She wants it. Do you ? [Loïs]

Invité

« When she wants it, you got to give it to her »

La jolie blonde ne fait rien par hasard. Surtout si c'est pour se retrouver sur le campus universitaire alors que la nouvelle année n'a pas encore débutée. Primavera aime bien ses cours, elle les trouve passionnants en fait, seulement l'université n'est pas son repère. Bien qu'elle fasse partit des OMEGA, elle n'a pas une chambre dans leur maison de confrérie. Elle préférait son appartement dans l'Union Square. Près du Macy's, du Bionart et de la penthouse de sa meilleure amie, l'emplacement était parfait pour une fêtarde accro du shopping comme l'est si bien Vera. De plus, sortant tout droit du quartier uppé de l'Upper East Side, la jeune new-yorkaise ne peut se résigné à vivre dans une chambre d'étudiant. Capricieuse, elle ne pouvais se passer de son placard aussi grand que la pièce que vous loue Berkeley et de ses meubles de luxe. Il faut dire que l'on ne change pas quelqu'un aussi facilement et Prima est loin de se laisser faire si cela affecte son confort personnel. Enfin, au point où elle est rendu, il y en a plusieurs qui n'appeleraient plus ça du confort mais bien du surplus. Ses cinquentaine de chaussures et ses dizaines de paires de lunettes de soleil, ses deux pêchés mignons, qu'elle achète souvent, trop souvent. Elle aime dépensée son argent et montrer qu'elle est riche. Elle voyait l'argent comme une sorte de gloire. Alors si on l'écoutait sa vie n'était rien de plus que triomphale. Elle brille de mille feux et c'était pas seulement grâce au soleil qui surplombait la demeure des SIGMA. Car aussi étrange que celoa puisse paraître, la jeune femme flânait dans la maison des oranges. Enfin, flâner est un grand mot, la petite blonde n'a pas de temps à perdre. Elle cherche plutôt quelqu'un. Loïs Winston, pour être plus précise. Un beau brun qui en quelque sorte rejette ses avances. Ils ne se connaissent que très peu. Elle connait seulement un ou deux truc sur lui à part sa confrérie. Donc, il n'y a pas d'histoire d'amour ici. En revanche, Primavera ne dirais pas non à le retrouver entre deux draps. Il allait craquer, elle en était sûr. Ce n'est qu'une question de temps selon elle.

Vêtue de sa robe drapée Dolce & Gabana couleur saphir, la jolie étudiante ne passait pas inaperçue. Elle fesait en quelque sorte "tâche" sur le tableau universitaire dit simple. Seulement elle savait bien que c'était elle qui en resortait le mieux. Le tissu lui arrêtant à la mi-cuisse virvoltait au gré de sa démarche assurée. Ses boucles blondes tombaient légèrement dans son dos et dégageait une mince odeur de lavande. Les regards se tournaient vers cette étrangère qui a pénétrée dans leur maison. C'était bien à se demander ce qu'elle faisait là. Un étudiant capta son attention. Seul, à gratter sa guitare, il était dans un coin. Ah, ces artistes ! Elle s'en approcha aisément. La place au côté de ce dernier trouva preneur. Elle le regarda un bref instant avant de le demander si il savait où elle pouvait trouver Loïs. Il lui indiqua timidement qu'il était encore au parc aux dernières nouvelles, sur le chemin des Grecs. Il continua ses indications mais Primavera le coupa sèchement et partie. Toute personne reconnaissante lui aurait adressée un merci et l'aurait complimentée sur sa façon gracieuse de jouer, en revanche Vera n'était pas ce type de personne. Elle avait eu ce qu'elle voulait et ce n'était que ça qui importait. Elle daigna même pas se retourner avant de sortir de la maison. Elle marcha un bon moment. Il faut dire que le parc du campus universitaire n'est pas la porte d'à côtée. Ses pieds la faisait littéralement souffrir. Le bonheur de porter des Jimmy Choo haut de huit centimètres. Seulement on le dit si bien, il faut souffrir pour être belle. Elle souriait au inconnus, masculins et plutôt agréable à regarder si je dois préciser et elle enchaîna les pas aussi rapidement que lui permettait ses talons. Elle n'était pas pressée, mais elle ne voulais surtout pas manquer Loïs, en espérant qu'il soit toujours là. Les arbres et les fleurs se faisaient de plus en plus nombreux et la jeune étudiante devait se rendre à l'évidence qu'elle avait atteint son premier but. Maintenant passons au deuxième: celui de trouver le beau Winston. Tâche assez délicate, il faut avouer. C'était un peu comme le chercher dans une foule sauf que la fameuse foule, c'était la flore et le vide. Elle commenca à épier le chemin principal sans trop s'écarter. Avec de la chance, il sera sagement assis sur un des nombreux bancs en bois. Ses enjambers continuait de la faire avance lorsqu'elle reconnu sa silhouette.

Primavera :

« Je te trouve, enfin ! Alors comment va mon beau Loïs depuis la dernière fois ? »

Assis contre un arbre, Vera l'avait pris par surprise. Discrètemen, elle s'était approcher de lui. Un main poser sur son épaule, elle lui fit le bonjour. La belle blonde a toujours été très tactile. Elle adore le contacte avec les autres, ce qui parfois lui déplait cependant. Loïs se montra peut-être plus "coopératif" aujourd'hui. Primavera lui fit son sourire le plus charmeur avant de se laisser glisser sur le gazon frais pour être à ses côtés. Certains seraient offusqués de la voir ainsi, assise sur le sol alors qu'elle porte une robe griffée de plusieurs centaines centaines de dollards. Craintes de la salir ? Peut-être. Seulement, elle se dit qu'elle s'en rachetera une autre et une plus chère en plus. Richesse, quand tu nous tiens.