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« Règle d'or : Ne jamais me sous-estimer » with Thomas Johansten

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MessageSujet: « Règle d'or : Ne jamais me sous-estimer » with Thomas Johansten « Règle d'or : Ne jamais me sous-estimer » with Thomas Johansten EmptySam 28 Nov - 12:17

▬ « Mademoiselle s'il vous plait »
Il y a beaucoup de choses qui me plaisent ; en particulier l'imprévu !

    Je n'ai jamais été très forte avec la météo .. Enfin nous allons simplement dire que lorsque l'on me demandait de m'habiller en fonction du temps qu'il faisait dehors, je m'habillais toujours un peu trop voir même un peu trop peu ... Ca a souvent été comme ça pour mes voyages. On me disait par exemple "il fait chaud" j'y allais en short alors que non ... Il ne faisait juste pas froid et le pantalon était quand même de mise ! De ce côté là je dois avouer que j'ai toujours eut la pouasse ! Sans parler des fois ou j'arrive dans le pays ou la région en question, habillée comme il le faudrait sauf que Dame Nature fait des siennes ; froid glacial, températures caniculaires .. Non décidément on ne pourra jamais me surnommé Lucky Girl !
    Oh et puis il faut bien avouer que j'ai tendance à être maladroite, très maladroite ! La peau de banane par terre sera toujours pour moi !
    Under Construction.
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MessageSujet: Re: « Règle d'or : Ne jamais me sous-estimer » with Thomas Johansten « Règle d'or : Ne jamais me sous-estimer » with Thomas Johansten EmptyLun 30 Nov - 18:07

« Règle d'or : Ne jamais me sous-estimer » with Thomas Johansten Karma_graphics-15dd10e « Règle d'or : Ne jamais me sous-estimer » with Thomas Johansten Satin_resonance-15dd135
« Le plaisir d'amour ne dure qu'un moment, le chagrin d'amour dure toute la vie. »
© Jean-Pierre Florian


    Me retrouver à nouveau en Californie, cet endroit où j’avais vécu jusqu’à mes 20 ans ravivaient un bon nombre de mes souvenirs. Les plus récents étaient sans aucun doute ceux que j’avais partagés avec la belle Soukaïna. Même si j’avais voulu quitter Berkeley une année auparavant dans le but de m’enlever toute cette histoire qui m’avait brisé le cœur afin de me consacrer à tout autre chose, un rêve, il ne s’était pas déroulé une seule journée sans que mes pensées soient troublées par celle qui avait réussi à me faire connaître l’amour. Je revoyais constamment son visage, sa longue chevelure brune s’harmonisant parfaitement à son teint légèrement pâle. Il m’arrivait même, parfois, de croire l’apercevoir au détour d’une ruelle. Soukaïna était devenue comme un fantôme qui hantait mes journées et mes nuits.
    J’étais pourtant devenu célèbre, toutes les filles se jetaient à me pieds – même si ça ne date pas seulement d’aujourd’hui – mais il me manquait cette fille. Cette fille que j’avais laissée filé il y a une année en arrière. Et pourtant, en mon absence, Berkeley n’avait pas changé d’un poil. C’était toujours cette ville jeunette et en mouvement où on y trouve tout ce que l’on souhaite. New York ressemblait beaucoup à cette ville si ce n’est que les gens étaient davantage stressés et toujours accrochés à leur portable dernier cri.

    A présent, j’étais revenu à Berkeley il y a environ une semaine. J’avais retrouvé ma magnifique villa que j’avais complètement abandonnée en partant. A New York, je vivais dans un appartement en pleins centre ville. Au dernier étage, cet appartement était tout simplement magnifique. Il m’avait aussi coûté la peau du cul mais bon, à quoi bon se soucier de l’argent ? De toute façon, ce n’était pas ce qui me manquait, bien au contraire ! Le seul désavantage que j’avais rencontré avec cet appartement c’est qu’il ne cessait d’y avoir des fuites. En effet, l’appartement était très joli, totalement aux goûts du jour pourtant, je n’avais plus compté le nombre de fois où j’avais du faire appel aux pompiers après la 5ème fois. De plus, je n’avais su comment cela était possible mais je m’étais fait cambrioler deux fois. Certes, les voleurs s’étaient rapidement fait arrêtés mais comme j’avais du le dire un bon nombre de fois et c’est d’ailleurs toujours ce que je pense à l’heure actuelle, on est jamais mieux que chez soi !

    Allongé dans mon lit telle une larve, je dormais paisiblement quand soudain, on frappa à la porte de ma chambre. J’avais le sommeil lourd et pourtant, aussi bizarre que cela puisse paraître, je me réveillai. Mon premier réflexe fut de regarder quelle heure indiquait mon réveil. Ce dernier, électronique et de haute gamme affichait 9 heures 30. J’avais un peu de mal à comprendre pourquoi m’avait-on réveillé de si bonne heure. Après tout, je n’étais attendu nulle part aujourd’hui et à ce que je sache, je n’avais pas invité quelqu’un aussi. J’enfuis ma tête dans mon oreiller après avoir prononcé distinctement à la personne qui avait frappé à ma porte d’enter. C’est là que je reconnu sans trop de peine les bruits de pas de « ma servante ». Une charmante femme prénommée Moira âgé d’une trentaine d’année, voire plus mais vu la tonne de maquillage qu’elle avait toujours l’habitude de mettre, il était difficile de deviner son âge.
    Je ne la regardais pas, mes yeux étaient clos et j’aurais voulu qu’ils le restent encore une bonne heure seulement Moira m’appris qu’une certaine fille du nom de Heavynne Leiyn Hildebrand, fille du sénateur était dans le grand salon et demandait à me voir. J’ouvris un œil, puis le second et ne répondit rien. Qui c’était encore celle-là ? Je n’avais aucun souvenir d’une quelconque fille du nom de Heavynne. Peut être que c’était une fille qui venait me demander des comptes après avoir trouvé que je l’avais mal traité en l’abandonnant après avoir passé une nuit agitée.
    Je remerciai Moira et lui répondit que j’allais descendre dans quelques minutes. Alors qu’elle refermait la porte derrière elle je me levai en enfilai un peignoir par-dessus les seuls vêtements que je portais soit un caleçon et un pantalon gris du genre jogging. Je passai par la salle de bain histoire de me rafraichir puis, je me décidai enfin à descendre dans le grand salon, le lieu de la maison où devait m’attendre une jeune femme.

    C’est là que je fus totalement sous le choc quand je vis que cette fille était la jeune femme qui avait essayé de partir sans payer l’autre jour dans un petit café très chic du centre ville. Je lui avais sauvé la mise en glissant en toute discrétion un billet juste à côté de son jus de pamplemousse histoire qu’elle ne passe pas pour une voleuse. Cette fille m’avait rappelé Soukaïna et c’est sans doute pour cette raison que j’avais agit ainsi envers elle. J’aurais voulu faire davantage connaissance cependant, j’étais pressé ce jour là et j’avais du partir très rapidement. Depuis, cette fille m’avait troublé. En effet, elle avait les mêmes traits que Soukaïna mais pas le même accent, pas les mêmes manières. J’avais eu, en quelque sorte, l’impression d’avoir retrouvé une partie de Soukaïna en elle. C’était tout bonnement une étrange sensation.
    Je ne savais pas vraiment quoi dire c’est pourquoi je pris simplement le café qu’elle me tendit tout en l’observant très intrigué. Comment avait-elle réussie à persuader Frank, chef de la sécurité, de la laissé entrer ? Il avait pour ordre de ne faire entrer personne sauf les personnes dont il avait l’autorisation sinon c’était d’abord à mon autorisation qu’il devait se référer.

