the great escape
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You're my wonderwall • Florence

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MessageSujet: You're my wonderwall • Florence You're my wonderwall • Florence EmptyMar 25 Jan - 21:30

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    Je venais de m’asseoir dans un rang de l’amphithéâtre pour assister à mon premier cours de la journée. Mon corps était présent mais mon esprit vagabondait à mille lieux d’ici. J’avais entre les doigts la lettre E en argent qui trônait quelques instants auparavant sur ma chaine. Mais maintenant, c’était Evan qui possédait ladite chaine et moi j’avais le début de son prénom. Sa première lettre. Notre rencontre quelques minutes auparavant ne cessait de tourner dans ma tête. Chacunes de ses paroles qui étaient gravées et je revoyais la scène, encore et encore. Nous nous étions ratés encore une fois, à quelques jours près. Son histoire avec Liam n’était qu’affabulation alors que la mienne avec Florence était vraiment réelle. Je me mis alors à penser à Florence qui devait encore être chez moi. Hier soir nous étions rentrés tard du camping et nous avions alors dormi tous les deux à la maison. Commençant plus tôt qu’elle, je l’avais laissé profiter des bras de morphées en lui laissant un mot indiquant qu’elle ferme la porte à clé en partant et qu’on se retrouverait à l’université. Je n’arrivais plus à penser correctement. Je n’arrivais plus à dormir correctement. Je n’arrivais plus à manger correctement. Je m’échouais physiquement et psychologiquement sans m’en rendre véritablement compte. Le pire était les heures de sommeil qu’il me manquait. Je ne les comptais plus. Cette nuit, il m’avait semblait dormir un peu plus que d’habitude, mais j’étais toujours autant tourmenté par dix mille questions, deux prénoms. Cela avait empiré depuis ma rencontre avec Evan quelques instants plus tôt. Qu’est-ce qui ne clochait pas chez moi ? Pourquoi n’arrivais-je pas à vivre normalement depuis quelques semaines ? A croire que je ne méritais pas le bien-être, le bonheur. Non c’était trop demandé. Moi j’étais fais pour les cauchemars, les regrets, les questionnements incessants. Je n’étais pas fait pour une vie paisible et tranquille, loin de là. J’aurais du me résigner mais je n’y arrivais pas. Alors c’était décidé, ce soir, après les cours, j’irais voir un médecin pour qu’il me prescrive au moins de quoi mieux dormir la nuit et être moins pris d’angoisses. En entendant, il allait falloir que je me concentre pour essayer ne serait-ce que d’écouter le cours que le professeur devant moi animait.
    12h30, la fin de mon dernier cours de la matinée sonnait, tous les étudiants se ruaient déjà en direction du restaurant universitaire pour manger. Moi, je rangeais tranquillement mes affaires, n’étant pas pressé pour le moins du monde. Je n’avais pas envie de croiser Evan et encore moins de manger au restaurant où tous les étudiants étaient. Pas d’humeur aujourd’hui à me faire défigurer. Après avoir quitté la salle de cours, j’attrapais mon téléphone tout en marchant vers la cafétéria. Un texto venait d’arriver, il était de Florence.
    Citation :
    « Tu es où ? <3 »
    . En souriant, je tapais précipitamment une réponse.
    Citation :
    « Je vais nous chercher à manger à la cafétéria, rejoins-moi dans dix minutes dans la salle de théâtre, à tout de suite <3 »
    . Après l’avoir envoyé, j’entrais dans la cafétéria pour acheter deux sandwichs et deux petites bouteilles d’eau. Le tout payé, je repartais en direction de la salle de théâtre. Quand j’entrais quelques minutes plus tard dans cette salle, il n’y avait personne comme je l’avais imaginé. Florence n’était pas encore là et je devais bien avouer que j’avais très hâte qu’elle arrive. Je me dirigeais vers la scène sur laquelle j’entreposais notre nourriture et je grimpais dessus, m’asseyant sur cette dernière et laissant mes jambes divaguer dans le vide. J’aimais plus que tout cet endroit, il me rappelait ma passion, la comédie. Depuis que j’étais rentré à San Francisco, quand j’avais besoin de me retrouver un peu seul pour penser ou pour ne pas avoir à supporter toutes ces messes basses devant mon passage, je venais ici, je m’allongeais sur la scène et je ne pensais plus à rien, me concentrant sur ma respiration, ce qui avait tendance à me bercer et à m’assoupir. C’était les seuls moments où je pouvais me reposer sans être déranger entre midi et deux. Je naviguais sur internet avec mon iphone quand j’entendis la porte s’ouvrir. Je levais alors la tête et un immense sourire se dessina sur mon visage. C’était Florence, ma Florence. Sa présence me chassait toute idée négative, toute question, tout préoccupation. Elle était mon rayon de soleil à moi tout seul. Elle se rua sur moi et je sautai sur mes pieds pour la prendre dans mes bras quand elle arriva à ma hauteur. Nos lèvres se cherchèrent immédiatement et notre baiser m’électrifia le cœur. Dieu que cette sensation me faisait du bien. Après quelques secondes, je mis fin au baiser et la regardai. « Tu es belle et tu m’as manquée mademoiselle Roitfeld ». Un sourire et j’enfouissais mon visage dans son cou. Son odeur était ma vitamine, ses lèvres mon oxygène.

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MessageSujet: Re: You're my wonderwall • Florence You're my wonderwall • Florence EmptyJeu 27 Jan - 20:02

