kidnapper une jeune inconnue. Il ne voulait pas forcer Emy à faire quoi que ce soit et, sincèrement, il comptait passer une agréable soirée, sans qu’il n’y ait aucune arrière-pensée. Il voulait profiter d’une opportunité, rien de plus. Du coin de l’œil, Alcide vit que sa passagère s’était un peu perdue dans ses pensées et il ne fit aucun commentaire.
    Et puis, après une dizaine de minutes le professeur de psychologie et de critique des sources de l’information gara son Audi et coupa le moteur. La route avait filé sans encombre. Il était bizarre de constater à quel point, quand on avait le temps, la circulation ne posait aucun problème… et qu’à l’inverse, quand on était pressé, il y avait des bouchons et des accidents à tous les coins de rue.

    Après avoir enclenché le verrouillage central, avec un bip bip sonore qui se fit entendre très fortement, comme d’habitude, Alcide indiqua à son invitée le chemin à suivre. Il sourit et présenta son bras à la jeune femme pour qu'ils se dirigent tous ensemble vers le restaurant qu'il avait choisi. L'établissement de Jim n'était pas bien loin de l’endroit où il s’était garé et Mr van Stexhe ignorait ce que le bâtiment pouvait receler et s’il s’était douté qu’il allait atterrir dans une ambiance aristocratique, dans un décor façon Versailles, il n’était pas certain qu’il aurait invité la demoiselle en ce lieu.
    Jim Lancaster était l'un de ces jeunes chefs issus d'une lignée anglo-française qui partaient apprendre leur art à Paris avant de s’exporter outre-Atlantique pour ouvrir le restaurant où il pourrait faire découvrir son talent en même temps que la gastronomie finement recherchée.

    La porte d'entrée du restaurant était en acajou, cela se voyait nettement à la teinte du bois, avec une poignée qui semblait coulée dans de l'or. En poussant la porte, Alcide s'effaça pour laisser passer son invitée devant lui, puis il la suivit bien vite et referma derrière lui.

    L'intérieur de l'établissement n'avait rien à envier au confort et au luxe des hôtels de renom...
    Les tables, agencées de la manière la plus intelligente qui soit, laissaient de la place pour chaque convive. Les banquettes et chaises étaient assortis à ces tables du plus pur style Louis XV.
    Les nappes étaient toutes brodées au sigle du restaurant (qui ne s'appelait pas "Le Versailles" pour rien, croyez-moi!), les verres étaient de cristal et les couverts d'argent.
    Sur les murs étaient des tableaux chichement décorés, qui semblaient tous valoir leur pesant d’or, sans doute les dorures étaient pour quelque chose dans cette impression...
    Sur le sol était posée une moquette bleu nuit, qui semblait aussi douce que de l'herbe tendre.
    Des colonnes de pierre blanche (du marbre?) soutenaient un plafond tout aussi marmoréen.
    La musique diffusée dans la salle était un morceau joué au violon, un fond musical léger et agréable qui ne dérangeait certainement pas les conversations.

    Un serveur en livrée indiqua au duo une table où ils se dirigèrent et s'installèrent.
    On vint leur prendre leurs manteaux avant d'attendre la commande pour l'apéritif.
    Van Stexhe prit la carte et choisit un Martini blanc, mais attendit tout de même qu'Emy ait commandé pour ajouter son propre apéritif. Une fois cela fait, l’homme se pencha par-dessus la table pour adresser quelques mots, à voix basse, à son invitée.


    "Moi qui pensais avoir dégoté un petit resto sympa… nous voilà en plein Versailles au temps de sa splendeur !"

    Hum… c’était l’inconvénient de l’improvisation. Alcide avait choisi ce restaurant sans y être jamais entré. Et ils se retrouvaient tous les deux dans un endroit chic et cher, où il y avait peu de chance de croiser quelqu’un d’autre de Berkeley, sans doute. Sauf l’un ou l’autre fils à papa, mais peu importait. L’endroit devait certainement avoir reçu quelque médaille ou autre marque honorifique pour afficher un tel décor, mais, comme on dit, on ne vit qu’une fois.
    Regardant autour de lui, l’homme remarqua qu’il y avait peu de monde en ce lieu. Pourtant, les prix des apéritifs étaient encore relativement raisonnables. Peut-être était-ce juste un effet dû au cadre, simplement. Il se demanda alors si inviter un jour Lucie dans ce restaurant pouvait être une bonne idée. Oh, pas tout de suite, bien sûr, mais peut-être quand ils auraient vécu un peu de temps ensemble, pour fêter un anniversaire de couple ou ce genre de chose. Si cela devait avoir lieu, s’entend.

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MessageSujet: Re: Petit resto français, ca faisait bien longtemps (Alcide) Petit resto français, ca faisait bien longtemps (Alcide) EmptyMer 9 Mar - 11:35

  • Oui je voulais avant tout savoir comment m'adresser à lui, il était professeur, moi étudiante, ne partageant pas les mêmes cours certes, mais le statut était tout de même entre nous, cette éthique a conservé.
    Je ne pus me retenir bien longtemps de rire à sa réponse, puis un peu plus calmée je repris donc la parole.