      « Merci… »


    Je bu une gorgée de mon café – excellent d’ailleurs, cette fille avait de très bons goûts en matière de café – avant d’écouter la suite de son dialogue. Hermerson ? Oui, c’était bel et bien vrai, sauf que je ne m’étais pas encore décidé à signer le contrat pour être la nouvelle « figure » de cette grande marque. Le contrat devait trainer quelque part sur mon bureau, seulement, je n’avais pas encore eu le temps de signer… Bref, je m’empressai de lui serrer la main mais ne me présentai pas. Après tout, elle devait déjà connaître mon nom n’est-ce pas ? Elle avait bien trouvé où je vivais par conséquent, mon nom ne devait plus être un secret pour elle.

      « Mon agent parle trop. Il n’y a encore rien de signé, mais ça tu devrais le savoir si tu es la fille de la fondatrice d’Hermerson. Ou alors… peut être que c’était juste une excuse pour me revoir ? D’ailleurs il va falloir que je pense à améliorer ma sécurité car d’habitude même les jolies filles dans ton genre n’entrent pas sans ma permission. »


    Accompagnant ma phrase de mon sourire enjoliveur, je bu une nouvelle gorgée de mon café. Ce que je venais de réciter n’avait rien de méchant, au contraire et j’étais persuadé que Heavynne – maintenant que je connaissais son prénom – le comprendrais aisément.
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MessageSujet: Re: « Règle d'or : Ne jamais me sous-estimer » with Thomas Johansten « Règle d'or : Ne jamais me sous-estimer » with Thomas Johansten EmptyJeu 3 Déc - 21:42

▬ « Règle d'or : Ne jamais me sous-estimer »
Qui a dis que du haut de 1m60 on ne pouvait pas contrôler le monde ?
    C'était un secret qu'il ne fallait absolument pas dévoiler mais je n'avais jamais entendu parler de ce Thomas avant que ma mère me dise qu'il réintégrait Berkeley et qu'il était son futur potentiel "égérie" de HEMERSON. En faisant quelques recherches sur les serveurs privés de sécurités de l'état de Californie que je pouvais consulter grâce à mon cher papa (il faut bien qu'il serve à quelque chose une fois dans sa vie, il avait raté notre vie de famille, en politique sa fin de mandat s'était soldé par un fiasco alors il fallait bien que je profite des seuls privilèges qui m'étaient encore accordés), j'avais finalement réalisé que je mettait parfaitement une tête sur ce nom "Thomas Johansten", j'avais eut l'occasion à plusieurs reprises de voir dans les rues les affiches de ses films d'actions (ce que je déteste par dessus) et avais également vu une de ses photos placardée sur le mur d'honneur de l'université là où résident toutes les "légendes" ayant mis les pieds dans le beau lieu qu'est Berkeley ... Mais entre vous et moi, Thomas n'est pas du tout le genre de personne qui m'attire, à première vue il est assez sur de lui, un peu prétentieux, il montre sa richesse et sa popularité sans aucune gène et ... Il faut avouer qu'il me rappelait Martin ! Pourtant il m'intriguait, m'appeler "Souki", me payer mon jus de pamplemousse ... Soit ce gars avait un grain, soit il avait vraiment un grain .. C'est vrai quoi, je lui avais dis dans les couloirs de l'université que je n'étais pas la fameuse "Souki" qu'il voulait tant que je sois et deux jours plus tard il me payait ma petite collation du matin ... Si j'avais été parano j'aurais dit qu'il me suivait mais bon ...

    Toute aussi "atteinte" dirons-nous, ce matin, je me suis levée en décidant qu'aujourd'hui j'allais faire quelque chose de spécial et en quelques minutes, les yeux encore clos, mon corps toujours allongé dans mon lit bien douillet, j'avais trouvé mon amusement de la journée, ma chose paranormal à faire : trouver l'adresse de ce fameux Thomas (un coup de fil, deux recherches sur des serveurs privés et ce serait bon), envoyer Molly chez Starbucks, me préparer et aller sonner chez lui. J'avais prévu l'histoire du portier et c'est vrai que ça m'avait posé soucis mais en fin de compte, le nom de mon père allait suffire à faire ouvrir ses portes et si je disais que j'avais rendez-vous avec lui pour affaire ... Ça irait encore mieux ! Et comme d'habitude ... Tout se produisit SANS PROBLÈME ! J'avais malheureusement (ou heureusement) - ça dépend du point de vue - tendance à avoir tout ce que j'avais depuis toute petite alors ce n'était pas un petit gars de la surveillance d'une villa de San Francisco qui allait me faire renoncer à mon activité de la journée.
    De plus, depuis près de 5 jours, maman me harcèles d'appels, de sms et de mails que je reçois malheureusement en temps réel sur mon cher BlackBerry et croyez moi, c'est bien la première fois que je regrette d'avoir ce portable. Il n'y a qu'elle pour me faire perdre l'envie d'utiliser un BB... Histoire de cesser cet "harcellement" perpétuel me forçant à éteindre mon portable en cours et la nuit, je décidais ce matin que faire d'une pierre deux coups pouvait ne pas être plus mal ! J'allais convaincre l'acteur de devenir la nouvelle célébrité qui donnerait vie à la marque de ma mère pour cette saison, elle aurait sa signature, j'aurai la paix et surtout je pourrais m'amuser car oui, sans savoir vraiment pourquoi, je savais que la journée allait être un peu plus enrichissante que les autres et comme je tenais particulièrement à ce que mon partenaire pour les campagnes publicitaire ne soit pas aussi ... gay que le précédent engagé pour la saison en cours par ma mère, autant qu'elle le choisisse lui qui n'avait pas l'air gay ou bi pour deux sous car bien que je n'ai absolument rien contre l'homosexualité, c'est vrai que quelqu'un de très maniéré comme ce FAMEUX "Ronald Benderson" que ma mère avait tant voulu pour sa collection s'était avéré en plus d'être bien trop efféminé : stupide - raciste - incompréhensible - plus maigre que moi et j'en pense ! Je crois que ce qui m'a énervé le plus c'est qu'on me dise : "Rentre le ventre Heavynne, on dirait que tu es plus grosse que lui " J'avais les larmes aux yeux quand ce putain d'assistant eut fini sa phrase ... Pas étonnant que j'ordonnais à ma mère, une fois la séance photo terminée de le virer ... Car oui, j'étais depuis le lancement de la marque l'égérie féminine de la marque et Edward n'ayant jamais voulu être mannequin, il avait toujours fallut trouver un garçon digne de ce nom et jusque là ... Ça avait été le chaos total, aucun de ces garçons, mannequin, footballeur ou acteur n'avait été à la hauteur. Je ne savais pas encore si cette fois Johansten allait relever le niveau mais au moins, Thomas était une masse, il était très carré, très musclé et je n'aurai pas l'air ni plus grande ni plus grosse que lui !

    J'avais beau dire à ma petite tête de ne pas penser que ce Thomas n'était qu'un fils de riche (tout comme moi) qui avait tout ce qu'il voulait (tout comme moi), me faire poiroté pendant près d'un quart d'heure dans son salon bien trop chauffé m'a vraiment énervé et ne m'a que réconforté dans l'idée qu'il était peut-être un peu trop imbus de sa personne pour penser aux autres. Avant même de lui avoir réellement parlé, je le méprisais presque déjà ...! Quel bon départ ne pensez-vous pas ?
    J'avais pourtant essayé de me contenir, moi qui, dès le début ai tendance à mépriser les gens chaque fois pour des raisons stupides, sachant que j'allais certainement devoir travailler avec lui j'avais essayer de faire des efforts mais en vain, j'avais essayé, vraiment mais de nature très sarcastique et voyant toujours le plus noir côté des gens, ce Thomas n'avait pas été une exception à ma longue liste des "je t'ai jugé sans te connaitre". Certaines fois je me méprisais moi même de penser du mal de gens que je ne connaissais pas, je m'en voulais d'être parfois trop froide et pas assez ouverte aux gens mais c'est dans ma nature depuis si longtemps que combattre ça est un véritable challenge. Je ne peux pas être gentille tout le temps, je le voudrais bien mais surtout avec les garçons, j'avoue que c'est quelque chose de très difficile ...