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    Je remua lentement dans mon sommeil. Allongée sur le ventre, mon souffle était régulier et je remua quelques instants avant de me poser entre le rêve et la consicence. Ma main glissa le long du matela pour aller y trouver le corps d'un homme assoupi à mes côtés mais elle ne rencontra qu'un vide. Un vide dont je voulus la preuve en ouvrant mes yeux bleus endormis. Je resta quelques instants à contempler la partie du lit où William était censé être allongé puis je me tourna enfin sur le côté pour regarder l'heure sur le réveil qui ornait la table de la chance du jeune homme. Nous étions rentrés bien tard hier soir du camping. Les Epsilons avaient été une famille pour moi, dès mon arrivée à Berkeley et bien que j'avais eu du mal à renier l'invitation des Bêtas à me joindre à elles, j'étais maintenant très fière de mon choix. Mais les Epsilons en un week-end était devenut plus. Surtout grâce à celui avec qui je passais mes journées à rire et à parler de mon histoire. William ... Il me comprenait s'en était certain et même si je n'arrivais moi-même à déceler les problèmes qui me tracassais, il finissait par les extorpier de ma propre tête pour me laisser totalement en paix moi et mes douleureux souvenirs. Ce week-end avait été comme une révélation pour moi. Moi, Florence avait rompu de nouveau une de mes nouvelles règles. Ne pas s'approcher des garçons une fois partie de la folie et des joies de la célébrité que j'avais pu rencontré à Paris. Malheureusement il y avait d'abord eu Estevan dont je ne savais vraiment ce qu'il y avait entre nous et maintenant William lui aussi dans une situaton des plus complexes avec son ex ou autre ... Je ne savais trop quoi penser de ce que j'étais en train de faire. Je m'étais interdit de m'ouvrir à la douleur inutilement et voilà que je fonçais tête baissée vers une relation qui ressemblait à un menssonge. Une fausse issue, un traquenard qui vous emmenait dans le plus beau des rêves pour ensuite vous faire revenir brutalement à la réalité. Mais pourtant je me sentais plus courageuse que je ne l'étais d'habitude. Je n'avais pu dire non à l'opportunité que j'avais eu de pouvoir enfin montrer mes sentiments. Je me fourvoyais peut-être. J'allais sûrement souffrir; Qu'importe, il ne fallait pas que j'y pense. J'avais fait un choix et j'allais m'y tenir. J'avais rêvé de ce moment sans vraiment gouter à toute sa subtilité. C'était hier soir que, blottis dans ses bras, j'avais compris au combien ma vie semblait beaucoup plus rayonnante que d'habitude.

    Je me redressa enfin et enfila rapidement un tee-shirt du jeune homme qui trainait par là me couvrant les fesses. Je commença à marcher dans la résidence de William un brin étoudis par ce week-end qui avait changé radicalement notre relation. J'en étais heureuse et pourtant tout cela était si rapide ! Je passa une main dans mes longs cheveux et regarda ma valise. J'avais une grosse flemme de prendre la voiture de suite pour rejoindre ma maison pour enfin me préparer et aller en cours. D'ailleurs, j'allais sûrement être bien en retard si je commençais comme ça ! Négliger mes études, non merci, c'était la chose que je devais le moins faire. Non, la première chose c'était bien de sortir avec un homme qui avait un enfant avec une autre étudiante ! Mais bon, ça c'était trop tard ! J'ouvris donc ma valise et en sortit rapidement une robe et me dis qu'elle ferait bien l'affaire puis me dirigea vers la salle de bain ou je me doucha et me prépara alors. Me préparer à quoi d'ailleurs ? Seul un petit mot de William m'avait expliqué qu'il était partit. Chouette au moins je savais qu'il ne pratiquait pas l'auto-disparition ! Alors que j'enfilais une paire de boucle d'oreille après envoyer un texto à mon cher amant, mon blackberry se mit à vibrer sur le coin de la table et je me retourna pour l'attraper. J'eus un sourire à la lecture de sa réponse et me mordilla la lèvre inférieur. Bon, le retour à la réalité ne lui avait pas fait changer d'avis. C'était un bon point pour moi ! J'attrapa rapidement mon sac, le coeur battant d'exitation de retrouver enfin celui qui le faisait battre des centaines de fois plus rapidement encore chaque jour et marcha jusqu'à l'université peu loin d'ici. J'arriva enfin dans l'amphithéatre, endroit où je n'avais jamais mis les pieds auparavant et l'apperçus au loin. J'hésita deux minutes puis m'avança enfin vers la scène, traversant l'immensité de rangées de sièges rouges ... Enfin devant lui, il m'aida à monter sur scène et mon soufle s'arrêta lorsqu'il vint poser son regard dans le mien. Je sus alors que j'avais pris la bonne décision. Je l'étreignis chaleureusement et lui rendis son baiser avec passion et dévouement. Enfin, le baiser céssa et je redressa une mèche de ses cheveux désinvoltes avec un sourire radieux ...

    Wah, si tu m'accueilles tous les jours avec des phrases comme celles-là, je crois que je vais finir par te ligoter chez moi ...

    J'avais parlé d'une vois suave et complice et j'eus un sourire. C'était donc réel. J'étais enfin à lui ou du moins, il était enfin à moi. Pour la première fois, j'admirais un homme car au fond je l'avais toujours voulut à mes côtés sans le savoir. Je l'embrassa de nouveau pour voir ce n'était pas qu'un rêve mais ses lèvres provoquant de nouveau plusieurs frissons le long de mon dos, je me dis qu'il était bien réel.

    Tu m'as manqué aussi ...

    Bon, il fallait que je calme mes ardeurs ... Je m'écarta enfin de ses bras et marcha à reculons en le regardant pour finalement me tourner vers le reste de la scène :

    Impressionant. C'est la première fois que je viens ici depuis mon arrivée à l'université ...
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MessageSujet: Re: You're my wonderwall • Florence You're my wonderwall • Florence EmptyVen 28 Jan - 21:54