    Très bien dans ce cas, je vais opter pour Al", j'aime la simplicité et "mon Lapin" ne fait pas parti de mon vocabulaire.

    Al" était bien plus convivial mais je gardais en tête qu'il était au rang supérieur du mien, et même avec ce diminutif, le vouvoiement serait toujours de rigueur.

    Il n'avais pas décliné l'offre de m'inviter dans un restaurant et français qui plus est, si toutefois cela aurait le cas, je ne lui en aurait pas voulu, à quoi bon? C'était juste pour poursuivre la soirée en bonne compagnie et discuter de tout et de rien, mais peu importe le sujet ce professeur m'intéressait beaucoup! Stop je vous arrête pas sur un point de vue personnel, bien qu'il soit expressément séduisant, mais j'aimais sa personnalité, ce qu'il en ressortait, il était cultivé, semblait s'intéresser à tout, cela changeait de mon quotidien.

    De plus, il avait bon goût, une Audi qui en avait sous le capot, il faut dire que les voitures allemandes avaient de quoi charmer ceux qui aimaient le luxe, et la performance. Et puis ce genre de voiture tape à l'oeil était plutôt valorisant pour le conducteur et ceux qui se trouvaient à l'intérieur.

    Oui vous avez raison, on a qu'une seule vie et on passe à côté de bien trop de choses à mon goût, c'est dommage au fond, alors autant profiter des moindres plaisirs que la vie nous offre, même insignifiants parfois sont ils non ?

    J'étais vraiment sérieuse, certains n'avaient pas la chance de profiter de la vie, de ses bien faits, à quoi bon être vivant si on ne peut même pas faire ce qui nous plait? J'eus une pensée particulière pour ma mère, enfermée entre ses murs, prisonnière d'elle même aussi, souffrant d'une pathologie qui nous avait séparé elle et moi, que même nos contacts, rares soient ils, étaient devenus à force du temps non plus un réjouissement ou un plaisir mais une épreuve! Puis je revins à moi écoutant les dires de Alcide.

    Rien de mieux que de découvrir soit même les choses?!

    Ici c'était surtout les personnes, ce soir, nous allions apprendre à mieux nous connaître, à se découvrir en toute bonne foi et tout honneur bien sûr. Et bien que Al" soit un homme charmant, je saurais me tenir correctement, et non pas fauter de nouveau comme je l'avais fait pendant les années Lycée avec ce cher professeur d'Histoire de l'Art, Jarod!

    Bref, nous arrivâmes devant un établissement de marque!
    Mon dieu que cet endroit était magnifique, heureusement que ce soir j'avais opté pour une tenue plutôt féminine dans le sens que j'avais enfilé une belle robe de saison aux couleurs claires, pas trop sobre, ni trop tape à l'oeil, et que je pouvais me fondre parfaitement dans ce sublime décor de Versailles! j'étais comme une enfant, les yeux écarquillés devant tant de beauté, ces piliers de marbre, ces tableaux crochés au mur. Sans oublier cette douce musique jouée aux violons. je n'aurais pas rêvée mieux, un endroit chic , classe et qui devait être cher aussi !

    Prenant place nous commandions l'apéritif, un merlot pour ma part, j'étais adepte des bons vins que mon pays savait offrir à ma terre d'accueil, l'Amérique.
    Alcide se pencha vers ma personne , regrettait il son choix , ce lieux? je lui lançais un sourire.

    Pour ma part sachez que j'adore déjà cet endroit, et que je m'y sens plutôt à l'aise, j'aime ce genre d'endroit qui nous fait nous plonger dans une toute autre époque que la notre!

    Je lui lançais un clin d'oeil le seul hic était de savoir s'il avait les moyens de régler la note par la suite, personnellement cela ne posait aucn soucis à mon compte en banque bien fourni, et là on dit merci papa dans ces cas la! Etre la fille d'un riche homme d'affaire peut avoir de bons côtés parfois, non?!

    Alors dites moi, de quoi avez vous envie? dis je le sortant de ses pensées ou il me regardait un peu étonné.

    Je parlais des plats à venir tenant la carte en main et la lui signifiant.
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MessageSujet: Re: Petit resto français, ca faisait bien longtemps (Alcide) Petit resto français, ca faisait bien longtemps (Alcide) EmptyJeu 10 Mar - 17:36

    Peut-être était-ce une erreur de la part de van Stexhe, mais il avait dit à la jeune femme qui l’accompagnait qu’elle pouvait l’appeler par son prénom, voire par un diminutif si elle le désirait. Bien sûr, comme il ne pouvait pas rester tout à fait sérieux plus de trois minutes d’affilée ce soir, il avait fallu que l’homme sorte une connerie en même temps. Mais cela passa très bien et Emy accepta d’opter pour « Al’ ». Encore heureux qu’elle n’ait pas préféré lui sortir du « mon lapin » ou autre petit surnom affligeant du même goût. Alcide ne savait pas trop comment il aurait réagi si elle l’avait pris au mot. Soit. Dorénavant, ils seraient donc Al’ et miss Conway. Ou Emy. Bah, le professeur pouvait employer les deux appellations sans problème, vu son statut. Et le rire de la demoiselle le poussait à continuer à faire un peu l’andouille.