    Pour certaines personnes je suis très étrange car j'ai vraiment du mal à faire confiance aux gens, je suis méfiantes et je ne confie pas toujours mon amitié facilement alors ne parlons pas d'amour que je n'ai, je pense jamais offert à personne ... Mon passé m'a toujours forcé à me méfier des gens et surtout de ce qu'ils disent mais qu'ils mais ne pensent pas ou ce qu'ils me disent et ce qu'ils disent aux autres .. Peu de personnes peuvent se dire franches et si je peux être fière de quelque chose, c'est bien de ma franchise ... J'évite de dire certaines choses vexantes mais en règle général, je ne suis pas la "langue de pute" qui est pourtant l'étiquette que cette université a bien voulu me coller sur le front.

    Très droite je le regardais et surtout l'écoutais, toujours entrain de raisonner mon esprit en essayant de me convaincre qu'il fallait que j'arrête de le juger ! L'espace d'une seconde et demi, ça fonctionna ! J'ai souris à sa remarque et, attendant qu'il termine la sienne et sa gorgée de café, j'ai répondu en me permettant de m'assoir (il m'avait fait attendre plusieurs dizaines de minutes et une fois arrivé ne me proposait même pas de m'assoir ... C'était la moindre des choses donc je me suis permise de le faire !).

      HEAVYNNE « Je n'ai pas besoin de motif pour te revoir, les posters dans ma chambre suffisent ... »

    Je sais, j'avais dis pas de sarcasme mais c'était plus fort que moi, il me tendait les perches, je les saisissait avec joie ... C'était inné chez moi ce genre de comportement ... comment dire ... détestable ? Oui, beaucoup de gens me détestait à cause de ça ... Un de plus ?

      HEAVYNNE « J'ai oublié son nom mais ton gugus de la sécurité est très marrant ... Il m'a fait une bonne blague prétendant ne pas pouvoir me faire rentrer mais comme tu dis, les jolies filles obtiennent toujours ce qu'elles veulent ... Et plus grâce à leur papa qu'à leur maman d'ailleurs ... »

    Je me doutais bien que plus je délayais plus on s'éloignait du sujet plus mon BB continuait à vibrer dans mon sac ... Maman sans aucun doute. Je regardais alors le jeune homme avec un large sourire et lui dit tout en lui tendant la liasse de feuilles :

      HEAVYNNE « J'ai apporté une copie du contrat que tu n'as plus qu'à signer, ma signature est déjà dessus, tu as besoin de quelques minutes plus le relire ? »

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MessageSujet: Re: « Règle d'or : Ne jamais me sous-estimer » with Thomas Johansten « Règle d'or : Ne jamais me sous-estimer » with Thomas Johansten EmptyVen 11 Déc - 21:37

« Règle d'or : Ne jamais me sous-estimer » with Thomas Johansten Karma_graphics-15dd10e « Règle d'or : Ne jamais me sous-estimer » with Thomas Johansten Satin_resonance-15dd135
« Le plaisir d'amour ne dure qu'un moment, le chagrin d'amour dure toute la vie. »
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    Mes parents, pourtant très riches à la base, n’avaient jamais été très présents pour moi, ni même pour mon frère jumeau. A vrai dire, je n’avais pas vraiment bénéficié d’une éducation soutenue, au contraire. Dès mon plus jeune âge, ma mère – puisque mon père s’était déjà barré je ne sais où – engagea une nounou. Je m’en rappellerai toujours, cette femme, ou plutôt cette jeune fille était tout bonnement naïve. D’ailleurs, elle n’avait tenu que trois semaines à s’occuper de moi et mon frère avant de quitter la grande villa en pleure et en criant sur ma mère qui rentrait de son travail à l’hôpital. A l’époque, j’étais déjà un petit garçon très turbulent qui provoquait sans cesse les autres et tout aussi bien les personnes plus âgées que moi comme cette fameuse nounou. Ma mère du sans doute engager cinq nounous avant de trouver la bonne, celle qui s’occupa de nous jusqu’à que nous en ayons plus besoin, jusqu’à que ma mère ait estimé que nous étions assez grands pour être responsables. Ce qui était bien avec cette nounou, c’est qu’elle passait son temps au téléphone avec des amis à planifier ses prochaines soirées ou alors, elle se posait devant le poste de télévision et prenait soin d’elle. Manucure, massage, soins de visage et j’en passe ! Autrement dit, ma mère la payait pour ne rien faire ! Sans doute qu’un autre petit garçon aurait rapporté son comportement à sa mère mais moi, j’étais plutôt content. Je pouvais faire ce que je voulais sans qu’elle ne s’en aperçoive ou ne soit pas d’accord. Et, par le manque d’éducation certains, j’imagine que c’est pour cette raison qu’aujourd’hui, je possède ce comportement que beaucoup de gens trouvent désagréable.

    C’est vrai que j’ai toujours eu ce même mal à me réveiller de bonne heure le matin alors autant dire que me réveiller ce matin par Moira eu le don de me rendre légèrement de mauvaise humeur. Par chance, cette mauvaise humeur n’était pas permanente. Du genre lunatique, mes proches ont toujours eu l’habitude de me voir de bonne humeur, à rigoler pour ensuite terminer la journée le morale au fond des chaussettes, à m’en prendre à tout ceux qui se dressent sur mon passage. Toutefois, je ne montrai pas vraiment ma mauvaise humeur à Moira car après tout, elle m’était très importante. C’est elle qui planifiait un bon nombre d’éléments importants de ma vie et je n’avais jamais eu l’occasion d’engager une personne autant performante qu’elle. Même si Moira possédait un physique de rêve pour son âge et que j’avais tenté à plusieurs reprises de la séduire, c’était l’une des seules femmes qui avaient su me résister et je ne connaissais toujours pas son secret. D’habitude, les femmes dans son genre ne résistent pas au sourire enjoliveur du Johansten et portant, elle, elle n’avait aucun mal à le faire. C’était sans doute aussi cet aspect de sa personnalité que j’appréciais. Elle savait rester professionnelle mais elle savait aussi plaisanter.
    Je savais qu’Heavynne, cette charmante jeune demoiselle que j’avais pris pour Soukaïna m’attendait au rez-de-chaussée, dans cette grande pièce chauffée de la maison et pourtant, je ne me pressai pas. Je ne me rendis même pas compte que la faire attendre ainsi pourrait l’irriter mais pour moi, il était tout à fait normal que je la fasse attendre, ou du moins, que je descende les marches du grand escalier avec une tête un minimum présentable. Même si je m’en contre fiche de ce que les gens peuvent penser de moi, je suis cependant forcé de me présenter convenablement un minimum. Les joies immenses d’être une star !

    Arrivé à l’étage inférieur après avoir fait patienter mon invitée pendant un quatre d’heure environ, je ne pouvais m’empêcher de repenser à Soukaïna en la revoyant. C’était fou comme j’arrivais à trouver des ressemblances en cette jeune femme ! J’étais persuadé que si je demandais à n’importe qui d’autre de comparer Heavynne à Soukaïna il me dirait que je suis complètement tarré – et c’est sans doute le cas sur certains points – mais je n’arrivais pas à m’enlever ses images de la belle Mlle James de la tête en la voyant. Toutefois, lorsqu’elle se mettait à parler, à sourire, là, la fille dont j’étais éperdument tombé amoureux disparaissait. C’était une sensation étrange que je n’arrivais malheureusement pas à expliquer bien que celle-ci soit à la fois intéressante.