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    Ce week end au camping avait été parfait. Il avait été au-delà de toutes mes espérances. La bonne ambiance avait bien régné et surtout, j’avais vécu un véritable rêve éveillé avec Florence. Ces deux jours d’escapades loin de tout et de tout le monde nous avaient permis de nous rapprocher, de nous ouvrir l’un à l’autre et de nous déclarer. Mes sentiments pour la jeune femme avaient été dévoilé au grand jour et il me semblait que c’était réciproque puisqu’elle ne m’avait pas giflé quand nous nous étions embrassé et nous avions discuté durant des heures après ce baiser. Tout avait été mis à plat et j’appris pris conscience de la place qu’elle tenait à mes yeux. Petit rayon de soleil, son sourire était ma bonne humeur. Ses yeux m’électrifiaient le cœur chaque fois que son bleu azur croisait mon vert. Elle était mon réconfort, sa présence m’apaisait et ses mains sur mon visage recueillaient ma peine et mes angoisses. Cette nuit dans ses bras avait été la première où il m’avait semblé un peu mieux que les nuits précédentes, au cours de ces longs mois. Dormir mieux n’était pas dormir formidablement et faire des nuits complètes mais c’était déjà un début. Du moins je l’espérais. Tout partait tellement en vrille depuis des semaines que j’avais ce besoin de remettre ma vie en place, d’espérer que tout commence à s’arranger, de retrouver un semblant de normalité. Florence m’apportait la stabilité dont j’avais besoin. Elle m’offrait ses bras accueillants quand j’en avais besoin, me redonnait le sourire quand je pensais l’avoir perdu, me poussait à me battre, pour moi, pour elle, pour nous. Un nous si critiqué. Par les uns, par les autres. Certains juraient que cela ne durerait pas, d’autres nous montrait du doigt, se demandant ce que nous faisions et ce qu’une si jolie fille comme Florence pouvait faire avec un sale type comme moi. A la vue de la plupart des étudiants, je ne resterais que la star capricieuse, abandonnant sa petite amie alors qu’elle est enceinte. Chose impardonnable. J’avais maintenant l’habitude de tous ces regards mesquins, bas, pleins de haines qu’on me lançait à longueur de journée. J’étais habitué aux messes basses, aux doigts pointés dans ma direction. J’étais habitué à tout cela, mais qu’en était-il de Florence ? N’en aurait-elle pas marre de tout cela ? Supporterait-elle tout ce cirque dans une semaine, un mois ? Que fallait-il que je fasse pour que les gens me foutent la paix ? Si quelqu’un possédait la recette miracle pour se faire oublier définitivement, qu’il m’en fasse part. Ma rencontre avec Evan quelques heures plus tôt n’avait rien arrangé à ma situation. Encore une fois, tout le monde nous avait dévisagé quand Evan était directement venue m’aboyer dessus et en plus elle n’était pas en couple avec Liam comme je le croyais. Pire, elle m’avait déclaré son amour. Elle avait été prête à me pardonner, à tout me pardonner. Elle avait même été prête à nous redonner une seconde chance, à ce que nous ne formions plus qu’un, que notre famille soit de nouveau réunie, mais cette fois, c’était moi qui était dans l’incapacité de répondre à sa demande. Je n’étais plus libre. Je commençais à dépendre d’une autre femme. Je pensais à elle, tous les jours un peu plus. Mes nuits étaient bercées par ses sourires. Mes journées illuminées par ses rires. C’était ainsi, mon réconfort était ailleurs, plus chez la mère de mon fils. Cet éloignement allait nous faire du bien, j’en étais certain.
    La matinée m’avait parue très longue. Les cours avaient été soporifiques, les professeurs horripilants et ma patience mise à rude épreuve. Mais heureusement, la sonnerie annonçant la fin du cauchemar et la délibération de millions d’étudiants avait enfin retentit. Je n’avais jamais autant apprécié cette petite mélodie, qui provoquait toujours des soupirs de soulagements de la part des élèves, qu’à cet instant précis. La fin du cauchemar était enfin arrivée. J’avais trouvé refuge dans la seule salle capable de me relaxer et de me vider la tête, la salle de théâtre bien entendu. Personne ne venait ici entre midi et deux et j’avais pris cette habitude de venir ici quand j’en avais assez d’être observé par tous les coins du self et quand je voulais trouver la paix. Ici, j’étais sur que personne ne viendrait me déranger. L’odeur du bois caractérisant le plancher de la scène me rassurait. J’aimais m’allonger sur la scène et ne plus penser à rien. Juste oublier. Oublier que j’avais arrêté ma plus grande passion, oublier que ma vie n’était qu’un vulgaire désastre, oublier toutes ces critiques à mon égard. Les oublier eux, ceux qui faisaient de ma vie un enfer. J’étais alors perdu dans mes pensées quand Florence fit son entrée dans l’amphithéâtre, ravissante, comme à son habitude, le sourire accroché aux lèvres. Elle ne semblait pas avoir changé d’avis par rapport à notre relation, chose qui me rassura. Durant cette matinée, je m’étais demandé si c’était ce qu’elle souhaitait vraiment, si elle ne regrettait pas son choix, si notre histoire allait durer et toutes autres questions aussi futiles les unes que les autres. Et puis là, la voir arriver, la regarder me sourire, envola toutes mes questions. Je ne pensais plus à rien si ce n’est son sourire et ses lèvres. Je voulais sentir ses lèvres contre les mienne, son souffle chaud dans ma nuque, ses mains sur mon visage. Mon vœu fut exaucé puisque quelques secondes plus tard, Florence était montée sur la scène et je la tenais fermement entre mes bras, nos lèvres scotchées l’une à l’autre. « Wah, si tu m'accueilles tous les jours avec des phrases comme celles-là, je crois que je vais finir par te ligoter chez moi ... ». Je lui offrai mon plus beau des sourires alors qu’elle replaçait une mèche de mes cheveux. Mon front posé contre le sien, mon regard ne quittait le sien. « Et tu n’as encore rien vu.. ». Je lui fis mon petit sourire en coin, celui qui faisait craquer tant de filles et que je savais si bien faire. Florence m’embrassa à nouveau et je fermai les yeux, profitant du moment. Elle sentait horriblement bon et mon parfum était terriblement enivrant. A regret, elle quitta mes bras pour regarder la salle. Je ne la quittais des yeux, lui souriant. « Impressionnant. C'est la première fois que je viens ici depuis mon arrivée à l'université ... ». Je me mis à regarder moi aussi les alentours. Cette salle était incroyablement grande et assez neuve. Pour moi, il s’agissait de l’un des plus beaux locaux de Berkeley. Si je m’écoutais, je passerais ma vie ici, y installant mon campement. « Il faut bien une première fois à tout. C’est l’endroit qui me correspond le plus et dans lequel je me sens le mieux. J’avais envie de te le faire découvrir ». Je m’approchai d’elle, la contournant pour arriver derrière elle et passer mes bras autour de son ventre, la serrant contre moi. « Et j’avais aussi très envie qu’on soit tranquille, tous les deux ». Cette phrase lui avait été murmurée dans le creux de l’oreille avant de lui déposer un baiser dans le cou. Dieu que je ne me lassais pas de son parfum.

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MessageSujet: Re: You're my wonderwall • Florence You're my wonderwall • Florence EmptyDim 30 Jan - 19:20

