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A recherche d'un pochon de coK

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MessageSujet: A recherche d'un pochon de coK A recherche d'un pochon de coK EmptyMar 7 Déc - 22:52

Troisième jour de galère à San Francisco pour Jordane Steler ! La jeune fille avait passé 2 jours sans fumette et sans rail. Dur dur la vie d'artiste lorsqu'on dépend de quelque chose. L'étudiante avait eu idée de sortir de chez elle pour éviter de devenir folle. Le manque était un sentiment que Jordane détestait vivre. Etant habituée à se droguer régulièrement à heure presque fixe, il était dur de vivre une très bonne journée sans avoir pris une dose de cocaïne.

La jeune femme avait étudié le plan de la ville au détail près. Le quartier de Richemond District était un des quartiers qui l'inspirait au mieux pour trouver de la drogue. Les dealers parisiens se cachaient souvent dans ce genre de quartier pour vendre. Et même si Jordane n'avait pas l'habitude d'aller chercher de la drogue -car elle s'en faisait toujours offrir-, elle devait obligatoirement passer par là pour ne pas vivre la torture du sentiment de manque. Sans drogue l'artiste n'était rien et elle le savait. Peindre sans un petit remontant n'était pas concevable. Peindre sans attraper l'inspiration au vol n'était pas imaginable !

Jordane avait prévu une tenue adéquate à la situation. Elle était vêtue d'une chemise noire avec un jean marron foncé. Pour partir, elle avait prévu des petites bottines de couleur marron. Enfin, son manteau noir la recouvrait jusqu'à hauteur des genoux. La jeune femme prit son paquet de cigarettes avant de partir et claqua la porte de sa chambre avant de la fermer à double tours.

Ce que n'avait pas remarqué l'étudiante, c'est la pluie qui battait son plein. Et comme toujours, les jurons fusèrent !


" Putain fais chier ! Ce temps de merde !"

Jordane n'avait surtout pas oublié de prendre 500 dollars dans ses poches. Elle espérait sincèrement que la cocaïne était au même prix qu'en France. Non pas qu'elle manquait d'argent, mais cela restait quand même un budget à tenir. Les toiles qu'elle vendait restaient un bon moyen de se faire de l'argent de poche. Jordane vivait dans un cercle vicieux et elle aimait se complaire dans ce cercle. C'est le moteur de sa vie, sa pur raison d'avancer. Sans amour, elle n'avait pas forcément la motivation de faire plus dans sa vie. Ce qu'elle vivait lui suffisait amplement c'est pourquoi ses parents l'ont toujours pris comme une fille facile. Cette fille n'est pas compliquée ! disaient-ils, elle ira loin !
Et c'est ce qui est tout simplement arrivé.
Malheureusement, ce gros défaut, qui est l'addiction à la drogue, reste un secret bien gardé par la jeune femme.

Jordane emprunta le métro. C'était la première fois qu'elle prenait le métro dans un autre pays que le sien. Elle ne se senti pas perdue pour autant ! D'ailleurs, elle profita pour faire une de ses occupations préférées dans le métro, chercher les jolies filles. Elle se permis d'observer une jolie brunette ainsi qu'une petite blonde mais ne s'éternisa pas et continua sa route en sortant de là.

Quand elle sortie du métro, Jordane tomba directement sur une grande place où l'on pouvait voir une superbe statut de femme nue avec comme décoration de somptueuses fontaines.
A gauche ou à droite ? Telle est la question !
L'étudiante prit une rue piétonne sur la droite. Elle déambula un petit moment puis cru reconnaître une étudiante qui devait venir elle aussi de l'université de Berkeley. Sur toutes les personnes qu'elle a pu voir à la faculté, celle-ci l'avait vraiment marqué car Jordane l'avait vu fumer un pétard derrière le gymnase.
Croyant avoir trouvé la perle rare, elle n'hésita pas à aller l'aborder.