    Inutile d’en rajouter davantage, je me contentai d’observer ses traits tout en buvant une gorgée du café qu’elle m’avait apporté. C’était au moins, la moindre des choses qu’elle pouvait faire. Alors qu’elle venait de me sortir de mon sommeil, j’aurais trouvé sa visite complètement déplacée si au moins, elle n’était pas arrivée avec ce délicieux café qui avait le don de me faire oublier ma mauvaise humeur pour laisser place à une humeur plus joueuse.
    Face à la remarque sarcastiques de la jeune brunette en face de moi, je ne pu m’empêcher de sourire. Si elle avait décidé de se la jouer de cette façon là, elle n’allait pas être déçue car niveau sarcasme, je ne suis pas nul non plus.

      « C’est sûr… J’imagine que ça doit être bien plus facile de retenir ses envies devant un poster ! »


    Insinuais-je qu’elle ait envie de moi ? Evidement ! Madame Hildebrand était réputée pour gérer ses affaires en personne et non faire venir quelqu’un à sa place. C’est là que tout le monde affirmait qu’elle avait cette classe inestimable. Cependant, j’étais aussi au courant quant au fait qu’Heavynne soit l’égérie féminine de la marque Hermerson et travailler avec elle promettait beaucoup…

    Lorsque Heavynne me tendit le paquet de feuilles qui représentait clairement un document que j’avais déjà feuilleté, soit le contrat qui me liait à poser pour la marque Hermerson, je ne le pris pas tout de suite. Je me contentai de vérifier l’expression qu’indiquait le visage d’Heavynne avant de finalement prendre le dossier et d’aller m’assoir sur le canapé en face d’elle. En effet, cette dernière s’était permis de s’assoir, ce que je ne lui en voulais pas du tout, au contraire. Je ne lui avais pas proposé de s’assoir, certes, mais j’estimais que vu la façon dont elle s’était invitée chez moi, s’assoir sans attendre que je lui en donne la permission ne serait pas un problème pour elle, loin de là. De plus, cette théorie venait de se confirmer lorsqu’elle avait pris la décision de s’installer tranquillement sur le canapé rouge du grand salon.

      « Sauf que, je ne signe jamais un contrat sans contre parti. Ou du moins, un petit bonus. J’imagine que c’est ta mère qui te harcèle depuis que tu es arrivée pour savoir ce qui en est de la situation et figures toi que tu pourras lui répondre que j’ai signé si tu acceptes de dîner avec moi. »


    Je connaissais parfaitement bien le contrat et donc, je n’avais nullement besoin de le relire. J’étais prêt à le signer car ce dernier allait me rapporter beaucoup d’argent, j’en étais certains de plus, ça n’allait qu’accroître ma popularité bien que celle-ci soit déjà haute. Mais, ce qui m’intéressait par-dessus tout, c’était de pouvoir travailler avec Heavynne.
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MessageSujet: Re: « Règle d'or : Ne jamais me sous-estimer » with Thomas Johansten « Règle d'or : Ne jamais me sous-estimer » with Thomas Johansten EmptyDim 13 Déc - 17:29

▬ « Règle d'or : Ne jamais me sous-estimer »

Qui a dis que du haut de 1m60 on ne pouvait pas contrôler le monde ?

    Mes parents avaient toujours tout voulu contrôlé dans ma vie et spécialement ma mère qui ne s'arrêtait jamais de m'envahir et de me faire par de ses "précieux conseils" qui, vous vous en doutez bien : m'étaient totalement égal ! Je n'en avais rien à fiche que du vert pomme n'aille pas aussi bien avec du noir que du rouge, je n'en avais que faire que leurs potentielles assistantes aient fini chez VOGUE, savoir qu'elle avait payé une campagne de publicité deux fois plus cher que l'an dernier m'était totalement égal et pourtant voilà le genre de discussion auxquelles j'avais le droit chaque soirs ...
    Ma mère ne me laissait pas respirer, elle tenait depuis ma naissance un carnet dans lequel elle répertoriait le nom de tous mes petits amis qui pouvaient potentiellement être de très bons partis à l'avenir, à la fin de ce carnet caché sans son coffre fort se dressait une liste de bons-partis que je n'avais encore jamais rencontré ou avec qui je n'étais jamais sortis, et elle voulait que je me tape toute la liste ? Rien que cette pensée me faisait vomir !

    Certes je suis une jeune femme qui aime beaucoup les hommes, en toute modestie je dirais presque que je voue une sorte de culte à la communauté masculine mais de là à sortir avec tous les minauds fraichement éjectés de American Idol ou les nouveaux mannequins en vogue, c'était trop ... Je n'étais pas une machine à publicité pour Hemerson et bien souvent, c'était le genre de choses que ma mère oubliait ! Si un jour j'allais mal et que, dans un élan d'espoir je lui téléphonait pour avoir ses conseils de femme et avant tout de mère, elle me répétait qu'elle allait me trouver rapidement un bon médecin qui me prescrirait des médocs parce qu'une people qui pleur, ça ne le fait pas ... Depuis quand j'étais une people ? Depuis quand je n'avais pas le droit d'être triste ou bien même de pleurer ?
    Ma mère se foutait totalement de moi, tout ce qui l'importait c'est que je fasse bonne figure devant la presse, que je ne prenne pas un gramme (voir que je perde du poids) pour les campagnes de publicité, que je sorte avec LE bon garçon au bon moment ... Se rendait-elle compte que ce n'était ni plus ni moins que de l'esclavage ... J'aurai voulu lui dire qu'elle me rendait malheureuse et que j'en avais marre de faire bonne figure quand tout allait marre mais comment pouvais-je faire ? Dans ce deal c'était 50 50, je gagnais au moins autant qu'elle, non seulement au niveau patrimoine fiscal mais au niveau de la notoriété et puis, il faut bien l'avoué du plaisir de certaines compagnies car oui, je me plains peut-être mais se pavaner au bras d'un acteur de la nouvelle série en vogue c'était une fierté et j'en profitais souvent beaucoup donc ce serait mentir que de dire que mon rôle dans la compagnie n'avait qu'un côté négatif car oui, se faire coiffer quasiment tous les jours par un coiffeur venant chez vous ,se faire habiller par une styliste & se faire prendre en photo tous les mois pour être placardée sur tous les arrêts de bus & dans tous les magazines ... Ça avait beaucoup de bons côtés et puis étant loin d'être traquée par mes amis les paparazzi, je crois que je n'ai pas vraiment à me plaindre en fait ...