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    Je ferma les yeux après avoir scruté l'endroit où nous étions quelques instants. Depuis notre retour, il m'étais difficile de vraiment croire à notre relation. Mais nous retrouver enfin, tous les deux, dans cette salle me montra bien que l'intimité qui nous avait lié jusqu'à présent avait encore nettement évolué. J'eus un sourire et de nouveau observa l'endroit. Cela me rappelait l'époque où je dansais. Cette époque où ma vie n'était pas encore régit par le monde impitoyable des exès, d'une vie menée à cent à l'heure, par le rôle de reine des abeilles ... Je me souvenais que longtemps j'avais dansé sur ces magnifiques scènes. Mais la plupart du temps, je n'assitais pas aux spectacles prévus étant trop occupé avec une soirée par là ou un défilé de l'autre côté... Maintenant, j'étais triste de penser que j'avais tiré un trait sur une de mes passions seulement pour encore un peu plus de prestige et de paillettes que j'en avais. La danse était la seule chose qui me calmait totalement. Etait quelque chose que je ne pouvais contrôler et qui me berçait sans que je puisse arrêter. Mes j'avais troqué mes chaussons de danse pour des études à la Sorbonne, pour un allé simple direction la Californie et plus jamais je n'avais touché des pieds une scène comme celle-ci ... Mes parents décédés auraient tant aimé me voir sur scène. C'est ce que m'avait longtemps répété ma tante qui disait que j'avais un don pour la danse. Mais je ne le saurais jamais réellement. Après tout, ils étaient partis trop tôt. Leur visage, je ne les appercevait qu'à travers des mirages voluptueux dans ma mémoire ... Souvenirs, souvenirs, j'en avais maintenant et de revenir sur mon passé, sur ces moments qui m'avais tant plu autrefois aux côtés de William me montrait encore une fois qu'avec lui tout était différent, que tout allait changer et que moi-même j'allais devenir sûrement quelqu'un d'autre ... J'étais enfin posée. Will m'apportait la sérénité dont j'avais eu besoin depuis mon arrivée. Je m'étais cherchée, avait joué à la célébrité que tout le monde voulait connaître mais n'avais pas un seul moment penser à qui j'étais devenue depuis que je mettais éloignée de l'héritage que m'offrait ma tante... J'entendis des pas s'approcher alors de moi et je sentis finalement les bras de l'homme qui faisait battre si vite mon coeur, s'enlacer autour de ma taille et je reposa ma tête sur son épaule. Je resta là sans émettre aucun mot d'abord, aimant la sensation qu'il m'apportait au contact de son corps.

    J'aime beaucoup ... Sa me rappelle des souvenirs de ma vie d'avant, sûrement les meilleures ...

    J'aimais me ressasser les paroles que venaient de prononcer mon William. L'endroit qu'il préférait sur le campus... Cela faisait à peine deux jours que nous étions enfin ensemble et pourtant il me montrait déjà un petit bout de son âme. J'appréciais cette intimité qu'il me montrait et là, dans ses bras, j'aurais pu y rester des heures. La chaleur de son corps venait à me réchauffer doucement comme pour me rassurer sur notre futur. Ici, nous n'entendions presque pas le bruit qui venait des couloirs de Berkeley. Le bruit des ragots, des chuchotements, des cris des élèves qui vaguabondaient à droite et à gauche; Non, il n'y avait plus que non contre le reste des gens. Contre ces gens qui allaient sûrement parler longuement sur nous-deux. Sur un nous-deux que j'aimais penser mais que je savais dangereux. J'allais m'attirer les foudres de beaucoup de gens j'en étais sûr. La starlette qui brisait des couples, couples mythiques de BCU. J'en entendais déjà des ragots courrir à mon sujet mais qu'importe, je m'en fichais bien.

    Hum ... C'est ce qu'il me manquait depuis mon arrivée. Un bel homme dont je serais folle ... Tu as eu raison de m'emmener ici pour qu'on soit tous les deux ...

    Je sentis ses lèvres se poser dans mon cou et je ferma les yeux appréciant les picotements qu'il me procurait le long de mon corps. Je passa ma main sur son cou, toujours les yeux fermés puis, sans bouger chercha ses lèvres en relevant la tête pour enfin les embrasser de nouveau ...
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MessageSujet: Re: You're my wonderwall • Florence You're my wonderwall • Florence EmptyLun 31 Jan - 10:19