    Alors, oui, ils allaient tous les deux manger ensemble, en tout bien tout honneur, dans un restaurant français bien plus luxueux et chic que ce à quoi s’était attendu l’enseignant. Cela n’avait rien d’un repas romantique ou quoi que ce soit du même acabit, non, Alcide avait depuis un moment déjà décidé d’être sérieux dans sa relation avec Lucie, mais il avait toujours besoin de savoir qu’il pouvait encore plaire, même et surtout, à des jeunes filles. Mettant cela sur le compte de la courtoisie et du bon goût, van Stexhe en profitait tout de même pour se prouver à lui-même que l’âge n’avait en rien altéré ses capacités de séduction. Il arrivait même parfois que plus de filles et de femmes se retournent sur lui dans la rue ou dans les couloirs, peut-être parce que les cheveux gris, cela conférait une certaine classe aux hommes.

    Au fond, on pouvait considérer sans se tromper qu’Alcide était un bon pratiquant de l’épicurisme ce soir. Bien sûr, il lui était arrivé auparavant d’être un véritable hédoniste, de se contenter de plaisirs fugaces – le sexe, l’alcool, la technologie – comme il lui était arrivé d’aller vers les excès du stoïcisme et de ne réagir viscéralement à rien du tout de ce qui se passait autour de lui. Cela dépendait des humeurs et d’un tas de facteurs différents qui entraient chaque jour en ligne de compte. Mais ce soir, c’était Épicure et les plaisirs simples qu’il avait prônés que l’homme était le plus à même de rejoindre. Des plaisirs simples comme passer une soirée sans avoir à se soucier de quoi que ce soit, une soirée passée avec quelqu’un, le fait de ne pas avoir froid, de ne pas souffrir de la solitude, de la faim ou de la soif… Bref, de petites choses du quotidien qui permettent de se sentir bien.

    Le voyage se passa sans encombre, les discussions se portaient sur la stabilité et la simplicité du quotidien, sur des sujets de discussion qui permettaient de se découvrir sans qu’il n’y ait d’ambiguïté ou de problèmes quelconques. Oui, il valait mieux prendre le temps de découvrir soi-même les choses, ne serait-ce que pour se forger sa propre idée sur la question ou sur la personne.
    Alcide ne savait pas grand-chose de la demoiselle qu’il invitait ce soir, mais un bon repas, cela permettait de découvrir bien des choses sur les gens, à commencer par leurs goûts.
    D’ailleurs, le restaurant que le professeur avait choisi était déjà une première preuve de ce que pouvait apprécier Emy. Dès qu’ils avaient passé la porte des lieux, son visage s’était illuminé d’un sourire radieux, comme si van Stexhe lui faisait découvrir un endroit digne d’un rêve. Certes, tout était magnifique, ici, le décorateur avait pensé ces lieux comme un petit paradis à sa mesure… ou à sa démesure, au fond, rien n’était sûr sur le sujet. Emy au pays des merveilles. Cela faisait plaisir à voir, l’extase peinte sur son visage et dans son attitude.

    Heureusement pour le portefeuille du professeur de psychologie et de critique des sources de l’information, cet endroit si agréable et magnifique dispensait des tarifs raisonnables. La carte des apéritifs proposait toutes sortes de boissons à prix très abordables pour un endroit de cet acabit. Alcide s’était penché par-dessus la table, pour parler un peu à Emy, pour lui dire qu’il ne savait pas comment serait cet endroit une fois à l’intérieur. Les paroles de la jeune fille le rassurèrent en partie, puisque l’homme ne s’était pas vraiment attendu à un décor pareil.


    "Je suis content que cet endroit vous plaise, miss Conway, mais je dois bien avouer que je m’étais attendu à quelque chose de plus simple…"Et comme elle disait aimer ce voyage dans le temps, il finit par dire ce qu’il pensait également."J’aurais aimé vivre à cette époque, je pense. Le Siècle des Lumières… Rencontrer Voltaire, Diderot et toutes ces personnes qu’on lit encore et encore aujourd’hui…"

    Le clin d’œil que lui lança la jeune fille fit sourire Alcide. Ils venaient de commander leurs apéritifs et le serveur en livrée venait les leur apporter. La carte des plats fut déposée rapidement et, déjà, Emy s’intéressait à ce que le professeur allait prendre. S’était-il perdu dans ses pensées ? Le temps avait passé sans qu’il ne le sente. De quoi avait-il envie ? De voir Lucie. De la serrer contre lui et de passer une nuit inoubliable avec elle. Mais bien que ce soit la première idée qui traversa l’esprit du professeur, il n’en dit rien, préférant porter son regard sur la carte et essayer de se concentrer là-dessus.