    Aujourd'hui encore ma mère montrait à quel point elle avait besoin de moi pour cette compagnie, incapable de faire signer une vedetounette de cinéma sans que sa fille lui fasse du charme ... J'avoue que quand elle me l'a demandé j'ai beaucoup ri, beaucoup ! C'était une sorte de victoire pour moi, je lui prouvais que j'étais plus jeune, plus belle & que même si je n'avais pas une marque à mon nom, j'étais certainement tout aussi reconnue qu'elle si ce n'est plus car il ne faut pas oublié que toute la collection "Teen" ou du moins un peu moins "sobre" de Hemerson c'est moi qui, depuis 4 ans la dessine. Même en France quand j'étais dans cette espèce de prison je lui faisais parvenir mes maquettes ... Certes elle a profité de mon absences pour en faire ce qu'elle voulait et parfois pour massacrer radicalement mes idées on peut dire que j'avais d'autres chats à fouetter à l'époque ... Aujourd'hui je crois que si elle se permettait de modifier mes créations sans mon consentement, je serais vraiment capable de tout envoyer valser mais comme elle n'a, pour le moment pas eut la bonne idée de reproduire son erreur (son activité favorite) je n'ai pas à y penser et je suis en paix ... Ou du moins, en paix avec ça !
    Car j'étais quand même là, dans le salon du nouvel acteur que beaucoup dans le milieu qualifiaient de chiant et pourtant, j'étais fidèle à moi même, je n'avais pas fait d'effort particulier (à part le café) pour être charmante ou pour honorer l'image que ma mère voulait que je donne, bien le contraire d'ailleurs ... Je ne faisais pas exprès d'être malpolie ou plutôt de prendre mes aises mais je n'étais pas tout le temps comme ça ... Enfin si mais je l'étais bien moins ! Je ne suis pas le genre de blonde superficielle qui passe son temps entre la salle de bain & Macy's et qui attend que sa mère lui fasse signe pour ouvrir la bouche et prononcer deux mots ... Plutôt spontanée, j'avoue que je me prends rarement la tête avec des choses qui me sembles sans importance alors pour quoi faire autrement avec ce Thomas Johansten ... Il était (parait-il) chiant donc autant l'être un peu plus que lui ...

    Seulement, après deux minutes passées avec lui dans la pièce, je me suis aperçue que ce qu'on m'avait dit était faux : il n'est pas chiant, non ! Il est juste ... Assez sarcastique, avec un humour bien à lui, distant même s'il fait tout le contraire, très direct ... Non il n'est pas chiant, ce n'est pas le mot adéquat ... Peut-être un peu ... Je-m'en-foutiste oui ... Rolling Eyes
    Enfin, à première vue ... Peut-être devenait-il chiant après quelques minutes de plus ... Voyons-voir ...

      THOMAS « Sauf que, je ne signe jamais un contrat sans contre parti. Ou du moins, un petit bonus. J’imagine que c’est ta mère qui te harcèle depuis que tu es arrivée pour savoir ce qui en est de la situation et figures toi que tu pourras lui répondre que j’ai signé si tu acceptes de dîner avec moi. »

    C'est dans ces moments là que je comprenais exactement pourquoi j'étais là, pourquoi ma très chère mère avait tant insisté pendant près d'une semaine voir plus pour que je vienne lui proposer en personne de faire cette campagne pour Hemerson & avec moi ...
    J'étais très loin d'être dupe mais je ne m'attendais certainement pas à un diner ... En général c'était plus une nuit ou vous voyez le genre de demandes & sous-entendus qui pouvaient-être faits ... Mais un diner ... Pour une signature de contrat c'était une grande première !
    Ne croyez cependant pas que j'acceptais les autres propositions, c'est d'ailleurs à ça que j'ai toujours reconnu les profiteurs des personnes qui portent un réel intérêt pour la mode ou pour la marque voir pour moi ... J'avoue que Thomas me fit presque rire mais je me retint ... Trop polie vous comprenez ...

    J'ai réfléchi quelques secondes et je lui ai répondu :

      HEAVYNNE « J'accepte si j'ai droit à autre chose que San Francisco ... Sacramento, LA, New-York, Rio, Paris ... Tu trouveras j'en suis certaine ! Mais sous cette condition tu as mon 'accord pour un dîner oui. »

    J'avais vraiment envie de le mettre à l'épreuve, de voir ce qu'il allait pouvoir m'inventer et de voir la soirée que je pourrais passer avec lui.
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MessageSujet: Re: « Règle d'or : Ne jamais me sous-estimer » with Thomas Johansten « Règle d'or : Ne jamais me sous-estimer » with Thomas Johansten EmptyMer 16 Déc - 17:48

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    Signer toutes sortes de contrats, j’en ai l’habitude, ou du moins, j’en avais l’habitude. Si je suis partit une année à New York, ce n’était pas seulement parce que je voulais oublier cette fille, Soukaïna mais, c’était aussi l’occasion de devenir célèbre, de percer dans le domaine du cinéma, une passion qui me dévorait depuis un certains nombres d’années et qui me plait toujours autant. J’avais eu cette chance innée de me faire remarquer par de bons producteurs et j’avais eu l’occasion de jouer dans deux gros films, lesquels je jouais l’un des personnes principaux voire le personnage principal. Cette expérience m’avait énormément plu et je suis prêt à retenter cette expérience n’importe quand. Malheureusement, ce bonheur n’avait pas duré. En effet, après la sortie de mon second film qui fut un accès escompté, je ne retrouvai pas un nouveau job aussi étonnant que cela puisse paraître. Aucun producteurs ne semblaient vouloir de moi pour un film si ce n’est les petits films bidons et amateurs qui n’ont aucun avenir dans ce monde là… Ma revenue à Berkeley est justement due à ce manque de demandes. Je ne regrette pourtant pas d’avoir quitté New York, au contraire. La vie là-bas n’est pas aussi plaisante que celle à Berkeley.

    Mais, malgré tout, j’avais eu cette demande pour la compagnie Hemerson. Une demande très avantageuse certes puisqu’elle existe depuis de nombreuses années et que sa puissance n’a jamais été mis en cause. Avant cette demande soudaine, je dois bien avouer que je ne m’étais jamais penché sur cette société avec attention. Je la connaissais de nom, je portais certains vêtements mais n’avais jamais cherché à en savoir davantage sur la créatrice de la marque. Après avoir reçu le contrat, avant de signer, je m’étais d’abord renseigner ou plutôt, Moira s’était renseignée. Après tout, c’était son devoir et elle l’avait parfaitement bien fait puisqu’elle m’avait dégoté de nombreux articles trouvés sur le net qui répétaient sans cesse les mêmes éléments qui se résumaient simplement au fait que l’entreprise était puissante et était dirigée par un femme hautement qualifié pour ce rôle. Je voyais tout de suite de quelle personne il devait s’agir. Le genre de femme froide et direct qui sait mener à bien ses affaires, ou du moins, qui sait comment convaincre les gens pour obtenir ce qu’elle souhaite. J’avais déjà eu à travailler avec ce genre de personnes détestables et c’est pourquoi je n’avais pas encore signé le contrat me rapportant à cette marque.
    Heavynne avait sûrement tout changé. Je me doutais bien que c’était sa mère qui l’avait envoyé, elle en avait même fait référence lors de son arrivée et vu que son portable ne cessait pas de sonner, j’en déduisais avec facilité qu’il s’agissait de sa chère mère qui cherchait à savoir où en était les négociations. Je détestais par-dessus tout plier aux exigences d’une personne, en particulier celles d’une femme mais étant donné que ce job m’obligerait à travailler avec Heavynne, fille qui me plait particulièrement beaucoup, je ne me préoccupais plus de la sorcière qui allait être sans aucun doute ma supérieure.

    A présent, la copie que m’avait apporté la jolie brunette légèrement potelé mais juste où il le faut était dans mes mains et je m’apprêtais à la signer. Toutefois, je voyais une occasion rêver de proposer une condition, soit, un dîner avec Heavynne. D’une certaine façon, je trouvais que c’était un peu ringard comme comportement mais d’un autre, qu’est-ce que j’en avais à foutre ? Cette fille m’intriguait plus qu’autre chose retrouvant certains traits communs avec Soukaïna et je ne voulais pas qu’elle me passe sous le nez. J’avais envie de la connaître, d’en apprendre davantage sur sa vie. C’était bien l’une des premières fois qu’une envie pareille m’atteignait. N’importe quel homme à ma place lui aurait sans doute demandé une partie de jambes en l’air – et j’en serais pas contre non plus – mais moi, j’avais préféré agir d’une autre façon. Heavynne ne m’avait pas l’air d’être ce genre de femme un peu trop facile qui se laisse aller avec le premier venu – bien que je peux me tromper – ou du moins, elle ne devait pas le faire tous les jours.