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    Vivais-je un rêve ? Etait-ce vraiment la réalité ? Ma réalité ? Allais-je enfin apercevoir le bout du tunnel ? Ou n’était-ce qu’une passade ? Je doutais que la vie m’offre un répit. Je doutais vraiment que je puisse être heureux ne serait-ce que quelques instants. Pourtant, rien n’était plus simple et plus beau que lorsque j’étais aux côtés de Florence. Oui, simple, c’était le mot. C’était simple avec elle. Il n’y avait pas de mélodrames, pas de complications, pas de cris, pas de pleurs, pas de non-dits, pas de rancoeurs. Il y avait juste des sourires, des rires, des coups d’oeils complices. Il y avait sa légèreté, sa joie de vivre, sa bonne humeur. Nous n’étions certes pas en couple depuis longtemps, mais toute notre amitié avait reposé sur ces bases là. Ma relation avec Florence était aux antipodes de celle que j’avais vécue avec Evan. Avec Evan, c’était toujours du je t’aime, moi non plus. Ou plutôt la citation « people always leave » nous correspondait comme un gant. Le « people » étant moi bien entendu. J’avais mis des mois à comprendre que je ne pourrais jamais concilier vie privée et vie professionnelle. J’avais mis des mois à m’avouer que la seule chose que je souhaitais vraiment était que mon fils ne grandisse pas sans père. J’avais mis du temps à rentrer, à être présent pour ma famille, mais je l’avais ce choix. Ce choix si dur et qui m’avait beaucoup coûté. Evan ne se rendait pas compte des sacrifices que j’avais fait pour elle. Car si elle était toute ma vie, ma passion en était toute une partie aussi. Ma passion avait commencé à 9 ans et elle ne m’avait plus quitté. Alors il était compréhensible que j’ai du mal à m’en détacher. Surtout pour l’amour. L’amour chose si éphémère, si incertaine, si instable. On me demandait de tout abandonner pour une fille qui allait peut-être me quitter dans quelques mois voir quelques semaines ? Il avait s’agit de me protéger, moi, moi William Carmichael, celui qu’on déteste, celui qu’on traire d’égoiste, j’avais voulu me protéger. J’étais peut-être égoiste mais c’était mon droit. Je ne voulais pas prendre de risque. Je ne souhaitais pas avoir le cœur brisé. Et contre toute attente, mon cœur se brisait chaque fois que je repartais loin d’Evan. Alors j’étais revenu, et cette fois-ci pour de bon. Me mettant à dos beaucoup de monde, mais je m’en fichais, puisque mon fils était le plus merveilleux des bébés. Et aujourd’hui, j’avais enfin trouvé la sérénité qu’il me manquait. Non pas dans les bras d’Evan, mais dans ceux d’une femme tout aussi merveilleuse, Florence. Florence n’était pas comme Evan non. Et c’était exactement ce qui me plaisait. Je me sentais bien dans ses bras, calme, détendu. Il n’y avait pas de prise de tête, pas de drames, il y avait seulement des sentiments, des sourires, des rires. Elle était fraiche et elle ravivait mon cœur meurtri. Mon parfum me calmait, ses sourires m’électrocutaient le cœur. Aujourd’hui était notre première journée en tant que couple à l’université. J’avais appréhendé cette journée. Enormément. Et j’avais eu raison à la vue de mon altercation avec Evan. Il me redoutait de croiser William aussi, mon meilleur ami, qui ne supportait pas me voir avec Florence. J’avais comme l’impression que la plupart des gens était contre cette relation mais je m’en fichais. De toute manière personne ne pouvait me saquer ici donc un peu plus ou un peu moins, pour moi cela n’avait aucune importance. Mais je redoutais que Florence ne supporte pas tout cela. Alors aujourd’hui, encore un peu, nous avions trouvé refuge dans notre bulle, dans cette salle. Cette salle qui me ramenait à tant de souvenirs. Cette salle qui me rappelait qu’elle était ma véritable passion. La comédie. Tous mes films me revenaient en mémoire. Les tournages, les moments de craquage complet avec les membres de l’équipe, les visionnages des séquences et j’en passe. Oui, tout cela me manquait et j’étais bien décidé à rejouer la comédie un jour. Mais pas de la même manière. Cette fois-ci je voulais tester le théâtre. Monter sur des planches. Avoir ma propre troupe et pourquoi pas donner des cours aussi. Tout en restant sur San Fransisco et les alentours. Non je ne repartais plus en promotion mondiale. Je me contenterais de petite tournée régionale, sans plus. Bien évidemment, si mon projet prenait vie un jour. En entendant, j’étais ici, tenant la femme qui me permettait de tenir ici dans mes bras. Je respirais son parfum et rien ne pouvait troubler ce moment de bonheur parfait. Non rien. « J'aime beaucoup ... Sa me rappelle des souvenirs de ma vie d'avant, sûrement les meilleures ... ». Je la berçais lentement, souriant et parcourant du regard la salle. Oui, c’était le plus bel endroit du campus. Je sentis comme un arrière goût de nostalgie dans les paroles de Florence et je me contentais de resserrer mes bras autour de sa taille. « Tu me raconteras ? ». J’avais envie de découvrir Florence, encore et encore. Qu’elle me parle d’elle quand elle était petite, qu’on parle de sa maladie aussi dont j’avais été mis au courant durant le camping. Je souhaitais qu’elle sache que je serais là désormais. Elle pouvait compter et même s’appuyer sur moi. Je ne la lâcherais pas, pas maintenant. « Hum ... C'est ce qu'il me manquait depuis mon arrivée. Un bel homme dont je serais folle ... Tu as eu raison de m'emmener ici pour qu'on soit tous les deux ... ». Je l’embrassai doucement dans le coup, souriant à sa remarque. Je sentis alors la main de Florence sur mon cou et ses lèvres à la recherche des miennes. Mon dieu que j’aimais l’embrasser. Ses lèvres étaient douces, sucrées. Elles me procuraient des frissons sur tout le corps. Si je devais choisir un moment pour mourir, alors je choisirais celui-là, sans hésiter. « Je n’ai pas eu le temps de te dire bonjour comme il se devait ce matin, il était donc grand temps que je me rattrape.. ». Après un petit sourire en coin et mes yeux plongés dans ceux de ma jolie blonde, je l’attirai à nouveau contre moi, ne me lassant pas de l’embrasser encore et encore. Ma main passa sous son tee-shirt, caressant ainsi le bas de son dos. Il ne me fallait pas grand-chose pour que je craque, Florence ne devait pas mesurer l’effet qu’elle me faisait.
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MessageSujet: Re: You're my wonderwall • Florence You're my wonderwall • Florence EmptySam 5 Fév - 22:50

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    Lui raconter ... S'il savait, ce n'était pas du jolie. Ou du moins si, vut de l'extérieur, cela pouvait y paraître. Un vrai conte de fée, une vie de stars où votre seule but dans la vie était de rester la préférée de tous, la chouchoutte des objectifs, la leader d'un groupe de riches héritiers, de savoir quelles bottes Chanel irait avec tel robe ... Hum ... Soupirs, soupirs. Pour beaucoup c'était un rêve. Pour moi une réalité. Poignée de main à Lagerfeld, poignée de main à Victoria Beckam et son tendre mari ... Sexy, je devais l'assurer, et pas que dans ce fameux costard Versace qu'il portait la dernière fois à la fête organisée par ma tante pour je ne sais plus quelle fameuse nouveauté qui était un prétexte pour encore faire une soirée mondaine où le couvert s'élèverait à seulement cinquante mille euros minimum ! Oui, on ne voyait pas petit chez les Roitfeld. C'était peut-être pour ça que j'avais jeté mon dévolu sur William. Je n'avais pas vu dans la facilité. J'avais voulu ce que tout de suite avait su ne pouvoir atteindre. Et finalement me voilà. Là, dans ses bras, à déposer sur ses lèvres le signe d'une victoire apparente que je n'arrivais pas réellement à croire. Pourtant il était bien là. Et ce n'était pas Evan qui posait délicatement ses mains le long de son corps, qui s'était reposé sur son corps dénudé la vieille. Non, c'était bien moi. Mais à quel prix ? Je ne l'aurais sut dire et ne préférait même pas prendre conscience de ce qui pourrait se passer ensuite. Ensuite ? J'aurais bien voulu imaginer une relation de couple comme celle que tous avait à berkeley. Mains dans la mains, se baladant tranquillement, faisant les boutiques, se disant aurevoir au début des cours devant nos casiers respectifs devant les yeux de tous pour aller en cours ... Puis retrouvailles dans les parcs ... Non, bien trp cliché, bien trop simple et nous n'étions pas des gens comme ça. De un parqu'après tout, le jour de mon arrivée avait déjà produit l'effet d'une bombe dans l'université. Les étudiants avaient déjà vu dans leur entourage des étoiles montantes de la télé mais voir débarquer l'héritière de Vogue France, celle qui se pavanait dans ces mêmes magasines, sur la couverture avec un grand sourire défieur sur le visage était là devant eux. Et avec qui ? Bien sûr, il fallait bien que cela tombe sur une star tout comme elle. Pauvres hommes qui s'étaient cru capable d'approcher la belle Florence. J'avais décidemment tapper pile dans le milieu que je m'efforçais d'oublier pour le moment pour recommencer à me concentrer sur mes études. Je ne changerais jamais. J'avais grandis dans cet univers, le renier était une grave erreur. Effectivement, c'était presque un coup du destin, vicieux et malsain qui avait fait que je me retrouve dans les bras d'un homme ayant lui aussi un passé tumultueux avec les paparazzis. Bravo Floflo' ...