" Excuse moi, on s'est déjà vu quelque part toi et moi.. Euh.. tu ne serais pas de l'université de Berkeley par hasard ? Je t'ai vu la dernière fois derrière le gymnase tu sais quand tu... enfin tu vois ce que je veux dire... "

Jordane était sûre d'elle et ne se cachait pas plus que ça pour essayer de lui soutirer des informations. Elle voulait sa dose et maintenant. Il fallait trouver un moyen pour trouver quelques choses et cette fille devait tout savoir !


[Excuse moi, j'espère que ça ira, je ne suis vraiment pas douée pour commencer un topic..]
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MessageSujet: Re: A recherche d'un pochon de coK A recherche d'un pochon de coK EmptyMer 8 Déc - 12:36

Le week end était le moment préféré de la jeune maman. Avec son fils ils avaient l’habitude d’aller souvent jouer au parc le samedi après-midi mais cette après-midi-là, la jeune maman devait aller faire les boutiques parce qu’elle n’avait rien à se mettre pour les fêtes. Le petit garçon était donc gardé, pas pour longtemps hein, par une jeune femme que Lia connaissait bien et elle, elle s’était dirigée vers les rues, oui car le centre commerciale elle n’aimait pas vraiment surtout lorsqu’il faisait bon dehors, car pour une après-midi d’hiver il fallait le dire il faisait assez bon dehors.

Lia faisait les magasins depuis maintenant un petit moment sans rien trouver, elle avait essayé plusieurs tenues mais aucune ne lui allait, soit c’était trop grand, soit c’était trop moche, enfin les soucis d’une jeune fille de son âge qui ne se trouve jamais assez bien quoi, lorsque tout d’un coup une jeune femme vint se planter devant elle en prétendant qu’elle se connaissait. Lia assez gênée ne savait pas vraiment quoi répondre n’ayant pas de souvenir d’elle. Cependant, lorsqu’elle lui parla de Berkeley Lia comprit alors qu’elles avaient surement du se croiser là-bas. Mais la jeune demoiselle qu’elle n’avait en face d’elle ne s’arrêta pas à cela elle évoqua une fois où elle était derrière le gymnase à faire je ne sais quoi puisqu’elle ne termina pas sa phrase. La jeune maman se demanda bien ce qu’elle pouvait vouloir dire, pour finalement lui répondre, un peu gênée par la situation, même beaucoup à vrai dire, c’était tout de même le honte que quelqu’un se souvienne de soi mais pas l’inverse, bref…

Euh oui on a du se croiser sur le campus, mais derrière le gymnase? Je vais presque jamais au gymnase donc tu as du te tromper de personne !

Même si elle n’était pas franchement à l’aise dans cette conversation la jeune anglaise ne pris pas la fuite pour autant voulant éclaircir la seconde partie de sa réplique pour savoir ce qu’elle était en train de faire derrière le gymnase lorsque cette jeune fille était sensée l’avoir vu.

Et, excuses moi de te demander cela, mais lorsque tu m’as soi-disant j’étais en train de faire quoi parce que tu n’as pas fini ta phrase et je vois vraiment pas là…

Lia s’attendait vraiment à toutes les réponses mais elle ne savait pas vraiment laquelle allait sortir, cependant lorsque la jeune femme lui répondit, la jeune maman écarquilla de grands yeux vraiment surprise par la réponse et ne sachant pas quoi ni comment lui répondre. Elle bafouilla donc rapidement.

Tu dois te tromper de personne je suis désolée…

Cette fois-là Lia avait tenté de prendre la fuite, elle ne côtoyait pas vraiment les gens qui se droguaient et ne voulait pas commencer maintenant, enfin elle ne savait pas quoi lui dire c’est surtout pour cela qu’elle avait voulu prendre la fuite mais la brunette n’avait pas l’air d’avoir envie de la laisser partir puisqu’elle la rattrapa bien décidée à engager la conversation pour on ne sait quelles raisons.