    "Mmmmh, un bon steak. J’ai envie de cela depuis que nous avons parlé de Twilight…"

    Ce n’était pas faux. Bien sûr, le steak lui était resté à l’esprit depuis qu’il avait eu l’idée de cette comparaison qui lui avait paru très sensée. Un type qui s’éprendrait du contenu de son assiette, c’était terriblement dingue, comme truc. Et l’homme avait imaginé que cette comparaison était plus que justifiée. Il n’était pas question de ne pas profiter de ce que ce restaurant pouvait offrir comme délicatesses pour le palais. Et, en parcourant la carte du menu, van Stexhe se rendit compte que les plats servis ici étaient tout à fait décents au niveau de la fourchette de prix. Oui, il emmènerait Lucie ici un jour ou l’autre.

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MessageSujet: Re: Petit resto français, ca faisait bien longtemps (Alcide) Petit resto français, ca faisait bien longtemps (Alcide) EmptySam 12 Mar - 12:20

  • Un lieu immense et magnifique, une ambiance décontractée, tout portait à croire que cette soirée serait des plus agréable! Elle avait commencé simplement en me rendant à une projection puis une conversation suite à une rencontre et me voilà accoudée à table avec un professeur de Berkeley, Al' de son petit nom, fort sympathique et très amusant, à croire qu'une personne très cultivée peut être aussi très attrayante!

    La simplicité avait il dit? Certes je m'attendais également à la même chose, mais je devais avouer que je fus agréablement surprise de découvrir un tel lieu à notre arrivée ici. Oui j'étais ébahi telle une enfant en ayant plein la vue. Après avoir scruté ce restaurant de part et d'autre, nous commandions les apéritifs, un Merlot pour ma part, j'aimais les bons vins qui vous embaumait le palais, éveillait le sens de toutes vos papilles. La conversation se poursuivit où Al 'm'avoua qu'il s'attendait à quelque chose de plus simple, et qu'il aurait aimé vivre à cette époque, pour rencontrer des grands Hommes dont onlisait encore leurs écrits de nos jours.

    Le serveur vînt nous apporter nos verres le remerciant d'un signe de tête, qui les déposa sur la table devant nos assiettes encore vides.

    Je risque de paraître futile la dessus mais pour ma part, mais moi cela serait pour leurs toilettes, encombrantes peut être mais ca à une certaine classe, c'est peut être pour cela que je me suis essayée au théâtre, ca nous permet de voyager d'une certaine façon à travers les différentes époques, porter des vêtements totalement décalés de notre vie actuelle. C'est l'un des aspect de cet art qui me plait aussi.

    Puis je lui avais demandé ce qu'il prendrait pour le plat principal, et il me rétorqua un steack! Je ne pus me contenir et éclata de rire sous les yeux de quelques personnes qui se trouvaient encore ici à cette heure ci tardive, qu'aussitôt je me pinçais les lèvres pour cesser de me faire remarquer. Reprenant une bouffée d'oxygène, je repris la parole.

    Je suis ...désolée,je suis parfois trop expansive, c'est que cette histoire de steak va rester un bon moment ancrée dans ma mémoire. Et pour dire, je vais prendre la même chose que vous Al' et bien saignant!

    Je lui lançais de nouveau un clin d'oeil en tout amitié que j'en oubliais presque le fait qu'il soit professeur à Berkeley. Puis prenant mon verre en main je l'invitais à trinquer avec moi, trinquer à la française ou l'on se regard dans les yeux sans fléchir, rite ou coutume débile peut être mais plaisante au fond lorsqu'on se retrouve en bonne compagnie.

    A la nôtre très cher, dis je en prenant un air hautain. Et puis j'avais l'habitude de ces formules de politesse ayant intégrer depuis quelques années déjà le milieu aisé auprès de mon père riche homme d'affaire respecté, s'étant crrée une place, sa place dans ce monde là par la sueur de son front, de la persévérance et beaucoup de travail comme quelques sacrifices aussi...
    Levant le verre y trempant le bout de mes lèvres , je savourais avec délectation cette douce saveur, je raffolais de ce grand cru, mon côté français peut être. Puis reposant le verre à sa place initiale, je posais ma tête sur mes mains entremêlées ayant un instant de calme et de sérénité.

    Quelle est l'histoire de votre vie Al'? Ne me dites pas que vous vivez simplement pour votre profession? Vous devez bien avoir des hobbies , votre existence ne se résume pas à Berkeley tout de même?

    M'apercevant que je pouvais le mettre mal à l'aise et un peu trop curieuse aussi, je lui fit signe de mes mains comme voulant stoppper cette conversation au sujet à peine naissant.

    Pardonnez moi, je n'aurais pas du m'aventurer sur ce terrain, mais j'aime en connaitre davantage sur les gens qui me fascinent, qui me plaisent, alors ne vous sentez pas obliger de poursuivre cette conversation.

    J'avais parfois tendance à être trop "emballée" atout ou défaut?