    Je fixai Heavynne dans l’attente d’une réponse positive si possible et cette dernière me surpris encore une fois. Je ne pu m’empêcher de sourire face à sa remarque. Exigeante – sans doute comme sa mère – cela ne me toucha pas. Je me contentai de rire puis de réfléchir à un endroit potentiel. J’avais beaucoup voyagé au court de ma vie et je connaissais de nombreux lieux magnifiques mais lequel était privilégié pour l’occasion ? New York ? Non, je voulais quelque chose d’un peu plus original. Paris ? Encore moins et puis, cette ville, tout le monde l’a déjà vu et je suis prêt à parier n’importe quoi qu’Heavynne a du s’y rendre à de maintes reprises. Quelques secondes s’écoulèrent avant qu’une idée ne me traverse l’esprit. Strasbourg ! Je comptais bien l’inviter dans les jours à venir et, même si je n’avais jamais eu l’occasion de poser les pieds là-bas, j’avais eu d’excellentes répercutions de la ville. Décorée pour les prochains événements, cette ville était simplement magnifique. Je voyais là une occasion d’être original et d’en mettre pleins la vue à Heavynne qui n’avait pas cité cette ville dans sa réplique de tout à l’heure.

      « Exigeante en plus… Et que penses-tu de Strasbourg en France ? Pendant les fêtes de fin d’années. »


    N’ayant jamais mis les pieds à Strasbourg je comptais bien m’y rendre avant d’y aller en compagnie d’Heavynne histoire de prendre connaissance des lieux et surtout, des endroits fréquentables pouvant plaire à la jeune brunette.

      « Par contre, si on va là-bas, je suis d’accord pour le décolleté plongeant mais les minis shorts, tu risques de le regretter. »


    Je me référai aux vêtements qu’elle portait à ce moment même. J’étais conscient qu’elle n’allait pas s’habiller de la sorte pour une soirée telle que celle-ci mais je n’avais pu m’empêcher de faire cette réflexion sur son habillement très joli certes mais un peu trop découvert pour la saison cependant. De plus, le climat de San Francisco était loin d’être similaire à celui en Europe.
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MessageSujet: Re: « Règle d'or : Ne jamais me sous-estimer » with Thomas Johansten « Règle d'or : Ne jamais me sous-estimer » with Thomas Johansten EmptyMar 22 Déc - 17:21

▬ « Règle d'or : Ne jamais me sous-estimer »
Qui a dis que du haut de 1m60 on ne pouvait pas contrôler le monde ?
    Noël ce n'était pas vraiment pour moi ce que l'on peut appeler une tradition familiale ... Même avant que mes parents ne divorcent, on voyait bien que cette fête leur déplaisait. Maman ne nous a jamais conté une histoire dans laquelle était présent le père noël, les petits enfants on leur fait croire qu'il existe jusqu'à leurs 5-6 ans, moi ... J'ai toujours su que c'était une invention, d'ailleurs je ne savais même pas que cette invention .. Cette année s'annonçait comme le pire noël de tous. En effet, Papa avait partait avec des promoteurs immobiliers à Miami & passait donc son Noël là-bas, Edward avec qui la tension était actuellement au maximum emmenait Maman à Paris pour 5 jours et je n'avais bien entendu pas été convié. J'avais répondue à celle-ci que de toute façon je faisais avec Primavera mais c'était faux, Primavera rentrait à New-York pour fêter son Noel en famille ... Non je ne faisait rien archi-rien et pourtant, ça m'était presque égal car quand on regarde bien, tous les noels se valent chez moi : il n'y en a pas ! Je n'ai vu chez moi qu'une seule année un sapin avec des cadeaux, c'était l'année de mes 7 ans je crois ... Cette année là Eddi a fait la connerie de vouloir manger une boule accorchée au sapin en forme de sucre d'orge, depuis Maman n'a jamais plus renouvellé l'expérience et chez Papa n'en parlons pas !

    J'ai toujours été quelqu'un de très exigeant, exigeante avec moi-même dans un premier temps mais aussi avec les autres; j'ai toujours aimé être la meilleure, dans les meilleures et j'ai toujours voulu le meilleur. Je l'avoue, c'est un peu agir comme une petite fille pourrie-gâtée mais j'ai toujours agit de la sorte. Depuis toute petite je l'avoue j'ai prit de très - très - mauvaises habitudes et la première est d'avoir tout ce que je veux, quand je le veux. Aujourd'hui encore cette règle est applicable grâce à Molly qui était à ma disposition 24/24h - d'ailleurs à l'heure qu'il est, elle devrait être entrain d'emballer tous les cadeaux que j'ai ramené hier du marché de noël de Joliette, une petite ville près de Montréal au Canada -, je n'ai jamais été très douée pour emballée et c'est la raison pour laquelle elle s'en charge .. Je n'ai aussi jamais été une adepte du rangement, enfin si j'aime que tout soit propre et bien ordonné mais je n'aime pas m'en charger, comme les repas, j'aime beaucoup manger, j'adore manger et c'est d'ailleurs ce qui a faillit causer ma perte à plusieurs reprises mais soit, n'en parlons pas ... Si j'aime manger, en contre-partie je n'ai jamais su me faire autre chose qu'un jus de Pamplemousse pressé alors vous comprennez maintenant mieux pourquoi j'ai tant besoin de quelqu'un comme Molly qui fait cuisine, ménage & toutes les autres taches que j'aurai besoin de remplir ... Très pratique, elle n'a cependant pas le permis de conduire, se qui me force donc à avoir un chauffeur comme Rupert, très qualifié pour sa proffession je dois dire ... « Règle d'or : Ne jamais me sous-estimer » with Thomas Johansten 277800

    Toujours est-il que Thomas avait le contrat dans les mains, j'avoue que pour moi il vallait mieux qu'il signe & surtout qu'il signe rapidement car je savais pertinament que si mon BlackBerry ne cessait de vibrer c'était parce que ma mère me harcelait pour savoir comment mon entretient avec le jeune homme s'était passé. Un peu exaspéré par le comportement si enfantin de ma mère, après avoir lancé un petit "Excuse moi ..." j'ai réglé l'affaire en 20 secondes : j'avais bloqué les appels entrants de ma mère. Au moins, elle arrêterait de me torturer pour savoir si oui ou non Johansten allait être la nouvelle figure d'Hemerson.

    J'ai sourit à sa remarque ... Oui j'étais exigeante et il n'était pas au bout de ses surprises le pauvre Thomas Johansten, il n'avait pas encore vu comment une soirée avec moi se déroulait ... Je peux vous jurer qu'il ne sera pas déçu, surtout s'il m'emmene à Strasbourg comme il l'annonce. J'ai beaucoup entendu parlé de cette petite ville française, tous les ans s'y déroule le plus grand marché de noël au monde ou du moins, l'un des plus grands. Moi qui ai toujours aimé la féérie de noël et qui n'ai pourtant jamais eut l'occasion d'en avoir un digne de ce nom, j'avoue que l'idée me paraissait interssante et il faut bien avouer que c'était orignal. J'aurai imaginé en cette saison un Thomas voulant s'exiler sur une île avec sable fin & soleil tappant de 8 heures du matin à 19 heures le soir où les paparazzi se cachent derrière tous les palmiers mais il faut croire que je m'étais trompée, agréablement trompée. Je lui décrochait donc depus une seconde environ un joli sourire en partit dû à la satisfaction de ne plus avoir à supporter les appels de ma mère. J'ai réfléchit quelques secondes à la proposition et j'ai répondu d'un ton un peu trop enjoué peut-être :

      HEAVYNNE « Mais quelle bonne idée ! .. Cependant il faut que nous soyons de retour pour la Saint-Sylvestre, je compte bien être reine de notre belle université et mon absence ferait bien trop plaisir à certaines personnes ... »

    Il avait parlé d'un diner mais en parlant des "fêtes de fin d'année" et en réalisant que la France n'était pas non plus la porte à côté, je me suis bien doutée que nous n'allions pas faire un allé-retour USA-France pour un petit repas sous la neige Strasbourgeoise ...

