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you and me pv.nina baker

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MessageSujet: you and me pv.nina baker you and me pv.nina baker EmptyDim 31 Oct - 23:40

Paris. Cela aurait pu marquer un retour à la vie d’avant, à la normalité française et marquer ainsi la fin de l’aventure américaine et de cette année bénéfique et négative en même temps. Mais non. Il semblait qu’il était temps d’amener le renouveau à la capitale française le temps de l’échange, le temps avant de retourner à Berkeley pour finir ses études. Aymeric avait décidé qu’il obtiendrait son diplôme en Droit dans la grande université américaine avant d’envisager de rentrer à Paris pour diverses raisons liées aux études et parce que son cercle d’amis avaient choisi de laisser la ville française pour les Etats-Unis et aussi parce qu’il allait quand même mieux qu’avant. Néanmoins Paris ne s’annonçait pas comme une partie de plaisir. Second round dans sa correspondance avec Catahleen, la doppelganger de Johanna. Elle débarquait chez lui, dans cet endroit qui avait connu Johanna et avec la possibilité de rencontrer des gens qui avaient côtoyé la défunte. Même si Catahleen campait toujours le rôle du chien et Aymeric celui du chat, le De Lavignères ne pouvait s’empêcher d’éprouver une angoisse que tout soit découvert. Mais il avait également l’impression d’être le seul à en faire tout un foin de cette ressemblance ; c’était presque à croire qu’il était le seul à le voir, qu’il avait réussi à créer une illusion. Après tout, Constance n’avait pas semblé spécialement choquée pendant le séjour et maintenant, face au Français, son père abordait une attitude honorable, gentleman. Il avait accueilli Catahleen comme un être à part entier, l’Américaine qui avait eu la gentillesse de s’occuper de son fils, comme si au fond, elle ne ressemblait pas du tout à Johanna., comme la personne différente qu’elle était de la Française qui avait tant hanté son fils. Ce fut en quelque sorte la première surprise qu’eût Aymeric à son retour à Paris. Il ne savait pas à quoi il s’attendait de la part de son père venu le chercher lui et Catahleen, mais un comportement normal … c’était étrange. C’était montrer que quelque chose devait clocher en lui en quelques sortes. Après tout, durant tout l’échange, il n’avait jamais réussi à améliorer sa relation avec l’Américaine, mais elle ne s’était pas détériorée non plus. Aux dernières nouvelles, il n’avait pas subi une tentative d’empoisonnement. Mais il n’avait pas également tenu à se tenir spécialement proche de l’Américaine tendit qu’ils rejoignaient la salle où divers gens attendaient les passagers. Aymeric avait même fait en sorte de mettre une personne entre les deux pour se sentir plus à l’aise, pour rester proche de Catahleen et surtout garder un œil sur elle – manquerait plus qu’elle parte à l’assaut de Paris sans rien comprendre au métro et à la monnaie. Et la personne ayant écopé du rôle du « milieu » fut Nina, son amie retrouvée. Elle avait fini par réussir à s’expliquer sans avoir spécialement besoin de le menacer avec une paire d’escarpins bien pointues et depuis, la paire s’était reformée même si en apparence, ils pouvaient donner l’idée d’être un peu en froid. Les piques fusaient, mais au fond, cela pouvait se voir qu’Aymeric ne tenait plus rancœur envers la Baker. La preuve : il l’avait laissé dormir sur lui pendant une bonne partie du trajet San Franciso-Paris et avait passé tout le trajet en sa compagnie. Néanmoins, Aymeric ne s’attendait pas à une deuxième surprise de la part de son père. Oui, Nina l’accompagnait bien au moment où le fils De Lavignères retrouva le père avec un engouement enfantin dissimulé sous un souci de maintenir une certaine apparence, mais Aymeric n’avait pas envisagé la possibilité que la phrase : « Il nous reste une chambre, vous êtes la bienvenue chez nous » sorte de la bouche de son paternel.

Non, Aymeric ne l’avait pas envisagé et c’est ainsi qu’il se retrouva à monter les valises de deux filles chez lui et qu’il se réveilla le lendemain un peu déboussolé de son retour avec deux Américaines dans son luxueux appartement. Ce n’était pas désagréable d’avoir Nina à la maison, c’était même préférable par rapport à la présence de Catahleen, mais c’était étrange pour Aymeric d’être chez lui sans l’être vraiment, de devoir cohabiter avec deux personnes avec lesquelles il n’avait jamais vécu. D’une certaine manière, ça lui rappelait lorsque sa mère vivait encore chez eux, les moments avant son départ. Mais il se sentait quand même chez lui, propriétaire des lieux et les deux Américaines valaient mieux que sa mère. Néanmoins, à son premier matin parisien, Aymeric décida de s’habiller avant de sortir de sa chambre et d’éviter de squatter en pyjama son salon pendant une bonne partie de la journée en essayant de se remettre les pendues à l’heure française. Mais visiblement, il ne s’était pas levé spécialement tard puisqu’il rencontra son père dans la cuisine qui lui n’avait pas besoin de se réadapter à la présence d’Aymeric puisqu’il lui recommanda fortement d’aller acheter du pain et des croissants pour le petit-déjeuner des deux nouvelles venues et le fait qu’il ne lui laissa pas le temps de répliquer, s’en allant au travail, indiqua qu’au fond, ce n’était pas une recommandation. Il était important pour Mr. De Lavignères que son fils se montre bien-élevé, poli, chose déjà largement plantée auprès de Catahleen et à moitié loupé auprès de Nina, mais l’ignorance de ces faits n’était pas véritablement un mal. Finissant par se lever pour exécuter le conseil de son père, Aymeric manqua de percuter Nina qui débarquait dans la cuisine : « Déjà debout ? demanda-t-il surpris que le décalage horaire n’ait pas fait dormi la jeune femme jusqu’à 13heures, Bien dormi dans mon appartement ? ajouta-t-il avec un sourire avant de dire en plus, J’allais acheter de quoi faire un petit-déjeuner français digne de ce nom, tu veux venir et profiter pour faire une balade matinale parisienne ? »
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MessageSujet: Re: you and me pv.nina baker you and me pv.nina baker EmptyMar 30 Nov - 14:57

membre supprimé ; corbeille.
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