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MessageSujet: Re: A recherche d'un pochon de coK A recherche d'un pochon de coK EmptyMer 8 Déc - 14:31

Ce n'était vraiment pas son genre d'aboyer ainsi sur les gens dans la rue. Il faut dire que le bruit de la foule plus la pluie jouaient le bon rôle pour que Jordane ne se fasse pas entendre. Aborder les personnes inconnues n'était pas non plus dans les habitudes de la jeune fille. Ou pour le peu de fois où elle a pu le faire, tout s'est très bien passé. Pour la première fois, elle se trompait et avait vraiment du mal à l'accepter.

" Je te demande pardon ? "
Protesta-t-elle. " Tu.. tu ne vois pas de quoi je parle ?.. mais.. la personne que j'ai vu avec un joint la dernière fois... ce n'était pas toi ?.. Arrêtes tu me fais marcher ! C'est qui ton dealer ?.. "

Jordane ne la croyait pas sur le coup, elle était bien trop cadrée sur son idée. Le manque jouait énormément sur ses gestes et ses manières. Sa façon de s'exprimer était autant bizarre que sa voix. Elle paraissait faible au niveau de sa tenue et de sa façon de se comporter. L'étudiante réalisa bien trop tard qu'elle n'aurait pas du aborder la jeune inconnue ainsi. La fixette qu'elle se faisait sur l'envie de se défoncer lui pesait trop sur la conscience. Elle essaya de se calmer en soupirant un grand coup.

L'inconnue était déjà en train de prendre la fuite et les paroles qu'elle pu dire ouvrirent les yeux de Jordane. Elle attrapa la demoiselle par le bras et commença à s'excuser.


" Écoutes moi, je suis désolée ! Je sais qu'on ne se connait pas et que tu dois sans doute vouloir fuir le plus vite possible. Tu vas sans doute raconter cette histoire à tes amis.. enfin bref j'en sais rien.. Maintenant que tu sais ce que je recherches, je t'en supplie aides moi ! "

C'était la première fois que quelqu'un apprenait que Jordane se droguait. Dans le sens ou elle a toujours caché ça aux yeux de ses parents et sa famille. Seuls ses amis étaient au courant de ça puisque c'est eux qui lui on présenter la poudre blanche. L'étudiante ne se voyait pas du tout revenir en arrière et chercher de nouveaux. Elle avait trouvé quelqu'un qui était de la même université et cette inconnue en savait déjà trop. Jordane avait besoin de son aide, de ses connaissances de San Francisco mais ce qu'elle avait surtout besoin c'est qu'elle se taise.

" Je sais que je peux paraître bizarre mais j'ai juste besoin de ma dose. Aides moi à trouver quelqu'un s'il te plait... "


Jordane se sentait mal vis à vis de l'inconnue qui se trouvait en face d'elle. Au final, elle se mettait à sa place et s'imaginait qu'elle ne devait pas avoir que ça à foutre de son après-midi. Comment gâcher l'après-midi de quelqu'un ? se demanda l'étudiante.
Elle était gênée, elle se rendait compte du fait qu'elle était tombée bien bas pour en arriver là car c'était la première fois qu'elle se retrouvait seule dans un moment comme celui-là. C'est toujours bien de faire la fête avec les amis quand il y a toujours quelque chose à fumer, à boire ou à snifer. Mais lorsqu'il faut trouver ses choses tout seul, la tâche devient difficile, très difficile. C'est là que les questions commencèrent à fuser : Pourquoi je fais ça ? Ca m'avance à quoi ? Pourquoi ça me fou dans cet état là ?.. Tant de questions que Jordane s'interdisait de répondre ni même de se poser.


" Je suis perdue.. " Murmura-t-elle..