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MessageSujet: Re: Petit resto français, ca faisait bien longtemps (Alcide) Petit resto français, ca faisait bien longtemps (Alcide) EmptyLun 21 Mar - 21:09

    Un beau cadre, quasiment enchanteur, une jeune femme avec lui… et la promesse d’un repas digne de ce nom et d’une soirée charmante, de quoi Alcide aurait pu rêver de plus, sincèrement ? Il y avait ce soir comme de la magie dans l’air. Entre lui et Emy, van Stexhe avait l’impression qu’opérait une sorte d’alchimie. L’alchimie des rencontres. Se créait ainsi entre les deux êtres humains une complicité qui n’était pas concevable – qui était à peine imaginable – entre une étudiante et un professeur. Professeur qu’elle n’avait, de surcroît, pas en cours. Qu’est-ce qui les liait l’un à l’autre ? Tout simplement une soirée de projection cinématographique, qui s’était suivie par un petit verre et une discussion. Et dans cette discussion, un mot en entraînant un autre, un sujet amenant une nouvelle idée, de fil en aiguille, les deux personnes s’étaient retrouvées au restaurant, ensemble, suite logique de la soirée.
    Certes, van Stexhe n’avait pas imaginé que ce film, Requiem for a dream, allait le rapprocher à ce point d’une jeune femme. Enfin, « rapprocher » était un bien grand mot, disons plutôt qu’il n’avait pas imaginé qu’il allait créer une relation nouvelle aussi intéressante intellectuellement et humainement. Car c’était bien ce qui était en train de se passer. L’échange, par la conversation, était le début de quelque chose, l’homme en était convaincu. Emy lui faisait ce soir l’effet d’une compagne charmante avec qui il pourrait aisément passer des heures et des heures sans s’en rendre compte, à discuter de tout et de rien, à rire un peu, aussi, car la jeune fille avait le sens de l’humour, c’était indéniable.

    Le moment de l’apéritif arrivé, Alcide commanda un porto rouge, ce vin liquoreux tout droit venu du Portugal qui lui laissait toujours en bouche comme un goût de trop peu. Mais la saveur du Portugal envahissait le palais, le fond de la gorge, et la chaleur du soleil de la péninsule ibérique semblait sourdre dans chaque goutte de porto… le choix était vite fait, à vrai dire. Bien sûr, il n’en prendrait pas un deuxième, car à ce rythme-là, il finissait toujours par s’enfiler la bouteille entière, mais il gageait que cela n’empêcherait en rien la soirée de se poursuivre comme il se devait. C’est-à-dire, sur les chapeaux de roue. Une soirée presque parfaite, en soi.
    Le serveur apporta le merlot d’Emy et le porto d’Alcide et les deux personnes purent continuer leur discussion tranquillement. Miss Conway fit alors part à van Stexhe de son goût pour les tenues vestimentaires complexes, en vogue dans la Versailles de ce siècle d’or, mais également son goût pour le théâtre.


    "Je dois reconnaître que ces toilettes sont plutôt classieuses… mais je n’aurais pas aimé me balader avec une perruque et du fond de teint blanc. Et puis, sachant que l’hygiène à l’époque laissait largement à désirer, je préfère tout de même l’idée du théâtre… Vous avez trouvé une troupe de théâtre dans le coin ?"

    Alcide s’était essayé au théâtre, il y a des années de cela, mais le test n’avait pas été concluant. À l’époque, le jeune homme qu’il était s’était très largement embrouillé dans son texte lors des auditions et avait fini machiniste. Bah, ce n’était pas plus mal, être en coulisses lui avait permis d’assister aux répétitions, de regarder les demoiselles enfiler leurs costumes alambiqués, il avait pu donner son avis sur tout… et il avait aussi profité de ce statut pour se rendre indispensable. Rien de bien exceptionnel en soi, mais ça avait fait son petit effet auprès de quelques jeunes filles qui avaient vite fini dans son lit. Que voulez-vous, on ne se refaisait pas.

    Le plat choisi fut un steak. Tant pour Emy que pour lui. Al eut également droit à un formidable éclat de rire de la part de la jeune fille. Éclat de rire auquel il ne manqua pas de mêler le sien. Peu importait le regard de biais que leur adressait la vieille toupie à l’opposé de la salle dans laquelle ils se trouvaient. Pas plus, d’ailleurs, que les gros yeux que leur fit le type tout guindé qui semblait avoir un balai coincé entre les fesses. En se penchant un peu vers l’avant, van Stexhe répondit au clin d’œil d’Emy par un sourire.


    "Restez vous-même, miss Conway. C’est en étant naturelle que vous êtes la plus agréable." Levant son verre, il le fit tinter contre celui de la jeune fille, non sans la quitter des yeux. "A la vôtre, surtout, à votre jeunesse et à votre sourire, my dear."