    La remarque de Thomas m'amusa beaucoup ... Oui je n'avais pas fait d'éffort particulier pour m'habillé et ça se voyait un peu. J'aime beaucoup les choses simples, féminines et glamour * ça ne va pas très bien ensemble n'est-ce pas ?! * Toujours est-il que pour moi, le short c'était la chose simple, la féminité était marquée par mon décolté & le glamour par ma coupe de cheveux ... Tout un art n'est-ce-pas ... ^^

      HEAVYNNE « Je suis un vrai caméléon, rassure toi ! Je sais parfaitement ce que je vais porter ... Par contre, je pense qu'il faudrait que tu fasses un petit effort vestimentaire car non seulement tu risques de regreter l'exibition de ton torse mais en plus ... Je suis certaine que quelque chose maitra en valeur ce corps ! »

    S'il voulait commencer les taquineries et les petits pics, aucun problème, j'avais des munitions et de quoi jouer pendant un long moment ! Je l'ai regardé en souriant puis j'ai ajouté le bout de papier qu'il tenait entre ses mains :

      HEAVYNNE « Et tu sais l'avantage à signer ce bout de papier ... C'est qu'on va passer beaucoup de temps ensemble ! »

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MessageSujet: Re: « Règle d'or : Ne jamais me sous-estimer » with Thomas Johansten « Règle d'or : Ne jamais me sous-estimer » with Thomas Johansten EmptySam 26 Déc - 14:18

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    Ce n’est qu’après lui avoir proposé un dîner durant la période des fêtes que je me rendis comptent qu’elle allait sans doute refuser. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle devait déjà avoir préparé sa soirée en compagnie de sa famille, des amies ou je ne sais quoi d’autre depuis des semaines voire des mois à l’avance. Toutefois, sa réponse fut positive. Je fut surpris, certes mais agréablement surpris car comme je n’avais pas encore prévu de faire quelque chose pour les fêtes de fin d’année, ça tombait plutôt bien. J’avais fêté tous les Noël en famille, avec ma mère, mes grands-parents, des gens que je ne connaissais même pas – des amis hauts placés de ma mère – et mon frère jumeau. Autant dire que ce n’était pas vraiment des Noël très brillants. En ce qui concerne ma mère, elle était bien trop occupés avec ses invités pour s’occuper de mon frère et moi et quant à mes grands-parents, ils étaient tous les deux très vieux et ne tenaient pas plus tard que 21 heures. Il ne me restait plus que mon frère jumeau, la chance ! Je savais que ma mère organisait ce genre d’événements juste pour se faire remarquer, pour avoir de bonnes relations et pour pouvoir s’en servir si besoin est. Elle avait cette tendance à inviter tous les voisins pour leur montrer l’immense villa dans laquelle nous vivions et les plats que nous pouvions nous offrir. Elle n’était pourtant que médecin mais, elle avait un poste très haut placé dans un grand hôpital de Los Angeles et cela se voyait clairement vu la fortune que nous possédions.
    Voilà pourquoi, en ce Noël, j’allais me retrouver seul. A vrai dire, ça fait bien des années que je ne fête plus Noël avec ma famille tout simplement parce que mes grands parents sont morts et que ma mère n’a plus voulu fêter Noël pour manque de temps. De plus, je n’ai jamais voulu partager un Noël avec un frère que je déteste au plus haut point comme Nick. Ces dernières années, mes Noël s’étaient résumés à sortir dans les boîtes de nuit les plus branchées du coin et à faire la rencontre de filles tout aussi seules pour ensuite partager des cadeaux sous la couette si vous voyez ce dont je veux parler.

    En ce qui concerne mon père, je n’avais jamais eu l’occasion de fêter un Noël en sa compagnie. En effet, peu de temps après ma naissance et celle de Nick, l’homme qui n’est autre que mon géniteur s’est vu quitter le territoire américain. En même temps, c’était sans doute préférable puisqu’il jouait le faux diplomate à l’intérieur des Etats-Unis. Au jour d’aujourd’hui, je ne sais absolument pas ce qu’il est devenu. A-t-il une nouvelle famille ? Fête-il Noël sans penser à ses deux fils qu’il a abandonné à une mère célibataire et trop obsédée par son travail ? Je n’en sais strictement rien et d’un autre côté, je n’en ai qu’à faire ! Qu’il refasse sa vie de son côté si cela lui chante peu importe !

    Par la même occasion, je me demandais aussi ce qu’était devenue ma mère. Cela devait bien faire trois années consécutives que je n’avais pas eu de ses nouvelles. Qu’est-ce que je vous disais, quelle mère modèle n’est-ce pas ? Une mère n’est-elle pas censé étouffer son fils en voulant l’appeler tous les jours ? Contrairement à certains fils, je n’avais pas bénéficié d’une mère aussi envahissante. La mienne n’appelait que pour mon anniversaire et encore, il lui arrivait de l’oublier. Par contre, elle n’oubliait pas d’appeler Nick pour le féliciter de si, de ça ou simplement pour prendre de ses nouvelles. Nick avait toujours été son préféré entre nous deux et même si elle passait son temps à nier cette évidence, au fond d’elle, je savais ce quelle pouvait bien penser à mon égard. Encore une fois, cela m’était complètement égal. Je n’allais pas prendre mon portable et l’appeler histoire d’avoir de ses nouvelles car je savais qu’elle allait me lancer quelque chose du genre « Oh chéri, je suis désolée, tu tombes très mal… je dois raccrocher, je te rappelle bisous. » J’avais l’habitude. Au début, j’attendais ces coups de fils puis, au bout de deux jours je comprenais qu’elle n’allait pas me rappeler. Depuis toutes ces années, je n’avais pas repris contact avec ma chère mère et elle non plus.

    Thomas : « Tu dois être reine tous les ans je présume alors, une fois de moins… Mais bon, je te rassure, j’ai moi aussi un emploi du temps charger donc, on sera de retour suffisamment assez tôt. »

    Je me rendis ensuite compte que le contrat pour lequel était venu Heavynne était toujours dans ma main. A présent qu’elle avait accepter de dîner avec moi, je ne voyais plus aucune raison de ne pas le signer. Sa dernière petite réflexion me décocha un sourire. Je la fixai et, sur un ton complètement sérieux – ce qui n’était pas le cas en réalité – je lui adressai ces quelques mots :

    Thomas : « C’est justement ce qui me rend si hésitant. »

    C’était ma façon à moi de lui dire que je lui trouvais un bon nombre de défauts. J’avais déjà cité tout à l’heure fait qu’elle soit exigeante mais ce n’était pas là son seul défaut que j’avais pu constater. Toutefois, je savais qu’elle avait du remarquer autant de défauts dans ma personnalité, je devais d’ailleurs en posséder bien plus que cette dernière.
    Quelques secondes s’écoulèrent avant que je ne prenne le stylo qui était posé sur la table basse du salon me servant à ces petits jeux que je trouvais dans les journaux comme « trouver les 7 différences » par exemple. Je signai le bout de papier de ma signature digne d’une star de cinéma puis je tendis le dossier à Heavynne.

    Thomas : « Et ne t’inquiète pas, je trouverai bien quelque chose à me mettre pour souligner ma musculature. » fis-je en lui donnant le dossier se rapportant au contrat puis, je pris mon café et terminai.