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MessageSujet: Re: A recherche d'un pochon de coK A recherche d'un pochon de coK EmptyMer 29 Déc - 23:47

Lia n’avait jamais vu la jeune femme qui l’abordait et elle était de plus en plus étonnée qu’elle la prenne pour une drogue alors qu’en fait elle était une jeune maman bien loin de tout cela. La jeune femme qui se tenait en face d’elle serait surement étonnée de savoir ce qu’elle était en réalité car elle, elle était très loin de cette réalité et cela tira plutôt un petit sourire à la jeune maman. Petit sourire qui disparut très vite devant la virulence des propos de la jeune femme, devant le ton sur lequel elle lui répondrait alors qu’elle, elle ne l’avait pas agressé. Elle lui demandait maintenant d’arrêter de lui dire n’importe quoi et de lui avouer qui était son dealer. Lia resta du plus calme possible pour répondre à la jeune femme qui était en face d’elle car elle ne savait pas quelle réaction la jeune droguée pouvait avoir et elle espérait bien qu’elle reste le plus calme possible pour ne pas éveiller les soupçons sur leur conversation, quoique, avec la pluie, les gens avaient plutôt l’air pressés et ils ne s’arrêteraient surement pas en voyant deux jeunes filles se battre se disant que c’était surement pour un mec. Enfin bref après un petit soupir la demoiselle reprit donc tranquillement son discours qui était toujours le même elle ne comprenait rien et n’était pas la personne qu’elle croyait.

Je ne deale pas! Je ne me drogue pas! Je ne suis pas la personne que tu penses, je suis maman d’un petit garçon et je suis tout ce qu’il y a de plus clean. Je sais pas quoi te dire à part te répéter que je ne comprends rien à ton histoire et que je ne suis pas cette personne qui avait un joint la dernière fois.

Finalement la jeune femme en face d’elle ne voulait vraiment pas comprendre et elle la suppliait de l’aider, elle lui disait qu’elle savait qu’elles ne se connaissaient pas, qu’elle savait qu’elle avait surement envie de fuir face à elle, et sur ce coup elle n’avait pas totalement tort pour ne pas dire qu’elle avait totalement raison. Bref, elle avait l’air tout affolée et Lia ne savait pas quoi faire ni comment réagir face à cela et elle n’allait surement pas l’aider à se trouver de la drogue alors qu’elle était totalement contre ce type de substance.

Je ne peux pas t’aider ! Je n’ai rien, je n’ai jamais rien pris et je ne connais personne qui deale ! Trouve toi tes propres fournisseurs moi je ne peux pas t’aider alors maintenant laisse-moi s’il te plait j’ai des choses à faire.

Lia avait une seule envie maintenant : fuir mais elle savait très bien que sa voisine ne la laisserait pas tranquille aussi facilement, cela aurait été trop facile. Elle la rattrapa et lui dit que oui elle comprenait qu’elle puisse faire peur mais qu’elle devait l’aider.

Mais tu ne comprends vraiment pas ? Je ne suis pas de ce milieu ! Je ne connais pas de gens qui possèdent de la drogue ou alors si j’en ai dans mon entourage je ne le sais pas. Bref je ne peux pas t’aider alors s’il te plait maintenant laisse moi je n’ai pas envie de le répéter plusieurs fois.

Elle voulait s’en débarrasser oui, elle aurait pensé que cela aurait été plus facile mais la brunette faisait de la résistance, elle avait l’air de compter sur elle, sauf qu’elle ne pouvait vraiment pas l’aider et elle ne voulait surtout pas se lancer dans ces histoires de drogue car elle savait que cela pouvait très vite mal partir et elle ne voulait pas cela ni pour elle ni pour son fils enfin bref, lorsque la jeune femme lui dit qu’elle était perdue Lia se retourna pour la regarder en face et finalement lui dire.

