| | | Rendez vous chez les Atwoodth . |  |
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Invité Invité
 | | Sujet: Rendez vous chez les Atwoodth . Sam 13 Fév - 20:15 | |
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" tous réunis, au grand complet pour un moment riche et inoubliable... "
« Tatie Naomi ! » Des rires éclatent dans la pièce, des rires qui se mêlent créant une agréable mélodie, je me sens tout simplement particulièrement bien, tandis qu’une petite fille grimpe sur mes genoux. Je suis spectatrice de ses petites boucles brunes, et de son sourire enfantin si innocent. Ses yeux sont si similaires à ceux de Caroll que mon esprit fait doucement le rapprochement. Elle me montre fièrement la poupée qu’elle tient dans la main. « Le père noël est tellement intelligent, il savait que c’est celle là que je voulais… » Je suis figée de bonheur, tandis qu’elle se blottit contre moi. Je parcours la pièce du regard, Caroll, Lyzabeth et Edward rient de l’humour particulier de Maxwell. Je sens dans le creux de mon cou des lèvres douces se déposer. Je tourne la tête et admire ses traits parfaits, son sourire créé une sensation de bonheur plus intense encore qui se propage dans chacun de mes membres. « Pas de bisous devant les enfants Tonton Nath ! » Cette petite voix angélique résonne tandis qu’un sourire se forme sur mes lèvres. Cette scène ne semble n’être qu’un de mes plus grands rêves, je ne saurai décrire les sentiments qui me traversent devant tant d’amour, de joie… Rien n’est plus beau que cet instant… Qui prend pourtant fin lorsque les rayons du soleil s’infiltrent à travers les stores.
Je n’ose pas ouvrir les yeux, de peur d’être agressée par la lumière qui se propage dans la pièce, je me retourne sous les draps blanc tandis que je me heurte doucement à un corps. Finalement, mes paupières s’entrouvrent pour y découvrir la silhouette de Nathaniel. Je m’aperçois alors de son bras qui entoure ma silhouette. Les sensations sont si intenses que je ne saurais les décrire, je me sens juste tellement bien, j’ai l’impression d’être là où je dois être, mais surtout là où je désire être le plus. Dans les bras de cet homme qui fait chavirer mon cœur. Je me blottie contre lui et dépose ma tête au creux de son cou. Je me rends compte que je n’ai besoin de rien d’autre. Sa respiration posée et régulière suffit simplement à mon bonheur. Sa peau brûlante sous mes doigts me procure certaines émotions. Du bout des doigts, je dessine les courbes de son torse, puis je remonte doucement pour déposer de tendres caresses sur son cou. Il est tellement beau, il est tellement paisible, tel un enfant vulnérable. Je me redresse doucement pour imprimer cette image parfaite dans mon esprit, et je profite de l’instant. Je n’ai pas vécu de meilleur réveil depuis si longtemps, peut être même depuis toujours, m’endormir au creux de ses bras, et m’y réveillé, pouvoir contempler ses traits au repos, pouvoir m’enivrer de son odeur. Je dépose dans son cou un baiser, prenant cependant soin de ne pas le réveiller. Je ne veux pas le tirer de son sommeil, pas encore. Bien entendu, ce sera inévitable, nous ne passerons pas la journée dans ce lit, puisque la famille Atwoodth se réunit aujourd’hui, mais égoïstement, je décide de prolonger quand même ce moment parfait.
Aujourd’hui, je me sens enfin réellement bien, j’ai réussit à dormir sans faire ces horribles cauchemars qui reviennent pourtant sans cesse, je me sens heureuse, épanouie. Je crois que j’avais juste besoin de le retrouver, il semble qu’il soit, sans même le savoir, ma bouée de sauvetage, le seul, l’unique. C’est pourtant encore difficile à admettre, mon orgueil me rattrapera toujours. Délicatement, je me hisse hors du drap, prenant soin de ne faire aucun mouvement brusque. Une fois sortie de la chambre de Nathaniel, où l’odeur enivrante de cet homme plane pour mon plus grand bonheur, je me précipite dans la cuisine…
A présent, son odeur n’est plus la seule dans la pièce lorsque je me glisse doucement dans sa chambre à nouveau. L’odeur de toast grillés, de jus d’orange fraichement pressé et de café encore chaud s’ajoute, dans un mélange alléchant. D’un pas gracieux et léger je m’approche de nouveau du grand lit, je dépose le plateau qui m’accompagne sur la petite table de nuit, et je me glisse à nouveau contre le corps encore endormi de Nathaniel. Mon cœur bat si fort qu’il est possible qu’il finisse par échapper à ma poitrine dans quelques instants. Je me colle contre lui, et respire son parfum, avant de déposer mes lèvres sur les siennes, avec douceur et tendresse. J’aime le contact de ses lèvres, elles sont douces et humides, et elles me font vivre des sensations merveilleuses. Ses paupières s’ouvrent doucement, tandis que je le fixe tendrement. Dans quelques heures, tout le monde arrivera, et il me faudra alors affronter ma sœur, je dois avouer qu’il ne manquerait véritablement qu’elle dans ma vie pour que je sois vraiment heureuse. Sa présence me manque, à elle j’aurais put lui raconter toutes ces sensations que me procure ce nouveau bonheur, elle m’aurait compris. Nos confidences me manquent