    Puis, imitant la demoiselle, le professeur de psychologie et de critique trempa le bout des lèvres dans son verre, laissa la texture liquoreuse imprégner lentement ses lèvres, puis sa langue, son palais et toute la cavité buccale. Un vrai délice. On ne servait pas du porto de qualité merdique, ici.
    Et tandis qu’il savourait son apéritif, van Stexhe entendit la question de l’étudiante. L’histoire de sa vie… une question indiscrète, en vérité, à laquelle l’homme avait l’habitude de répondre de manière vague, en se livrant peu. Heureusement, elle précisait ensuite sa question. C’était la vie actuelle du professeur qui intéressait la jeune femme. Van Stexhe eut un petit soupir, puis il sourit légèrement en entendant la justification de cet interrogatoire. Il la fascinait ? Il lui plaisait ?


    "Vous voulez que je vous dise toute la vérité, rien que la vérité ou je peux embellir un peu ?"

    Prenant son verre, il fit tourner dedans le porto rouge, qui s’accrochait légèrement contre les parois du récipient translucide, laissant une traînée temporaire de couleur rouge pâle sur le côté. Alcide leva à nouveau les yeux vers son interlocutrice, avec son petit sourire en coin.

    "Mes loisirs… eh bien, je partage mon temps libre entre la lecture et les films, un peu de sport, parce que je n’ai pas très envie de devenir bedonnant, et l’écriture, quand j’ai quelque chose d’intéressant à dire. À part cela, croyez-le ou non, je passe pas mal de temps dans les soirées en tous genres… en boîtes de nuit aussi, parfois. J’aime également les voyages et les promenades sans but précis. C’est banal, je suis un homme ordinaire."

    Van Stexhe pencha la tête légèrement de côté en disant ces derniers mots. C’était la vérité. Il n’avait rien de bien extraordinaire. Il n’avait pas besoin d’en dire plus à Emy, il pouvait être sincère tant qu’il n’en disait pas trop sur lui. Alcide ne voulait pas avoir à cacher qui il était vraiment. Enfin, à vrai dire, il n’avait pas vraiment besoin de cacher la vérité, il avait surtout besoin d’avoir l’air d’un type bien, ce soir. Il en avait besoin pour lui-même, pour avoir l’impression d’être un mec qui n’était pas qu’un vieux pervers. Bon, techniquement, il était un peu obsédé sur les bords, ce n’était pas nouveau, mais il ne voulait pas que miss Conway le sache. Cela foutrait tout en l’air, il aurait l’air con et il décevrait sans doute Emy comme jamais. Elle l’avait dit plus tôt, il la fascinait, il lui plaisait… Il ne fallait pas tout faire déraper.

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MessageSujet: Re: Petit resto français, ca faisait bien longtemps (Alcide) Petit resto français, ca faisait bien longtemps (Alcide) EmptyMer 23 Mar - 17:27

  • A table en bonne compagnie, et dans un lieu majestueux que pouvais-je demander de meiux pour finir cette soirée? Al' me demandait si j'avais trouvé une troupe de théâtre ce qui m'étira un sourire aux coins des lèvres.

    Non disons que l'autre jour j'ai visité différents ateliers que propose Berkeley et là je me suis retrouvée à donner la réplique lors d'une apuse du cours du professeur Holden et il s'est évérée qu'il était là ainsi que les autres élèves et j'ai fait l'unanimité que j'ai eu les encouragements pour pousuivre dans cette voix. Mr Holden semblait ravi de me voir si...douée pour cet art, et je ne sais pas c'est venu comme ça, c'était naturel à vrai dire. Je vais réfléchir au fait de prendre de m'inscrire dans cette matière. Et puis il faut avouer que l'on peut traverser le temps en portant toutes sortes de vêtements, sans les moindres inconvénients de ces époques, c'est un grand avantage!

    Suivis de cela, une criose de fou rire, un peu trop expansive était je? Peut être mais c'était moi au naturel comme venait de le dire Al".

    Merci je prends ça comme un compliment, dis-je en trinquant, levant nos verres, et où nos regards se plongèrent l'un dans l'autre comme la coutume le voulait en France.

    Buvant une gorgée de ce doux Merlot au gôut exquis il fallait reconnaitre que les vins étaient vraiment de bon crus ce qu ravit mes papilles! Puis reposant mon verre, j'arquais un sourcil avec un air presque moqueur puis il se lança sur ce qu'était sa vie. Je me mis à rire à ses paroles, lorsqu'il employa le mot" bedonnant".

    Je vous rassure, vous êtes un homme qui attire les regards, vous êtes très séduisant et avez une prestance alors à votre place je ne m'en ferais pas trop. Quant à vos écrits j'espère pouvoir y jeter un oeil un de ses jours. Les boites de nuit? Et bien je vous savez ouverts d'esprits mais là vous m'étonnez, c'est bien le seul lieu auquel je n'aurez pas penser vous voir fréquenter. Vos neveu et nièce pourront toujours vous demander plus tard de les accompagné dans un tel endroit, ça ne pas être pire que de devoir lire les livres d'Harry Potter, dis je en me retenant de rire. Je le taquinais mais cette fois-ci je sus me contenir. J'étais détendue, l'esprit tranquille et tout me semblait parfait.