Trouve des gens que tu connais qui te fournisse d’habitude moi je ne peux vraiment rien pour toi. Ce n’est pas que je ne veux pas t’aider mais je ne peux pas, je ne veux pas me mêler à ce milieu même pas une fois, même pas un tout petit peu, comprends moi je suis mère et je veux rester clean. Calme-toi et tu verras que tu n’auras pas besoin de cette merde. Si tu te calmes je veux bien rester avec toi le temps que ça passe mais dis-moi d’abord comment tu t’appelles, si on est amené à passer un moment ensemble je préfèrerais t’appeler par ton prénom.


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MessageSujet: Re: A recherche d'un pochon de coK A recherche d'un pochon de coK EmptyMar 4 Jan - 15:49

Cette femme avait un enfant, un fils ! A croire que Jordane avait tiré le gros lot ! Eh bin bravo ma belle ! Alors là, tu as fait fort ! Cette inconnue avait vraiment l'air d'être innocente. Il faut dire qu'elle n'arrêtait pas de se répéter. Elle n'avait apparemment JAMAIS touché à la drogue, et ne connaissait personne qui pouvait aider notre chère peintre.
Son regard devint alors de plus en plus triste car plus le temps passait, plus l'envie de se droguer était oppressante et pesante. Jordane ressentait comme un manque, un vide à combler. Elle avait tout simplement besoin de sa dose habituelle !

Il était normal que cette femme ne veuille pas se mouiller pour aider l'étudiante en arts appliquées. C'était d'une logique ! Jordane ne voulait pas du tout insister, mais le manque était plus fort que tout, et il était très rare que la jeune femme se mette dans un état pareil pour un rail de cocaïne. C'est qu'elle faisait toujours ses réserves ! Mais le voyage de Paris à Berkeley ne permettait pas à Jordane d'emporter de la drogue dans l'avion. Bon certes, elle en avait emmené, mais très peu. C'est qu'elle ne voulait pas avoir de problèmes. Les forces de l'ordre sont vraiment très douées pour trouver de la drogue au sein d'un aéroport. La jeune peintre ne voulait pas prendre de risques, surtout pour se retrouver arrêtée en compagnie de ses parents qui l'avaient accompagné à ce moment là.

Pour revenir à l'inconnue, elle restait calme. C'était bien rare pour quelqu'un qui ne fréquentait pas le milieu de la drogue. Jordane l'avait tout de même bien abordé, mais l'insistance dont elle faisait part, aurait pu rendre dingue n'importe qui. C'est que cette femme restait une patience exemplaire. Le fait d'être maman a sans doute dû l'entrainer à cet effet. Lorsqu'on a un enfant, on devient plus attentif, calme et intéressé. La jeune peintre admirait beaucoup cette femme, qui au final lui demanda de se présenter.

Cette inconnue parlait de la drogue en la comparant à une merde. Cela ne fit pas plaisir à Jordane, mais elle ne ronchonna pas. Elle imaginait bien cette femme comme l'archétype même de la mère parfaite : patiente, calme, à l'écoute de son enfant et anti-drogue.

Oui la drogue est une grosse merde et toi tu es "clean". Moi aussi je me trouve clean puisque je ne dépasse jamais ma dose habituelle ! La drogue ne m'a jamais fait de mal alors pourquoi serait-elle de la merde ? Au contraire, elle me fait du bien et ajoute du piment à ma vie ! Ces pensées n'étaient qu'éphémères et la jeune peintre finit par se présenter :


" Je m'appelle Jordane"


Elle ne dit pas son nom. Il faut dire qu'elle avait de quoi être connue, en tout cas, elle l'était en France. La jeune peintre venait de se mettre dans une belle merde, parce que si cette femme la reconnaissait en tant qu'artiste, elle allait payer de lourdes conséquences. Elle imaginait déjà le scandale dans la presse : la jeune peintre Jordane Steler se drogue régulièrement à la cocaïne !
Non, non. Elle prit les devants en ajoutant un faux nom à son prénom.