    Ce n'est rien de bien extraordinaire. C'est juste qu'avant, il y a bien longtemps maintenant, je dansais. Danseuse étoile m'aurais beaucoup plus mais j'avais des obligations envers ma tante, ma famille, et j'ai du arrêter. La scène me manque, c'est peut-être pour cela que je me sens si bien ici ...

    Je me tourna vers lui avec un sourire. La scène me manque ... Mon dieu mais métaphoriquement, l'on pouvait le dire, j'étais sur une scène. Je vivais à découvert, jouais devant tous. Les regards me suivent où que j'aille et quoi que je fasse, c'est comme si j'étais sur cette même scène, les projecteurs braqués sur moi, une foule me regardant silencieusement, retenant leur respiration en attendant ... Attendant quoi ? De voir ce que j'allais faire, quel tournent de ma vie allait apparaître ... sauf qu'en tant qu'actrice principal de cette belle comédie, il était mal vu de ne pas connaître mon texte. Malheureusement, je me heurtais à une page blanche sous mes yeux. Et les gens attendaient. J'attendais avec eux ...

    Ou c'est peut-être tout simplement parce que tu es là, avec moi ...
    Depuis que Fleur, ma meilleure amlie, était partie en m'abandonnant à berkeley, je m'étais sentie extrémement seule. Certe Perditta était toujours là mais ce n'était pas le rapport. J'avais beaucoup d'amis; de nombreux amis. Entre Heavy, Aur et Kae d'un côté puis Pernelle et Alanna de l'autre, je me sentais mieux entourée que nulle part autre. Pourtant, je me sentais seule. Je riais, mangeais, dormais, faisais la fête sans vraiment profiter de tout ce que cet entourage m'apportais; En faîte, c'est maintenant que je remarquais que je n'avais pas vraiment de but dans la vie. Après ma maladie, j'avais compris que tous ces éxès de la jeunesse dorée de Paris devaient césser et c'était pour cela que j'étais partie étudier ici mais ... Et maintenant ? Si je n'étais pas faîte pour vivre autre chose finalement ? Tout me manquait et pourtant. Depuis qu'il était là, je commençais enfin à m'encrer réellement à berkeley. Je prenais soudain conscience de beaucoup de chose et je l'embrassa tendrement en m'imaginant au combien j'aurais voulu qu'il sache tout ce qu'il m'apportais à présent sans qu'il ne le sache. Ses lèvres si douces contre les miennes et si pressantes à la fois. Son corps viril contre lequel je m'étais blottis, son regard d'un vert extrème que je ne céssais de contempler ... Maintenant, mes caresses se faisaient plus présentes et j'aimais le sentiment qui s'en dégageait :

    C'est vrai ... Dans ce cas, bonjour bel inconnu ...

    Je passa mes bras autour de son cou et l'embrassa encore puis sans me reculer, le regarda et me mordilla la lèvre inférieur, c'était dingue l'effet qu'il me faisait ...
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MessageSujet: Re: You're my wonderwall • Florence You're my wonderwall • Florence EmptyLun 7 Fév - 9:14

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    J’avais envie de tout savoir sur Florence ? Je voulais la connaître sur le bout des doigts. Qu’elle me confie tout. Qu’elle n’hésite pas à me parler de tout ce qui lui passait par la tête, de tout ce dont elle avait envie. Je voulais être celui à qui elle viendrait se confier quand elle n’irait pas bien ou qu’elle aurait des problèmes. Je voulais être aussi proche d’elle que ce que j’avais déjà été avec Evan. Nous devions croire en notre histoire même si tout le monde nous assurait que nous faisions une grossière erreur. Pour moi, ce n’était pas une erreur, c’était bien plus que cela. Florence n’était pas qu’une passade, elle m’aidait à croire en quelque chose, à m’accrocher. J’essayais vraiment d’être heureux car j’avais tout pour l’être, une parfaite petite amie, un fils des plus adorables, des amis toujours présents et pourquoi il y avait quelque chose dont je n’arrivais pas à identifier la nature qui m’empêchait de dormir la nuit et de m’épanouir complètement. J’étais entouré mais je me sentais seul. J’étais aimé mais j’avais comme la sensation que cela ne suffisait. Il me manquait comme un morceau de moi et ce morceau je me doutais déjà de qui pouvait bien l’appartenir. Mais je ne préférais pas y penser, cela me ferait sans doute encore plus mal. En fait j’étais comme déprimé. Oui voilà c’était le mot, j’étais déprimé. Une dépression post arrêt de carrière ? Peut-être. Mais je ne pensais pas que c’était la seule raison. C’était un tout, trop de disputes avec Evan, trop, de reproches de la part de tout le monde et le grand William Carmichael vacillait. On me croyait fort, fier, sur de lui mais personne ne semblait voir la fissure entrain de se former en moi. J’étais sur un équilibre précaire, sur le fil et à la moindre secousse, je pouvais tomber. J’allais tomber, ce n’était qu’une question de temps. Mais je ne préférais pas en prendre conscience, me contentant de vivre au jour le jour et de voir ce que le lendemain allait m’amener. « Ce n'est rien de bien extraordinaire. C'est juste qu'avant, il y a bien longtemps maintenant, je dansais. Danseuse étoile m'aurais beaucoup plus mais j'avais des obligations envers ma tante, ma famille, et j'ai du arrêter. La scène me manque, c'est peut-être pour cela que je me sens si bien ici ... ». Je ne pouvais que la comprendre. Oh oui moi aussi la scène me manquait. Enfin je n’avais jamais fait de théâtre mais être filmé, jouer la comédie, tout cela me manquait tellement. J’aimais entré dans la peau dans personnage, me donner à fond, donner la réplique. J’aimais jouer des personnes totalement différentes de moi. J’aimais partager l’affiche avec des personnes ayant un vrai sens de la comédie. Tout me manquait tellement que j’en avais du mal à respirer, jour après jour. La comédie était ma vie et en l’ayant quitté, j’avais perdu une partie de mon cœur et de mon âme. Mais ce sacrifice en valait la peine. Je ferais tout pour mon fils et il était une magnifique raison de revenir à la vie normale pour moi. Il était tellement beau et parfait. Il avait mes yeux verts et j’en étais plus qu’heureux. Andrea, mon petit Andrea, merveille de ma vie, mon petit ange. Quand je le voyais, que je tenais ses petites mains, que je plongeais mes yeux dans les siens, j’oubliais tout. J’oubliais le trou béant dans ma poitrine, j’oubliais mes problèmes, mon mal-être. Il n’y avait que lui et moi et plus jamais je ne pourrais vivre sans lui. Il était mon oxygène à moi, le seul vraiment capable de me retenir près de lui. « Je te comprends. Mon métier me manque aussi. Mais j’ai fais un choix et même s’il est dur à assumer, je ne le regrette pas. Je suis certain que tu aurais fait une merveilleuse danseuse étoile, tu as le physique pour ». Je lui souriais tendrement en la regardant alors qu’elle se tournait vers moi. Ces paroles pouvaient passer pour niaises mais je le pensais vraiment. Elle avait de la grâce, semblait être assez souple et elle avait un corps de rêve avec de longues jambes fines. Elle avait tout pour être une excellente danseuse. « Ou c'est peut-être tout simplement parce que tu es là, avec moi ... ». Moi aussi j’étais bien, ici avec elle. Elle me reposait l’âme et le cœur. Elle me reposait tout court. Toutes les conditions étaient réunies ici pour que je me sente mieux que jamais. Elle était la première que j’amenais ici et j’étais heureux de pouvoir partager ce moment avec elle. Florence, ma Florence, déesse de mes nuits. Je ne lui répondais rien, préférant lui sourire et l’embrasser. Quelques fois, les gestes valaient bien mieux que des mots. Je n’avais pas besoin de prononcer que je me sentais bien avec elle, elle le savait, j’en étais persuadé. Ce que j’appréciais aussi avec Florence, c’est que souvent nous n’avions pas besoin de mots. Un regard, un sourire et le message passait instantanément. J’aimais ce genre de relation. « C'est vrai ... Dans ce cas, bonjour bel inconnu ... ». Le moment commençait à se faire plus intime, nous étions tous les deux seuls ici et j’étais pratiquement certain que personne ne viendrait nous déranger avant une bonne heure. Je sentais un certain désir monter en moi et si Florence continuait à m’embrasser et à me regarder ici, il n’allait pas me falloir longtemps pour que je lui fasse l’amour sur le canapé qui se trouvait dans les loges. « Bonjour.. ». Je venais de prendre ma voix la plus suave et sensuel possible en lui faisant mon petit sourire en coin, celui qui faisait tant craquer de monde. Florence dans mes bras, je la regardai avant de l’embrasser doucement dans le cou, relevant toujours un peu plus son tee-shirt. Je lui caressai le dos, effleurant son soutien-gorge au passage. Si il ne tenait qu’à moi, cela ferait longtemps que ce maudit tee-shirt serait à terre pour que je puisse contempler sa magnifique poitrine. God Florence, tu me rends fou.
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MessageSujet: Re: You're my wonderwall • Florence You're my wonderwall • Florence EmptyMer 9 Fév - 15:31