    Les voyages, j'en ai tellement fait que ce doit être la raison pour laquelle j'aime parfois restée enfermée à lire de bons livres, même si ceux ci ne font pas parti d'oeuvres de grands écrivains, mais cela m'aide à m'échapper du quotidien, à visiter un tout autre monde.

    Je pouvais parfois me prendre pour l'héroïne du livre que j'avais en main, ou encore ces livres dont on est le héros, à la quête d'une aventure pour atteindre la fin en fonction de ses réponses où de la manière dont on réagirais en tant normal avec sa propre conscience. Dix personnes pouvaient lire le même livre sans que ce soit la même histoire, c'était génial ce genre de bouquins

    Quant aux ballades sans but il m'arrive beaucoup de marcher sans trop savoir où aller, un bord de plage, un parc, au pied d'un lac, et j'avoue que cela est très apaisant, surtout à la tombée ou au lever du jour

    Le regardant sans un mot pendant un bref instant relevant le verre à mes lèvres, mes yeux l'examinèrent avant détacher ma bouche de cette fine couche de verre.

    Personne n'est ordinaire, nous sommes tous exceptionnels à notre manière, tout simplement. finis je par dire en lui lançant un clin d'oeil.
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MessageSujet: Re: Petit resto français, ca faisait bien longtemps (Alcide) Petit resto français, ca faisait bien longtemps (Alcide) EmptyJeu 24 Mar - 21:59

    En venant dans ce restaurant avec Emy, Alcide avait voulu que la soirée soit inoubliable. Et le fait que cet endroit plaise à la jeune fille était un fait qui lui faisait très plaisir. Oui, ce lieu était particulièrement plaisant, c’était clair. Ces lieux étaient pensés pour que s’évanouisse l’insupportable, pour qu’il existe au-delà de ces murs. C’était une sorte de petit paradis personnel, à la mesure – la démesure peut-être ? – des clients de ce restaurant.
    Le sujet du théâtre aurait pu être un excellent sujet de conversation, mais ce que la jeune fille lui dit ensuite fit disparaître le sourire d’Alcide très rapidement. Il ne put pas s’en empêcher.


    "Ah oui, monsieur Holden… Eh bien, sachant qu’il est compétent dans ce qu’il fait, je suppose que vous avez du talent et qu’il l’a reconnu…"Début de réponse relativement objective, mais la suite l’était beaucoup moins."Mais, je vous en prie, ne laissons pas mon collègue gâcher cette belle soirée."

    Andrew Holden. C’était un type que van Stexhe ne supportait pas. Un jaloux qui ne pouvait même pas laisser Cheyenne, sa copine, discuter et travailler avec Alcide. En plus de cela, ce gars-là était militariste jusqu’au bout des ongles. Et ça, Al ne le supportait pas : lui, il était objecteur de conscience et il aimait le faire savoir, mettre Andrew face à la connerie du concept même de l’armée. Alors, oui, entendre parler de ce collègue, c’était quelque chose qui lui hérissait le poil. Entre Andrew et Alcide, c’était comme entre chien et chat.
    Bien sûr, le professeur de psychologie aurait pu ne pas réagir comme cela, il aurait pu essayer de rester neutre, d’écouter Emy lui parler des costumes et lui répondre sur le même sujet, mais ça avait été plus fort que lui. Evidemment, il fallait qu’il fasse un pas de travers alors que la soirée était très bien. Il fallait toujours qu’il foire un truc.

    Il avait beau être un homme plutôt bien fait et avoir une personnalité relativement agréable quand il le voulait bien, les paroles prononcées par la demoiselle étaient exactement le genre de paroles que tout homme aime entendre, surtout venant d’une jeune fille. Elle lui disait qu’il était séduisant, qu’il attirait les regards… et qu’il avait une certaine prestance. Woaw ! ça, c’était du compliment !


    "Miss Conway, vous allez finir par me mettre mal à l’aise…"

    Le sourire revint sur les lèvres du professeur et il se contenta d’un haussement d’épaules et des sourcils avant de répondre à la suite des propos d’Emy. Il restait tout de même très flatté de ce qu’elle avait dit un instant plus tôt et, très sincèrement, c’était des paroles qui allaient lui rester en mémoire pour un moment.

    "Mes « écrits » ne vous plairont sans doute pas, miss Conway, je n’ai rien d’un artiste et je travaille surtout sur des théories tout à fait rasantes en ce moment…"De toute manière, vu l’état d’avancée de son roman – de son rêve de publier un roman – il n’allait pas se vanter d’écrire autre chose que des travaux de recherche.

    Alors, évidemment, quand il avait dit qu’il lui arrivait d’aller en boîte de nuit, il vit sourire, puis presque rire son interlocutrice.


    "Le seul lieu, vraiment ? Vous m’imaginez dans un sauna ? un hammam ? un club de strip-tease ? un club échangiste ?
    Ma nièce et mon filleul sont assez grands pour y aller seuls… en boîte, je veux dire. Et j’ai aimé lire Harry Potter."