tellement, mais je décide de laisser cela pour plus tard, la seule chose dont j’ai envie, là, maintenant, c’est de profiter de la compagnie de Nathaniel. Je glisse ma tête dans son cou et murmure quelques mots contre son oreille. « Bonjour Monsieur Atwoodth. » Je plonge mes yeux dans les siens. Les battements de mon cœur s’accélèrent encore. Et je ne désire pas le moins du monde que cela ne se stoppe. Je me blottis contre lui, et profite quelques secondes encore de la chaleur de son corps, puis finalement, je me décide à m’emparer du plateau et vient le poser sur le lit, tout en me redressant pour ne pas faire de bêtises. Ma maladresse saurait si bien me surprendre que je préfère ne pas prendre de risque. « Vous avez faim Monsieur Atwoodth ? Profites en, je ne suis pas si généreuse tout le temps… A croire que c’est toi qui me rends comme ça… » Je ne peux m’empêcher de sourire face à lui, cet homme me rend totalement folle…
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| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Rendez vous chez les Atwoodth . Lun 15 Fév - 21:49 | |
|  &  Nathaniel Vergil Atwoodth.Rendez-vous chez les Atwoodth
Depuis quelques temps, j’avais repris goût à la vie. Disons qu’avoir de nouveau une nouvelle femme dans ma vie après un an d’abstinence dans le but de reconquérir Plum était une bonne chose pour moi. Le seul problème, c’est que j’ai encore un peu de mal à m’habituer. Je n’avais eu personne dans ma vie depuis une année, il fallait que je recommence à apprendre à aimer, ainsi qu’à faire plaisir à celle que j’aimais. Etais-je au paradis ? Sûrement, enfin je préférais dire que Naomi était mon paradis, c’était en quelques sortes le cas. Je me souviens encore du jour où elle m’avait ses deux mots et que j’avais choisis de m’écarter un peu, le temps d’y voir plus clair. Au fond je l’aimais, bien qu’elle n’ait que quatre ans de moins que moi. Elle m’avait profondément changé, j’étais devenu quelqu’un d’autre, plus posé, plus sûr de moi sans pour autant l’être trop à en devenir narcissique. Cette nuit, j’avais invité Naomi à dormir dans la résidence des frères Atwoodth. Mes frères et moi avions acheté cette maison dès notre emménagement à Berkeley, bien qu’Ed et Max fussent tous les deux présents bien avant moi sur le campus. J’avais décidé avec Maxwell d’organiser un petit dîner en famille improvisé, avec Lyzabeth, sa compagne, Martin un ami de la famille, Caroll la petite amie d’Edward qui n’était pas présent, ainsi que des amis de la famille Joshua, un delta et Aislynn, une Iota. Je n’étais toujours pas debout, il fallait bien avouer que moi et le week-end, c’était une grande histoire d’amour. J’aimais beaucoup me lever vers les dix heures, voir même onze heure, mais aujourd’hui ce n’était pas permis, non je devais accueillir le traiteur qui avait soigneusement fait le repas de ce midi et je devais payer la bonne qui faisait le ménage et qui entretenait notre demeure. Lorsque j’ouvris finalement les yeux, Naomi n’était plus présent dans le lit, mais je sentais toujours ce parfum si bon, si envoutant qui m’avait fait craquer pour elle. Je fermais les yeux lorsque je sentais le bruit d’un plateau, ainsi que le parfum de ma bien aimée, j’ouvrais délicatement les yeux, cherchant du regard cette dernière qui venait se poster juste vers moi.
Je ramenais mes lèvres contres les siennes, un petit bonjour matinal ne lui ferait pas de mal. Et puis le baiser s’amplifia, elle m’embrassait plus délicatement que jamais et de mon côté je faisais la même chose. Le baiser était explosif, excellent, j’étais aux anges, je pense qu’elle n’était pas très loin de moi non plus et puis le baiser cessa. Je lui souriais, caressant son visage du bout de mon indexe. Elle était si belle, si … parfaite à mes yeux que je me demandais ce qu’elle pouvait bien trouver d’intéressant à un même comme moi. Je mangeais finalement en sa compagnie, c’était plutôt agréable, mon premier repas avec elle n’était qu’un pur bonheur. Naomi était mon oxygène, mon essentiel, la femme dont je ne pouvais, à l’heure actuelle, plus me passer. « Normalement c’est à moi de te l’apporter tu sais … » Je souriais puis je me levais, l’embrassant une dernière fois avant de rejoindre le chemin de la douche. Je me dépêchais de prendre cette dernière avant l’arrivée des invités qui ne devaient, quant à eux, ne plus tarder. Je revenais dans la chambre, histoire de m’habiller simplement, jean, tee-shirt, converse, sobre, simple et rien de compliqué. Je réceptionnais le repas de midi que le traiteur avec préalablement fabriqué, puis j’étais finalement enfin prêt à recevoir mes invités lorsque la bonne qui s’occupait de la maison avait fini de disposé la table, où se déroulera le repas. J’enlaçais finalement Naomi par la taille, en l’embrassant lorsque l’on sonna à la porte. Je la regardais, pour finalement lui dire. « Que la fête commence … m’ouais ou pas, c’est loin d’être une fête mais on va bien s’amuser. » Je touchais finalement ses lèvres avec les miennes, puis je saisissais sa main en allant vers la porte.
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