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    Nous parlions peu mais nous parlions bien. Avec un seul sourire on pouvait en dire beaucoup. Il me dévoilait son âme en un regard. Pour lui aussi, ce passé glorieux était quelque chose qu'il ne pouvait définir entièrement comme son passé mais quand bien même il aurait voulut y penser, j'étais persuadée que comme moi, il ne pouvait pas non-plus être sûr de pouvoir l'associer à son futur. C'était des souvenirs d'une vie qu'on avait mis en suspens mais qui tournaient au-dessus de nos tête sans jamais s'arrêter pour nous rappeler à la raison. Pour nous montrer que nous aurons toujours une autre porte à la hauteur des décisions que nous prendrions dans cette vie d'étudiants "normaux". Je ferma les yeux et me laissa envahit par un souvenir ...
    La musique se mit à vibrer autour de moi. Son entrainant qui me donnait envie de bouger. De la soie m'empêchait cependant de me mouvoir. Une longue robe parcourait mon corps et recouvrait mes longues jambes avec souplesse et légéreté. Un fin noeud était sérré derrière ma nuque me donnant l'allure d'une divinité grec. Mes longs cheveux blonds relevés sur ma tête en parfait chignon, je voyais défiler devant moi des tas de visages. Un espace qui semblait désordonné pour certains à en voir les maquilleurs et coiffeurs courrir dans tous les sens et pourtant très bien organisé lorsqu'on connaissait ce milieu par coeur. La musique se fit plus entraînante et je grimpa les quelques marches qui me retenaient encore du point culminant de la soirée, le final, un honeur qui me rendait extrémement fière bien que je sentais une jalousie apparente autour de moi. Faire le final était l'apogée d'une carrière de mannequin. C'était la première fois pourtant que je défilais réellement ... Plus qu'un pas et enfin j'apparus dans la lumière. J'entendis quelques exclamations et sentis la chaleur des spots braqués sur moi, agréable chaleur qui faisait briller ma robe nacrée de perles rares. J'avança avec un sourire hautain aux lèvres. Des centaines de flashs m'aveuglaient mais je ne cilla point. J'avais l'habitude ... J'avais adopté une cadence régulièrement et sur ce long podium, je défiais quiquonque me dévisageaient, d'un regard maliceux et emprunt de l'ivresse du moment. Je me saoulais de la musique, mon regard bleuté ne cillant pas lorsque j'arriva enfin devant les centaines de paparazzis entassés au bout de mon chemin. Une pause, puis deux, je ne me lassais jamais de la facilité avec laquelle en me mettant juste de profil avec une expression de défi dans le regard je pouvais suciter autant d'appel à mon égard, pour pouvoir être l'heureux élut qui pourrait avoir la plus belle photo de cette magnifique blonde que l'on voyait depuis plus d'un an dans les pages du magasine Vogue. En quelques minutes, j'étais dans les bras du créateur des magnifiques vêtements qui avaient défilé sur le podium devant les spectateurs et célébrités debout acclamant ce prodige et sa magnifique trouvaille. Moi... J'étais la star de cette soirée. Mon univers sentait la luxure, l'ambition, l'envie et c'est lorsque des centaines de rubans et pailettes explosèrent en l'air pour se déposer dans toute la salle que je ferma enfin les yeux. Un sourire aux lèvres, un rêve pour beaucoup, une réalité pour moi.
    Je rouvris enfin les yeux. Mon esprit était partit loin. Comme lui, ma carrière était au plus haut lorsque je l'avais laissé derrière moi. Je lui souris à sa remarque et tout en caressant sa nuque lui répondis :

    Avant toi, j'avais beaucoup de mal à trouver vraiment ma place ici. J'ai beau avoir des amis merveilleux, des gens avec qui je passent beaucoup de temps, avec qui je ris, j'ai toujours eu beaucoup de mal à vivre complètement au milieu d'eux. L'impression de ne pas appartenir à ce monde sans doute. Je suppose que tu me retiens enfin à mes souvenirs. Merci, d'être maintenant là pour moi quand je ne pensais que rien ne pourrait m'empêcher de retourner à Paris ...