    Cette fois, il souriait tout à fait. Mieux valait continuer sur cette lancée plutôt que s’emmerder avec l’image d’Andrew Holden dans la tête. Quelle horreur.
    Et comme Emy parlait des voyages, réels ou imaginaires, l’homme opina doucement. Il connaissait, lui aussi ce besoin de rester seul, enfermé, pour lire des romans, de préférence des romans de qualité. Dans ces moments-là, c’était souvent vers Terry Pratchett qu’il se tournait. Pour son style, pour son imagination, pour son humour… tant de raisons qui justifiaient le choix de cet auteur de fantasy, bien que, une fois encore, il était peu probable qu’une jeune fille comme Emy puisse imaginer le professeur van Stexhe lire les histoires du Disque-Monde. Et pourtant…


    "Le crépuscule est un moment magique. J’adore les balades à ce moment-là de la journée. Ça a quelque chose d’envoûtant… Peut-être qu’un jour nous nous croiserons par hasard au gré d’une promenade comme cela…"

    Emy avait raison. Chaque être humain était exceptionnel, à sa manière. Et il suffisait de bien peu de chose pour pouvoir s’en rendre compte. Ce soir, par exemple, Alcide n’aurait échangé Emy pour rien au monde. Même pas contre Lucie. Une soirée un peu différente de celles auxquelles l’homme était habitué, mais ce n’était pas plus mal de casser un peu la routine avant même qu’elle ne puisse commencer à s’installer. C’était une bonne idée cette projection cinématographique. Pour ce qui était de la suite… il verrait bien où tout ça allait les mener.

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MessageSujet: Re: Petit resto français, ca faisait bien longtemps (Alcide) Petit resto français, ca faisait bien longtemps (Alcide) EmptyLun 28 Mar - 18:02

  • Apparemment le sujet Mr Holden n'était pas le bienvenu dans la discussion alors je fis un simple hochement de tête. Mais il poursuivit en disant que j'allais le mettre mal à l'aise avec les compliments que j'avais émis à son égard, ce qui me fit rire doucement.

    Ne soyez pas gêné, après tout avant d'être professeur, élève ou je ne sais pas quoi encore nous sommes des humains, des hommes et des femmes, donc il est normal de voir le sexe opposé d'un autre oeil, d'un point de vue ...différent. Et puis nous sommes des adultes, en train de converser rien de plus. Et il faut savoir apprécier les jolies choses non?

    Je riais doucement de mes propres bêtises, même si je pensais chaque mot que je venais de prononcer. Je levais le verre à mes lèvres l'écoutant me parler de ses écrits, j'aimais ça moi aussi, il m'arrivait d'écrire à mes heures perdues ou encore lorsque je me sentais seule, triste ou abandonné. Oui j'avais souvent ce sentiment de solitude mais depuis mon arrivée ici à Berkeley entre les études, la boxe et les nouvelles rencontres, j'avais peu de temps pour me reposer et penser à autre chose qu'à mes cours.

    Ok si vous le dites...étant plus jeune j'avais eu un rêve, celui d'écrire un livre relatant ma vie, mes expériences, puis j'ai abandonné cette idée, et il faut savoir avancer et remémorer le passé n'est pas une bonne chose je pense, mais bon je tiens toujours mon journal intime. Ca peut paraître idiot, mais je crois que j'en pris l'habitude. J'aime apposé mes idées, mes rêves, et les buts que j'ai dans la vie, comme une sorte de chemin de vie.

    Je n'avais jamais parlé de cela à qui que ce soit et je m'étonnais moi même de m'ouvrir ainsi à Al".

    Désolée j'ai parfois tendance, à me laisser aller à parler de ma personne même si c'est rare, et croyez-moi vous êtes chanceux, enfin si on peut le dire ainsi, ok j'arrête mon monologue,

    Je sentis un bref instant mes joues rougirent tout en me perdant un bref instant dans mes pensées, mais je me remis à rire doucement lorsqu'il parla de Hamman, sauna, ou encore clubs échangistes!

    Mais bien vite, la conversation partei sur le crépuscule, nous avions une chose en commun, une de plus

    Qui sait peut-être? Moi aussi j'aime ça,et oui c'est magique. Le fait qu'il n'y ait pas grand monde au crépuscule qui se promène, est plutôt délassant, on y est tranquille, serein, et ca apaise. On se sent bien mieux après une telle ballade, tout semble si défférent à ce moment de la journée. A y repenser, ça fait longtemps que je n'ai pas fait ce genre de chose. Mais vu tout le rattrapage que j'ai eu ces derniers temps pour les cours, j'avoue avoir été surchargée mais je compte remédier à cela dès que possible c'est certain!

    Le serveur apporta nos plats, nos assiettes de Steaks, je me pinçais les lèvres, pour ne pas rire de nouveau.

    En fait je ne suis plus trop sûre de vouloir manger cela vu l'image rapportée par vos dires avec Twilight.

    Mais prenant ma fourchette et mon couteau je commençais à entamer mon assiette.

    Bon appétit très cher!lui lançais-je avec un clin d'oeil amusé.
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