" Je m'appelle Jordane Owards ! "


Comédienne jusqu'au bout et encore heureux, parce que les choses auraient pu mal se passer. Jordane était sûre que la jeune femme ne la reconnaîtrait pas. Et puis merde, elle n'était pas assez connue pour qu'on la reconnaisse ! Du moins, elle l'espérait. Et puis de toute façon, elle nierait tout de ça !
Jordane Steler ? C'est qui ça ? S'te bonne blague !

L'étudiante reprit un ton plus calme et posé, même si le manque la rendait de plus en plus folle.


" Je pensais que tu aurais pu me dire où se trouve le quartier le plus chaud de cette ville. Je trouverais sans doute quelque chose là bas... Je... je viens tout juste d'arriver ici... je connais rien. "


Jordane était sensible aux propos que la jeune inconnue lui disait. Cela la touchait. Pourquoi cette femme voulait l'aider ? Par peur ou par amabilité ? La jeune peintre la regardait avec un regard chaleureux et remplit de remerciements. Cette inconnue avait l'air d'être assez gentille pour oublier ce qui venait de se passer. L'étudiante voulait surtout s'assurer que cette femme ne l'ait pas reconnu.
" J'essaie de rester calme, mais ce n'est pas facile. Je comprends que tu ne veuilles pas te mêler à mes problèmes. Excuse-moi, je ne voulais pas te poser de souci. Je ne suis pas violente quand je suis en manque, donc tu n'as aucune raison d'avoir peur de moi... Mais j'ai besoin de mon rail, je ne peux pas rester à côté de toi en faisant rien, c'est la meilleure manière pour moi de devenir dingue. Excuse-moi de t'avoir offensé, ce n'était pas mon but. Au fait, comment tu t'appelles ? "

L'espace de quelques secondes, la jeune peintre se sentait un peu mieux. Parler à l'inconnue lui avait fait du bien, elle s'était comme confiée. Elle voulait savoir si la jeune femme allait bien, parce qu'elle avait vraiment l'impression de lui avoir fait peur. En même temps, il y avait de quoi. Elle se mettait à sa place. Qu'aurait-elle fait si quelqu'un l'avait interpelé comme ça dans la rue ? Elle ne savait pas vraiment comment répondre à cette question. Jordane posa son intention sur la jeune inconnue, attendant sa réponse.
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MessageSujet: Re: A recherche d'un pochon de coK A recherche d'un pochon de coK EmptyJeu 6 Jan - 0:50

A force de se répéter Lia sentit quelque chose s’éteindre, une lueur d’espoir disparaitre dans le regard de la demoiselle qu’elle avait en face d’elle. Elle avait vraiment l’air désespérée et avait vraiment l’air d’avoir besoin de cette drogue, mais Lia ne pouvait vraiment pas l’aider car elle n’y avait jamais mis les mains dedans et ne le ferait jamais, oui il faut jamais dire jamais elle le savait bien mais pour cela elle pouvait s’avancer et le dire ! Face à la jeune droguée la jeune maman restait calme, elle savait qu’elle n’avait pas de qui s’énerver et puis que cela n’aurait rien de bon sur la jeune femme qu’elle avait en face d’elle et qui avait l’air dans un état de manque certain. Finalement son calme permanent eu l’air de fonctionner puisque la jeune femme en face d’elle ne lui parla plus de drogue même si elle avait bien vu lorsqu’elle avait dit que la drogue était de la merde qu’elle aurait eu envie de rechigner, bref tout drogué aurait eu envie d’ajouter son mot à cela mais face à Lia qui s’était montrée tenace jusque-là et bien elle devait savoir que ce n’était pas la peine d’essayer de la faire changer d’avis, même de tenter. Elle se résigna donc et préféra se présenter. Elle s’appelait Jordane. Lia allait lui dire qu’elle était enchantée de faire sa connaissance et elle allait elle aussi se présenter mais très vite la jeune femme droguée enchaine et reprit sa phrase cette fois-ci en complétant son prénom par son nom de famille. Elle avait presque l’air affolée en disant cela ce que Lia remarqua, elle ne sut pas pourquoi et la jeune maman était bien loin de se douter que c’était parce que Jordane était une artiste reconnue en France, elle connaissait que très peu la France pour les concours qu’elle avait fait là-bas et pour le temps de l’échange qu’elle avait passé sur le sol français mais c’était bien tout alors après tout la jeune peintre n’avait pas de soucis à se faire en révélant sa véritable identité à Lia et puis au pire, même si elle la reconnaissait ou reconnaissait son prénom elle s’en ficherait pas mal, elle faisait bien ce qu’elle voulait et ce n’était pas elle qui allait aller crier la nouvelle sur tous les toits, loin de là ! Finalement la demoiselle laissa Lia en placer une et elle en profita pour se présenter.