    C'est vrai que j'eus longtemps une période de doute durant l'année de mon arrivée à Berkeley. Avais-je fait un erreur ? Je n'en savais rien et mon dernier week-end à Paris pour un photoshoot, week-end où j'avais rencontré Estevan de nouveau [...], m'avais montré que sans réelle accroche solide, je ne pourrais m'éloigner longtemps de cette vie qui était la mienne depuis toujours. Quoi que je fasse, je restais l'héritière d'un très bel héritage. Et ça, je ne pouvais y échapper. Mais maintenant que William était à mes côtés, là, tout de suite, alors que j'étais dans ses bras, je ne ressentais plus ce besoin d'être ici et là-bas en même temps. Je l'embrassa donc de nouveau pour lui montrer tout ce qu'il m'apportait en ce moment. Les gens parlaient sur nous ? Et bien soit, qu'ils s'amusent, ils ne comprenaient visiblement pas. En y réfléchissant, je nous voyais bien, tous les deux, deux stars à Paris, éloignés de tous problèmes, main la main... Vision heureuse et sans constraste, mais la vie n'étais pas aussi simple que ça je le savais bien ...

    Hum ... Si monsieur continue comme ça, je ne pourrais vraiment plus lui résister ...

    Je souris et l'embrassa de nouveau. A force de caresses dans un si bel endroit, j'en venais à m'abandonner totalement dans ses bras et je sentais ll'envie plus pressante alors de lui montrer toute l'affection que j'avais pour lui. Il fallait que je me calme mais je ne pouvais plus me contrôler, ses mains passant sous mon tee-shirt, me réconfortant dans l'idée que je n'étais pas la seule à avoir du mal à me contrôler dorénavant ...
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MessageSujet: Re: You're my wonderwall • Florence You're my wonderwall • Florence EmptyLun 7 Mar - 17:26

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    « Avant toi, j'avais beaucoup de mal à trouver vraiment ma place ici. J'ai beau avoir des amis merveilleux, des gens avec qui je passent beaucoup de temps, avec qui je ris, j'ai toujours eu beaucoup de mal à vivre complètement au milieu d'eux. L'impression de ne pas appartenir à ce monde sans doute. Je suppose que tu me retiens enfin à mes souvenirs. Merci, d'être maintenant là pour moi quand je ne pensais que rien ne pourrait m'empêcher de retourner à Paris ... ». Je comprenais tout à fait Florence. Comment ne pas la comprendre ? J’avais les mêmes impressions qu’elle, l’impression d’être définitivement seul alors que j’étais entouré d’amis, de gens qui m’aimait. Moi non plus je n’avais pas l’impression d’appartenir à ce monde. L’impression de ne pas être à ma place, d’être un étranger dans ma vie. Je pensais qu’il allait être impossible de m’épanouir ailleurs que devant une caméra ou devant un micro. Comment raccrocher définitivement avec ce qui avait été ma passion pendant presque dix ans ? Et qui l’était toujours d’ailleurs. Tous les matins quand je me réveillais, je me demandais quelles interviews j’avais à faire aujourd’hui, et puis j’ouvrais les yeux et je me rappelais que je n’avais plus d’interviews, plus de tournages. Je me rappelais que je n’étais plus qu’un simple étudiant, avec un fils, une ex et une petite amie. Et mon cœur se serrait. Parce que mon ancienne vie me manquait mais je faisais tout pour ne pas craquer et repartir. L’amour de mon fils était bien plus fort. Plus fort que la célébrité, plus fort que l’envie de jouer, plus fort que tout. Il pouvait se vanter d’être celui qui réussissait à faire rester le grand William Carmichael, quand d’autres avaient tant échoué. Bien sur je pensais à Evan en disant cela. Pendant des mois je l’avais aimé puis quitté, sans jamais réussir à choisir entre elle et ma passion. Bien sur qu’elle m’en voulait, j’avais joué au con pendant des mois. Il avait fallu que j’ai un enfant pour que je choisisse enfin. Parce qu’à défaut d’être un type exécrable et un piètre petit ami, je voulais être un bon père et il était hors de question pour moi que mon fils grandisse sans son père. Alors je faisais taire tout envie de départ et je restais là pour lui. Pour Florence aussi, parce que je m’étais maintenant engagé avec elle. Je ne voulais pas la décevoir, elle était si merveilleuse avec moi. Ce n’était peut-être pas encore l’amour fou avec elle, comme ce que j’avais pu connaître avec Evan, mais il y avait des sentiments qui ne cessaient de croitre. Oui, je voulais croire à notre histoire. C’était tellement important pour moi. Je voulais me persuader que j’étais capable de passer à autre chose, qu’Evan ne suffisait pas à mon bonheur, que je pouvais m’épanouir sans elle. « Je comprends ce que tu ressens. En fait je ressentais exactement la même chose, c’est ce qui me faisait repartir à chaque fois. Mais maintenant, je ne peux plus repartir. Un petit bonhomme à trop besoin de moi, et j’ai trop besoin de lui. Il faut trouver la chose qui va nous permettre de rester ici, moi c’est mon fils, j’espère que tu trouveras la chose qui te fera rester ici, mon amour ». Je tenais Florence dans mes bras et plus rien n’avait d’importance. J’oubliais tout, l’espace de quelques instants. Je respirais son doux parfum et cela me suffisait. Le temps s’étirait, nous n’étions que tous les deux ici et la terre pouvait s’arrêter de tourner, je n’en avais rien à faire. Il n’y avait qu’elle et moi, et personne d’autres. « Hum ... Si monsieur continue comme ça, je ne pourrais vraiment plus lui résister ... ». Je souriais, enfouissant mon visage dans son cou et continuant mes caresses dans son dos. Sa peau était particulièrement douce et son cou sentait particulièrement bon. Je n’avais qu’une envie m’abandonner en elle, et je ressentais que ce désir était plus que réciproque. « C’était le but.. ». Je lui murmurais ces mots à l’oreille, avant de l’embrasser dans le cou. Puis je lui prenais délicatement la main. « Viens ». Et l’entrainait avec moi vers les loges qui se trouvait derrière la scène. Une fois arrivé là-bas, je m’asseyais sur le canapé et l’attirait doucement en moi pour l’embrasser. Il nous restait une bonne heure avant que les cours reprennent, j’étais sur et certain que personne ne viendrait nous déranger ici, alors je retirais entièrement son tee-shirt, en lui souriant. A califourchon sur moi, j’embrassais langoureusement la jeune femme, entourant ses hanches par mes bras. J’avais très envie d’elle, là, maintenant, tout de suite.
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