    Thomas : « Alors, tu comptes t’y prendre comment ? » Je parlais bien entendu de la second chose du pourquoi elle était venue. N’avait-elle pas dit qu’elle était là pour prendre mes mesures ?
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MessageSujet: Re: « Règle d'or : Ne jamais me sous-estimer » with Thomas Johansten « Règle d'or : Ne jamais me sous-estimer » with Thomas Johansten EmptySam 2 Jan - 19:15

▬ « Règle d'or : Ne jamais me sous-estimer »
Qui a dis que du haut de 1m60 on ne pouvait pas contrôler le monde ?
    Oui il fallait que je sois rentrée de notre petite virée avant le bal de l'homecoming queen, j'attendais ce moment depuis près d'un mois. Petite je n'ai jamais pu prétendre à ce titre et mon lycée était bien trop stricte pour qu'il y est autre chose que des cotillons à mourir d'ennui. Les soirées démentes c'était Primavera & moi qui les organisions dans de vieux entrepôts rénovés loués une bouchée de pain, ça avait toujours été notre marque de fabrique ce genre de soirée. Il faut savoir que dans le monde lycéen de la jeunesse dorée New-Yorkaise de l'époque il y avait deux types et deux uniques types de fêtes : les fêtes dans de superbes hôtels privés, dans des résidences louées spécialement pour l'occasion enfin tout ce qui pouvait ressembler à un bâtiment qui pourrait faire rêver n'importe qui et il y avait les soirées tout aussi branchées dans des dans des lieux cependant un peu plus insolites comme de vieux entrepôts désaffectés qui avaient été rénovés ou de vieilles usines auxquelles on avait donné une nouvelle vie. Alors que je me spécialisait en première année de lycée dans le premier genre beaucoup plus classe en apparence, très vite je me suis dirigée vers les fêtes qui avaient l'air plus clandestines, plus amusantes, moins … normales et c'était le cas ! Notre Homecoming Queen eut lieux au 356 Westenwood Street, dans un quartier industriel où la moitié des usines avaient fermées et où les autres étaient sur la paille et pourtant … Ce fut la meilleure soirée de ma vie.
    Alors oui j'avais vraiment envie d'assister à ce vrai homecoming queen, haut en couleur dans le luxe & le strass ce qui n'était pas si fréquent que ça à Berkeley car dans cette université ne se côtoyaient pas que des fils de ministres si vous voyez ce que je veux dire …

    Je me demandais d'ailleurs en observant un peu plus Thomas s'il était du genre à aller à ce genre de cotillon … Il était très populaire & sa villa en disait long sur sa qualité de vie bien plus que satisfaisante mais il n'empêchait que je ne le voyais cependant pas vraiment comme quelqu'un très friand de ce genre de soirées étudiantes, je le voyais plus dans le carré VIP d'un club ou à une pool party … Toujours aussi bavarde & curieuse, je voulais absolument savoir s'il serait là et pourquoi oui ou non … Je crois que j'aurai voulu parier qu'il serait réticent à l'idée de venir mais je n'avais personne d'autre que lui à côté de moi … Il me souriait d'ailleurs. J'avais remarqué deux secondes plus tôt qu'avoir un sourire parfait & constamment scotché sur sa bouche c'était vraiment sa marque de fabrique et on pouvait dire qu'il savait bien utiliser cette arme à son avantage car oui, je lui trouvais un très joli sourire mais, il ne le sait peut-être cependant pas : on ne m'a pas seulement grâce à un clein d'oeil & un sourire …

      HEAVYNNE « Tu es très sur de toi pourtant laisse moi te dire que je suis loin, très loin d'être celle que je parais être ! C'est la première fois de ma vie que je participe à un homecoming queen, d'habitude j'ai ça en horreur le fait de juger les filles entre elles mais toi je suppose que tu en es friand non ?! »


    Jurer A pour trouver B … C'est ce que m'avait toujours apprit mon père. Je ne savais pas vraiment si mon jugement serait juste mais au moins je saurais si oui au non il aimait ce genre de soirées. Avait-il seulement prévu qu'il faille une cavalière, quoi que je ne me faisais pas trop de soucis, il devrait bien facilement trouver … Quand à moi, j'y aller avec Martin de Thomas. Aussi étonnant que ça puisse être, ce jeune homme que je connaissais depuis le lycée refaisait petit à petit partie intégrante de ma vie quotidienne alors qu'il l'avait subitement quittée 3 ou 4 ans plus tôt. Je crois que Martin était encore plus détestable au premier abord que Thomas. Je remarquais bientôt la ressemblance entre leurs deux noms mais n'y fit pas attention.
    Martin était imbus de sa personne, il n'était pas bavard pour un sous, refusait de se remettre en question, se jugeait invincible & sans défauts, s'interdisait tout sentiment comme l'amour ou la forte amitié et pour couronner le tout, il était le fils d'un homme si riche & puissant qu'il était difficile de lui refuser quoi que ce soit …

    Quand j'ai dis à Thomas qu'il allait passer beaucoup de temps avec moi il s'est empressé de me faire une ou deux petites réflexions qui ne m'affectèrent pas le moins du monde car j'y étais habituée et surtout parce que je m'y attendais … Je lui avais tendue une perche bien facile et il avait joliment saisit l'occasion. J'étais bien certaine que j'allais beaucoup rire avec lui pour les campagnes de cette saison, il n'avait pas l'air si détestable que ça finalement … Ou du moins, il l'était plus que certains anciens mannequins & me paraissait bien plus intelligent que les autres, assez en tous cas pour rentrer dans mon jeu et me lançait des petits pics, le genre de relation que j'affectionnais tout particulièrement car il s'agissait en réalité d'un jeu qu'il fallait prendre au second degré. Je n'aurai, il me semble aucun souci à me faire quand aux questions auxquelles il devra certainement répondre lors d'interviews suite à la campagne, lui au moins sera y répondre avec brio & humour * qualité très apprécié dans le monde de la mode, croyez-moi ! *

    J'étais loin de prétendre être parfaite, ou en tous cas j'avais compris depuis bien longtemps que ce n'était qu'une but impossible à atteindre qu'on cherchait cependant à atteindre et j'étais comme tous les autres une de celles qui remuaient ciel & terre pour s'y approcher au plus près cependant je savais bien que ce n'était pas le cas et que j'étais bien loin de cette perfection utopique. Je savais par exemple pertinemment que j'avais un caractère bien trempé & bien trop autoritaire qui déplaisait fortement aux garçons, Thomas avait l'air d'être exaspéré par certaines de mes répliques et j'avoue que ça me faisait doucement rire, j'aimais tout particulièrement le taquiner et il avait l'air de se plaire à faire la même chose.

    Buvant ma dernière gorgée je le regardais avec attention, il venait de signer le contrat qu'il me tendait à présent. Je le saisis en le rangeant soigneusement dans mon sac tout en lui souriant. Bien sur que je savais qu'il trouverait quelque chose de bien pour cette soirée mais j'avoue ne pas avoir spécialement apprécié sa remarque sur ma tenue que je trouvais très bien comme ça !

      HEAVYNNE « Tu voudrais donc que nous partions quand ? »


    Nous avions deux options : soit nous pouvions partir de l'aéroport de San Francisco soit direction Los Angeles. Il y avait beaucoup moins de départ de SF mais c'était quand même beaucoup plus pratique que de se rendre jusqu'à LA.

    Ne comprenant pas tout de suite à quoi il faisait allusion avec son « tu vas t'y prendre comment ? », lorsque mon cerveau percuté, je plongeais ma main dans mon sac à la recherche du mètre que j'avais apporté. Je le sortais victorieuse & souriante.


      HEAVYNNE « Et bien tu vois, je crois que ce qu'on appel un mètre sera parfait … »

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