Moi je m’appelle Lia. Tu étudies à Berkeley ?

Oui la jeune maman était curieuse mais cela ce n’était plus un secret. Elle avait tenté d’en savoir un peu plus sur elle mais déjà le sujet de la drogue revenait dans la discussion, la brunette était bel et bien en manque, Lia n’était pas affolée mais elle espérait bien que cette discussion ne dégénère pas dans un excès de colère, après tout elle ne connaissait pas les gens comme cela et ne savait pas comment il fallait réagir face à eux dans ces cas-là ! Jordane demandait maintenant à Lia quel était le quartier le plus chaud de la ville. Même si la demoiselle n’aimait pas la drogue et qu’elle aurait préféré être utile face à Jordane en lui disant qu’elle ne savait pas ce qui lui éviterait comme ça de prendre sa dose, elle préféra ne pas se mêler de cela et lui répondit donc gentiment mais sans grande conviction qu’elle trouverait là-bas ce dont elle avait besoin.

Le plus chaud quartier ici à ce que j’ai entendu c’est Bayview District mais alors après je ne pourrais pas te dire si tu trouveras là-bas plus qu’ici ce que tu recherches je n’y suis jamais aller et je ne pense pas qu’il y ait un quartier plus qu’un autre pour trouver de la drogue mais bon si le nom de ce quartier peut t’aider j’aurais au moins pu t’aider, t’informer un minimum !

Après avoir dit cela, Jordane se sentit un peu obligée de s’excuser face à Lia, lui disant qu’elle était comme cela lorsqu’elle avait besoin de sa dose, qu’elle n’était pas du tout comme cela lorsqu’elle était dans un état normal et qu’elle ne devenait pas violente lorsqu’elle était en manque. Lia fut un peu rassurée, un peu plus vu qu’elle venait de lui indiquer où était le quartier le plus chaud et donc qu’elle savait que si elle voulait sa dose elle pourrait aller la chercher là-bas plutôt que lui sauter à la gorge en lui disant qu’il fallait qu’elle lui en fournisse là maintenant très vite. Finalement, à la fin de sa phrase la brunette demanda à Lia comment elle s’appelait. La jeune blonde rigola, dans son angoisse elle avait complètement pas entendu ce que Lia lui avait dit auparavant, car oui auparavant elle c’était présentée et elle lui avait même demandé si elle étudiait à Berkeley. Lia, très patiente lorsqu’elle le voulait répéta donc ce qu’elle avait dit un peu plus tôt dans la conversation avec toujours autant de calme et de respect.

Alors je t’ai dit il y a à peine cinq minutes que je m’appelais Lia et je te demandais aussi, par la même occasion, si tu étudiais à l’université de Berkeley ?


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MessageSujet: Re: A recherche d'un pochon de coK A recherche d'un pochon de coK EmptyJeu 10 Mar - 17:13

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MessageSujet: Re: A recherche d'un pochon de coK A recherche d'un pochon de coK Empty

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